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L’AMOUR ENCORE, L’AMOUR TOUJOURS, L’AMOUR TOUT COURT

L’amour
Une source inspirée de don par laquelle l’amour insuffle de la vie au coeur et qui apporte la grâce à l’âme.

L’amour. Oh l’amour. Oh là là l’amour.

Cet amour, tant dit, tant chanté, conjugué sous toutes les formes, en particulier ses peines et ses chagrins. L’amour toujours.

Cependant, depuis notre enfance, notre conception de l’amour est tellement attisé, romantisé, hantisé même. On veut l’amour mais on ne sait pas ce qu’est l’amour, et on a si peur de ses revers et de ses peines. Car pas si simple l’amour. Et en même temps, que cela l’amour. Si personnel. Et transpersonnel l’amour.

Et beaucoup de travail l’amour. Car au début d’une relation, ce sont les hormones qu’on prend pour de l’amour. Au début d’une relation, l’amour est dans la lune et baigne dans le miel. Mais l’amour brut, l’amour durable et sur le long terme ne vient qu’après, qu’à force de sueur et d’engagement. Envers soi et envers les autres.

L’amour n’est pas que relation, l’amour est surtout état, disposition. On ne peut aimer, on ne peut que laisser l’amour couler, passer. On ne peut que laisser l’amour aimer.

L’amour ne peut être nom, qu’un verbe l’amour. Aimer. L’amour peut se dire mais l’amour se communique surtout par l’action. Sinon l’amour reste lettres mortes, que lettres sans esprit. On peut bien chanter et poétiser l’amour, mais l’amour veut surtout se faire, se faire faire. En fait, c’est l’amour qui nous fait faire, l’amour qui nous fait bouger.

Aimer ne peut pas être passif, l’amour est toujours actif. Il se respire, il s’inspire et toujours doit être renouvellé car toujours l’amour expire. À chaque expiration l’amour sort de nous et à chaque inspire on le ré-insuffle.

L’amour n’est jamais passé, ni passé date. L’amour est toujours dans le moment, dans l’instant. L’amour ne peut qu’être instantané, jamais tanné de l’instant.

L’amour d’abord pour soi-même, car sinon puits sans fond l’amour si venant surtout de l’autre. L’amour peut se perdre dans l’autre. Ainsi, l’amour ne peut que partir de soi et grandir jusqu’à envelopper le monde entier. Brûler complètement dans l’amour, pour l’amour, par amour. Brûler d’amour.

Amour de passion mais surtout de compassion. Aimer le monde entier plus que chacun de ses morceaux. Aimer l’amour du monde entier. Et même la haine, aimer au-delà de la haine. Et l’amour peut mener jusqu’à la haine car l’amour inclut aussi le risque de la haine. Aimer haïr et haïr l’amour. Car l’amour fait peur, l’amour rend fou et folle d’amour.

L’Amour, toujours l’amour. L’amour tout court.

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L’amour ne peut être dit, seulement démontré dans chacun de vos gestes – par vos yeux, vos mains, votre silence. Il devrait émaner de vous et rayonner.
– Osho

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Aimer. Faire sans cesse l’effort de penser à qui est devant toi, lui porter une attention réelle, soutenue, ne pas oublier une seconde que celui ou celle avec qui tu parles vient d’ailleurs, que ses goûts, ses pensées et ses gestes ont été façonnés par une longue histoire, peuplée de beaucoup de choses et d’autres gens que tu ne connaîtras jamais.

Te rappeler sans arrêt que celui ou celle que tu regardes ne te doit rien, ce n’est pas une partie de ton monde, il n’y a personne dans ton monde, pas même toi.

Cet exercice mental qui mobilise la pensée et aussi l’imagination est un peu austère, mais il te conduit à la plus grande jouissance qui soit : aimer celui ou celle qui est devant toi, l’aimer d’être ce qu’il est, une énigme. Et non pas d’être ce que tu crois, ce que tu crains, ce que tu espères, ce que tu attends, ce que tu cherches, ce que tu veux. »

– Christian Bobin
Extrait de « Autoportrait au radiateur »

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Au nom de l’amour et de la passion

Ne mendie pas l’amour de quelqu’un qui n’a pas de temps à te consacrer, ou de quelqu’un qui ne pense qu’à lui.
Ne fais jamais ça !
Quelqu’un qui, via son indifférence, te donne l’impression, que tu es invisible et insignifiante, ne te mérite pas.
En revanche, quelqu’un qui t’accorde de l’attention, et aux côtés de qui tu te sens important(e), te mérite.
L’amour doit être démontré mais jamais mendié.
Si tu en arrives à mendier de l’amour, tu illustres alors de la plus claire des façons :
l’injustice émotionnelle, le déséquilibre du sentiment, qui cimente une relation.
On dit que le manque de temps n’existe pas, contrairement au manque d’intérêt.
En effet, quand les gens aiment vraiment :
l’aube devient le jour
le mardi devient le samedi
et un moment devient une opportunité !

On dit aussi que plus on attend des autres, plus on est déçu(e) et plus on souffre.
Ainsi on doit revoir nos attentes et nous dire qu’on ne doit rien attendre de personne, mais tout de nous-même.

Finalement c’est simple, la personne qui te mérite, c’est celle qui, ayant la liberté de choisir… se rapproche de toi, t’apprécie, te consacre du temps et pense à toi !!!

– Lamia Nour

IMPOSER ET S’OPPOSER

art: Jocelyn Gardner

Je ne suis pas allé à Ottawa. Mais plusieurs ami(e)s et connaissances y sont allé(e)s. Et plusieurs disent que ce que les médias rapportent ne représente pas ce qu’ils et elles ont vu de leurs yeux là-bas. Et de violence, il semble ne pas y en avoir eu, du moins très peu, du moins moins qu’on aurait pu penser. En soi, ceci est digne de mention car les risques de déraillement étaient là. À Ottawa comme à Québec.

SI à première vue, cette manifestation d’Ottawa me questionne et m’intrigue, je constate que plusieurs personnes ont besoin d’exprimer leur ras-le-bol après 2 ans de liberté réduite. Leur désaccord avec les moyens mis en place, avec les stratégies qui semblent dépassées plus que jamais. Et ça il faut l’entendre et l’écouter car sinon le ton pourrait encore monter. Personne n’est pour la violence mais si une parole n’est pas entendue, elle se transformera en cri, puis en geste.

La situation actuelle semble sans issue. Pour le moment du moins. D’un côté, on veut imposer une vaccination plus que moins obligatoire, et un passeport qui prouverait notre statut et qui limite les accès d’une proportion de la population à certains services et lieux. De l’autre, des gens qui ne veulent pas qu’on leur impose un choix de santé qui n’est pas le leur.

D’un côté donc, une majorité qui a accepté de se faire vacciner, peu importe les raisons pour l’avoir fait, et, de l’autre, une minorité qui ne le fera jamais, peu importe les stratégies que le gouvernement utilise pour les inciter à le faire. Deux camps bien délimités, avec au centre un groupe d’individus plus nuancés, vaccinés ou pas. Heureusement, ce groupe semble grandir, malgré ce qui se passe dans les rues, les nuances émergent.

On peut bien prendre position pour un camp comme pour l’autre, la réalité se situe inévitablement quelque part entre les deux extrêmes, quelque part dans une zone floue à redéfinir constamment au centre de l’échiquier. Ce qui rend la situation difficile à gérer et quasi impossible à régler.

Personne n’est pour la violence, mais quand on veut obliger des gens à poser un geste qui a une incidence directe sur leur corps, possible que la résistance à une telle décision mène à une certaine démonstration de force, d’un côté comme de l’autre. Soit pour imposer, soit pour s’y opposer.

Impossible pour moi de prendre position quand à cet enjeu. Je suis ambivalent, comme je me doute que plusieurs d’entre nous le sont. D’ailleurs, je me méfie de quiconque est trop certain da savoir car cette situation en particulier requiert une bonne dose de nuance, et la nuance exige de considérer la totalité des arguments adverses pour trouver un terrain d’entente, du moins un terrain d’écoute et de respect des différences.

Je ne peux observer la situation actuelle autrement qu’à partir de la voie du milieu, qu’à partir du centre de gravité, en tenant compte des deux bouts du spectre. Je comprends les arguments des un(e)s et des autres, les récriminations des deux côtés et je ne vois pas de solution possible. L’idée d’une vaccination obligatoire – et d’un passeport le prouvant – me semble irréaliste et impossible à imposer.

De l’autre côté, le vaccin, comme l’immunité naturelle – semble avoir contribuer à stabiliser la situation. Mais ils sont nombreux à exprimer que l’on n’a pas accès à toutes les données auxquelles ont devrait avoir accès pour évaluer avec plus de justesse autant la contribution du vaccin que certains effets secondaires. Mais de vouloir obliger la vaccination heurte toute notion de libre arbitre et d’autonomie personnelle et de toute façon n’est pas applicable, certains étant prêt à mourir pour la cause.

Alors que faire ?

Je crois que nous voulons tous et toutes à peu près la même chose: se sentir en sécurité, libre et autonome, protégé et contribuant au meilleur de soi à la société dans laquelle on vit. Mais les moyens divergent.

Nous vivons dans une société libre et démocratique – avec des nuances et des questions qui se posent autant au niveau de la liberté que de la réelle démocratie – mais toujours difficile de mettre en pratique le respect de nos choix et de faire cohabiter l’expression de nos voix discordantes.

J’ai des ami(e)s et connaissances des deux côtés. J’entends les arguments des un(e)s et des autres et plein de pertinence des deux bords mais je me demande si un jour on en arrivera à une certaine conciliation minimale. Je le souhaite mais j’en doute. En ce moment du moins. Quoi que la nuance semble vouloir émerger.

Peut-être que cette situation nous éveille quant à besoin de nous impliquer socialement ce que nous avions négligé jusqu’à maintenant. Et peut-être que nous commençons à prendre conscience que nous sommes divisé(e)s plus qu’uni(e)s, et que nous devons apprendre de nouveau à nous unir, à trouver un terrain d’entente qui ne peut être parfait mais saura minimalement satisfaire les deux côtés.

La violence ne peut mener à l’émergence d’une solution permanente mais en même temps, une certaine proportion de la population qui n’est pas d’accord avec les moyens que prennent les élus pour tenter de remédier à la situation et ne se sent pas entendue. Et ça il est essentiel de le reconnaître, essentiel d’entendre ce que les gens ont à dire car le mouvement de manifestation dit quelque chose, il le crie même.

Sous les Fuck Trudeau, on sent que les gens peuvent enfin faire quelque chose pour être entendus, ils peuvent manifester leur désaccord. Ils et elles expriment leur frustration, ce que nous éprouvons tous et toutes depuis 2 ans à des degrés divers. Certains le crient et le montrent, d’autres décrient la situation.

Sans pouvoir prendre clairement position, je ne peux m’empêcher de penser aux gens qui vivent au coeur du centre-ville d’Ottawa qui subissent la situation et d’éprouver pour eux et elles de l’empathie car quiconque a déjà un voisin bruyant ne peut jamais l’oublier ni négliger les conséquences.

Et en même temps, j’observe la différence de perception d’une même et unique situation et je me dis que définitivement, notre perception est très différente et très influencée par ce que l’on veut voir. D’un côté comme de l’autre.

Facile de dire qu’il faut écouter ce que les gens ont à dire, en prendre note et voir comment on peut tenter de concilier deux points de vue apparement totalement divergents, mais réussir à le faire s’avère délicat, difficile, voir quasi impossible. La preuve ? la manifestation continue.

La population est divisée, comme probablement nous-même en chacun chacune de nous le sommes aussi. Une partie de soi veut demeurer libre et suivre son feeling, l’autre veut contribuer au bien-être du plus grand nombre et faire ce que doit, ce que probablement chacun chacune des individus des deux côtés a l’impression de faire. En respect de ses convictions et ses valeurs. Mais celles-ci varient plus que jamais on dirait bien.

Mais peu importe notre tendance, notre bord de la clôture, tentons de toujours garder notre propre humanité au coeur de nos considérations et, surtout, de nos interactions et nos échanges avec ceux et celles qui voient la situation autrement que nous car a-t-on vraiment le choix de ne pas s’écouter et encore moins s’entendre ?

Lorsque vous en êtes rendus à utiliser la violence, vous jouez le jeu du système.
Les autorités vont vous irriter, tirer votre barbe, frapper votre visage – afin de vous entrainer à vous battre.
Parce que lorsqu’ils ont réussi à vous rendre violent, ils savent comment vous manipuler.
La seule chose avec laquelle ils ne savent pas quoi faire est la non-violence et l’humour.


– John Lennon

Et ci-bas, un reportage d’un résidant d’Ottawa qui est allé à la rencontre des manifestants:

HUMAINUNITÉ

Connais toutes les théories.
Maîtrise toutes les techniques.
Mais dès que tu contactes une âme humaine, ne sois qu’une autre âme humaine.

Que nous sommes divisés socialement ces temps-ci ne trouvez-vous pas vous aussi ?

Que de bisbille idéologique, que d’échanges de gros mots désincarnés qui fusent de part et d’autre de nos écrans et de nos claviers. Car surtout là que s’échangent nos mots depuis quelques lustres sans grand lustre, sans parler des visions multiples qui sortent dans nos rues depuis quelques semaines. Il y en a pour tous les goûts.

Parce que nous relationnons surtout par écrans interposés ces temps-ci, notre humanité a tendance à s’éclipser, et à laisser place à une certaine déshumanisation. C’est d’ailleurs ce que notaient plusieurs personnes qui se sont rendues à Ottawa comme à Québec: qu’il est bon de retrouver du vrai monde.

Depuis quelques années, nous, soit vous et moi et la plupart de nos ami(e)s, nous nous étions désintéressé(e)s de la chose politique, mais nous nous y intéressons désormais comme jamais. La plupart du temps encore pour nous plaindre et critiquer, car nous sommes tellement bons et bonnes là-dedans nous zautes. Et d’ailleurs pas grand chose que l’on puisse faire, même en politique ces temps-ci, particulièrement dans l’opposition. Alors que les gens au pouvoir l’ont tout grand ouvert et semblent en jouir malgré la lourde responsabilité qui vient avec.

Mais peut-être que le défi principal dans ce grand brassage social actuel plein de polarisation et de bruit consiste simplement à demeurer humain, humaine. Simple mais grande leçon.

Car souvent notre première réaction envers les gens qui ont des opinions et perceptions différentes des nôtres ressemble à ça:

1- JE NE PEUX DIRE LA DIFFÉRENCE ENTRE LES BONNES ET LES MAUVAISES IDÉES
2- IL Y A DES GENS BRILLANTS DES DEUX CÔTÉS
3- QUEL PROCESSUS RATIONNEL UTILISES-TU POUR DÉTERMINER QUI A RAISON ?
J’ÉTIQUETTE TOUT SIMPLEMENT CEUX ET CELLES QUI NE SONT PAS D’ACCORD AVEC MOI COMME DES IDIOT(E)S, UN POINT C’EST TOUT

Tout le monde est – plus ou moins – frustré, tanné, irrité des mesures limitatives. Certain(e)s plus que d’autres, le démontrant aussi plus bruyamment que d’autres. Et même si nous ne sommes que plus ou partiellement d’accord ou en désaccord avec les mesures sanitaires et /ou la résistance qui s’organise face à celles-ci, nous y souscrivons à des degrés variables. Nous avons des petits morceaux de nous dans chaque camp. Et tout est dans la manière.

Mais que vous soyez d’accord ou pas avec certains propos et actions d’autrui

Et soyons tendres, bon(ne)s, gentil(le)s les un(e)s avec les autres – minimalement respectueux quoi – même si nous ne nous entendons pas à-propos du stuff. Que du stuff anyway.

Alors que nous tous et toutes, nous sommes tous et toutes et chacun chacune des êtres humains à part entière, et de la même espèce, tous et toutes de bonnes personnes avec un bon fond, la plupart d’entre nous du moins, nous nous entre-déchirons à qui mieux mieux.

Prenons soin les un(e)s des autres. Et prenons soin aussi de ne pas trop nous gaver du stuff négatif que rapportent en majorité les médias, qu’ils soient mainstream, ou alternatifs, qu’ils soient relativement sociaux, anti, ou pas du tout.

Quand nous nous adressons au monde, parlons à partir de notre coeur, parlons à autrui comme s’ils et elles étaient nos fils et nos filles, nos pères et mères, nos frères et nos soeurs. Car ils et elles le sont.

9/2/2022

nouveau nom ? nouveau site !

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What’s in a name ?

Je suis né Guy Dion en avril 1961. En 1983, j’ai reçu le nom de disciple Swami Atiharsha de la part de mon maître Osho, nom que j’ai réduit à Ati lors de mon séjour en Hollande à la fin des années 1980 (car 2 h c’était trop). Je suis donc graduellement devenu Guy Ati Dion.

Puis il y a quelques années, à la suite d’une vision – hé oui ! – au cours d’une cérémonie au Brésil, est monté l’élan d’entreprendre des démarches auprès de la direction de l’État civil à mon retour au Québec pour officiellement changer de nom, notamment afin de faire vivre le nom de famille de ma mamma italienne, Michelina Supino; ainsi, depuis l’été 2021, je suis donc devenu légalement Ati Supino, le bambinho de sa mamma dans les cieux à tout jamais.

Vraiment toute une expérience de changer légalement de nom laissez-moi vous en passer un papier – ou un document PDF.

Tout d’abord, on doit initialement présenter notre nouveau nom convoité qui doit être pré-approuvé par le Directeur de l’État civil, qui nous donnera ensuite la permission de déposer une demande formelle, avec un formulaire que lui seul peut délivrer suite à sa pré-approbation.

Ensuite, paperasse, paperasse et repaperasse puis la décision: acception ou refus; dans mon cas ce fut accepté. Le prénom Ati que j’utilise depuis presque 40 ans, était déjà intégré entre le Guy et le Dion dans mon nom légal à l’université et aux ministères de revenus fédéral et provincial (même dans mon passeport avant 9/11), alors que Supino était le nom de fille de ma mère; donc deux facteurs qui ont pesé dans la balance.

Drôlement, autour de mon processus de changement, une affaire de meurtre roulait dans les médias avec un gars qui porte mon nom de naissance; drôle de clin d’oeil de la vie !

Mais pourquoi un nouveau blogue alors ?

Certains d’entre vous me lisiez depuis 2012 à cette adresse: https://atidion.com/

Bien que j’avais changé le nom du titre du blogue – d’ati dion pour ati supino (dion) – impossible de changer de nom de domaine. Et comme je suis à changer toute ma paperasse depuis quelques mois, je me suis dit pourquoi ne pas partir un nouveau blogue avec mon nouveau nom flambant neuf ?

Depuis mai 2021, j’avais déjà déménagé mes chroniques sur le blogue de la nouvelle Tribu.

Ces temps-ci, j’écris à plus petite échelle. J’avais envie d’une conversation plus intime, plus discrète, plus personnelle, un tout auditoire. J’écris en priorité pour les gens qui méditent avec nous au sein de la Tribu. À chaque mois, mes mots leur sont adressés, et réservés, et, le mois d’après, je poste ces chroniques sur le blogue public de la Tribu. https://lanouvelletribu.ca/blogue/

Mais récemment, à la lueur des événements publics qui suscitent division et polarisation au sein même de mes ami(e)s, j’ai comme envie d’écrire à plus grande échelle à nouveau, et sur des sujets plus mainstream. Car nous faisons partie du monde et je considère que l’on doit s’y impliquer car on ne faire nos snobs et rester en dehors de la game.

Important à mon humble avis de tenter d’éclairer le débat social à partir de mots du coeur, de mots raisonnés, de mots empathiques. Car le verre est à moitié vide et à moitié plein simultanément, et il me semble qu’on doive tenter de toujours présenter les deux côtés aux prétendues évidences du monde. Humble effort en vue d’une intégration et d’un rapprochement des deux côtés de la médaille. Voyons voir ce que ça donnera. Après des années à vivre un peu dans une relative insouciance, nous sommes plusieurs à nous rendre compte que les politiques publiques nous concernent nous aussi. Good morning !

Ainsi, à partir d’aujourd’hui, je vais réserver mes mots doux doux au blogue de la Tribu et à ma petite gang, ma garde rapprochée, mes ami(e)s du silence et de nos méditations en ligne.

Et ici, je vais commenter à l’occasion sur des sujets du monde, mais toujours principalement dans un optique de regard sur la partie de soi qui regarde passer la parade. Car le monde est extérieur est un reflet qui nous sommes personnellement. Pas que mes opinions ne soient indispensables, mais j’aimerais partager ma perspective et creuser dans le tas de sable – mouvant – des solutions.

Je pense – et sens pour moi-même donc c’est peut-être le cas pour vous aussi ? – que les divisions sociales que l’on constate en ce moment ne sont que le reflet externe de nos propres divisions internes. Personnalités multiples nous sommes.

Par exemple, on veut tous et toutes une plus grande solidarité et une mise en commun de nos ressources, mais on veut difficilement réduire notre indépendance personnelle et lousser notre autonomie. On veut le bien du plus grand nombre, mais à notre façon et selon notre propre perspective, sans trop donner.

Il est désormais temps de chercher à s’unir, à intégrer les multiples paroles divergentes, à favoriser un rapprochement, malgré nos divergences d’opinions. Car de toute façon, quelle valeur ont nos opinions si elles ne visent pas le bien commun ?

Donc un nouveau projet multi formes (musique, mots et réflexions) emballant pour moi.

Sur ce site, j’ai inséré un lien vers mon ancien blogue qui encore toutes mes chroniques antérieuses, j’ai aussi présenté les projets qui me tiennent à coeur, et regroupé les vidéos des quelques spectacles que j’ai offerts au cours des dernières années.

Envie de continuer de jouer avec les mots qui se jouent probablement plus de moi que moi d’eux, tout en continuant à explorer la musique.

Et pour faire changement, je vais enfin écris normalement, soit avec des majuscules en début de phrase, de même qu’avec des points uniques et non des trois ptits points en fin de phrase…

à suivre… 😉