SURFER LA VIE

Si tu ne deviens pas l’océan, tu auras un constant mal de mer.
– Leonard Cohen via Pramod

On dirait bien que les temps à venir s’annoncent cahotiques, et changeants.

Sécheresse à certains endroits, inondations et mers qui montent ailleurs, chaleurs extrêmes, mouvements migratoires de masse, rareté de certains produits ou même de lieux de vie pour plusieurs, inflation, AI et autres produits dérivés, etc.

Il semble bien que le monde tel que nous l’avons connu auparavant s’apprête à changer drastiquement. Comme toujours pourrait-on penser. Mais peut-être aussi plus rapidement et de façon plus considérable que jamais auparavant. Qui sait ?

Entendez-vous le tic tac des grands changements à venir vous aussi ?

En même temps que certaines choses changent vite, de vieilles traditions passées date comme la monarchie s’accrochent les pieds dans le temps. Des choses changent vite, d’autres moins.

Mais globalement, à 8 milliards de coeurs et de corps humains sur cette planète, sans compter les animaux et le reste des autres formes de vie, notre planète, qui semble montrer des signes d’exaspération de plus en plus évidents, il nous faudra apprendre à nous adapter pour survivre. Rapidement et de façon significative.

Car manger des bananes, des oranges et autres produits importés aura été un beau luxe pendant de nombreuses années, mais pas certain si on pourra continuer ainsi encore longtemps.

Il nous faudra apprendre à limiter nos niveaux de luxe, notre niveau de confort général. À ouvrir nos frontières, à partager davantage, à arrêter de se voir séparé(e)s du reste du monde. Car il semble que l’on approche la fin d’un cycle, et le début d’un autre, encore inconnu. Comme toujours bien sûr, mais peut-être un plus.

Plus les choses changent, et plus certains se braquent face au et contre le changement. Chaque changement attire son lot de résistance. Ce qui provoque inévitablement conflits et oppositions. Mais on dirait que la vitesse augmente. Comme la chaleur.

Tout ce que l’on peut faire individuellement est de se préparer au changement. En vivant le moment présent car cela qui existe. Quoi d’autre à faire ? Être totalement ici, présent à ce qui se passe en ce moment autour de soi, observer le grand monde en mouvement, et être prêt(e) à s’adapter à ce que l’avenir est en train de nous préparer. Être souple, fluide, fléchir et réfléchir pour bouger avec justesse si et quand la vie nous le commandera.

Et socialement, regarder comment on peut s’impliquer davantage car ce n’est qu’ensemble qu’on pourra y arriver. Probablement là le plus gros défi, apprendre à collaborer plutôt qu’à compétitionner, travail ensemble plutôt que les uns contre les autres.

En attendant que l’on devienne la goutte contenant l’océan, apprenons au moins à surfer. Sinon on aura tous et toutes mal au coeur. Très mal au coeur, mal aux coeurs.

Merci Léonard du rappel.

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