
What’s in a name ?
Je suis né Guy Dion en avril 1961. En 1983, j’ai reçu le nom de disciple Swami Atiharsha de la part de mon maître Osho, nom que j’ai réduit à Ati lors de mon séjour en Hollande à la fin des années 1980 (car 2 h c’était trop). Je suis donc graduellement devenu Guy Ati Dion.
Puis il y a quelques années, à la suite d’une vision – hé oui ! – au cours d’une cérémonie au Brésil, est monté l’élan d’entreprendre des démarches auprès de la direction de l’État civil à mon retour au Québec pour officiellement changer de nom, notamment afin de faire vivre le nom de famille de ma mamma italienne, Michelina Supino; ainsi, depuis l’été 2021, je suis donc devenu légalement Ati Supino, le bambinho de sa mamma dans les cieux à tout jamais.
Vraiment toute une expérience de changer légalement de nom laissez-moi vous en passer un papier – ou un document PDF.
Tout d’abord, on doit initialement présenter notre nouveau nom convoité qui doit être pré-approuvé par le Directeur de l’État civil, qui nous donnera ensuite la permission de déposer une demande formelle, avec un formulaire que lui seul peut délivrer suite à sa pré-approbation.
Ensuite, paperasse, paperasse et repaperasse puis la décision: acception ou refus; dans mon cas ce fut accepté. Le prénom Ati que j’utilise depuis presque 40 ans, était déjà intégré entre le Guy et le Dion dans mon nom légal à l’université et aux ministères de revenus fédéral et provincial (même dans mon passeport avant 9/11), alors que Supino était le nom de fille de ma mère; donc deux facteurs qui ont pesé dans la balance.
Drôlement, autour de mon processus de changement, une affaire de meurtre roulait dans les médias avec un gars qui porte mon nom de naissance; drôle de clin d’oeil de la vie !

Mais pourquoi un nouveau blogue alors ?
Certains d’entre vous me lisiez depuis 2012 à cette adresse: https://atidion.com/
Bien que j’avais changé le nom du titre du blogue – d’ati dion pour ati supino (dion) – impossible de changer de nom de domaine. Et comme je suis à changer toute ma paperasse depuis quelques mois, je me suis dit pourquoi ne pas partir un nouveau blogue avec mon nouveau nom flambant neuf ?
Depuis mai 2021, j’avais déjà déménagé mes chroniques sur le blogue de la nouvelle Tribu.
Ces temps-ci, j’écris à plus petite échelle. J’avais envie d’une conversation plus intime, plus discrète, plus personnelle, un tout auditoire. J’écris en priorité pour les gens qui méditent avec nous au sein de la Tribu. À chaque mois, mes mots leur sont adressés, et réservés, et, le mois d’après, je poste ces chroniques sur le blogue public de la Tribu. https://lanouvelletribu.ca/blogue/
Mais récemment, à la lueur des événements publics qui suscitent division et polarisation au sein même de mes ami(e)s, j’ai comme envie d’écrire à plus grande échelle à nouveau, et sur des sujets plus mainstream. Car nous faisons partie du monde et je considère que l’on doit s’y impliquer car on ne faire nos snobs et rester en dehors de la game.
Important à mon humble avis de tenter d’éclairer le débat social à partir de mots du coeur, de mots raisonnés, de mots empathiques. Car le verre est à moitié vide et à moitié plein simultanément, et il me semble qu’on doive tenter de toujours présenter les deux côtés aux prétendues évidences du monde. Humble effort en vue d’une intégration et d’un rapprochement des deux côtés de la médaille. Voyons voir ce que ça donnera. Après des années à vivre un peu dans une relative insouciance, nous sommes plusieurs à nous rendre compte que les politiques publiques nous concernent nous aussi. Good morning !
Ainsi, à partir d’aujourd’hui, je vais réserver mes mots doux doux au blogue de la Tribu et à ma petite gang, ma garde rapprochée, mes ami(e)s du silence et de nos méditations en ligne.
Et ici, je vais commenter à l’occasion sur des sujets du monde, mais toujours principalement dans un optique de regard sur la partie de soi qui regarde passer la parade. Car le monde est extérieur est un reflet qui nous sommes personnellement. Pas que mes opinions ne soient indispensables, mais j’aimerais partager ma perspective et creuser dans le tas de sable – mouvant – des solutions.
Je pense – et sens pour moi-même donc c’est peut-être le cas pour vous aussi ? – que les divisions sociales que l’on constate en ce moment ne sont que le reflet externe de nos propres divisions internes. Personnalités multiples nous sommes.
Par exemple, on veut tous et toutes une plus grande solidarité et une mise en commun de nos ressources, mais on veut difficilement réduire notre indépendance personnelle et lousser notre autonomie. On veut le bien du plus grand nombre, mais à notre façon et selon notre propre perspective, sans trop donner.
Il est désormais temps de chercher à s’unir, à intégrer les multiples paroles divergentes, à favoriser un rapprochement, malgré nos divergences d’opinions. Car de toute façon, quelle valeur ont nos opinions si elles ne visent pas le bien commun ?
Donc un nouveau projet multi formes (musique, mots et réflexions) emballant pour moi.
Sur ce site, j’ai inséré un lien vers mon ancien blogue qui encore toutes mes chroniques antérieuses, j’ai aussi présenté les projets qui me tiennent à coeur, et regroupé les vidéos des quelques spectacles que j’ai offerts au cours des dernières années.
Envie de continuer de jouer avec les mots qui se jouent probablement plus de moi que moi d’eux, tout en continuant à explorer la musique.
Et pour faire changement, je vais enfin écris normalement, soit avec des majuscules en début de phrase, de même qu’avec des points uniques et non des trois ptits points en fin de phrase…
à suivre… 😉