
Encore du bla bla au sujet du mot en D. Ça, ou cela pour les nains Tim. Le mot qu’on ne peut prononcer pour certains zathé(e)s.
C’est que mon ami du plat haut et moi on aime échanger des mots au sujet de ce fameux mot en D.
On ne conçoit pas Big G de la même manière – ou Gros D pour les francophiles et Grosse D pour les féministes – ni les mots pour tenter de le décrire – ou le décrier c’est selon.
Et je n’ai aucun problème avec ça. J’aime échanger, débattre, m’entrechoquer littéralement même, car les mots sont conçus exactement pour cela d’après moi. Les mots demandent clarification constante et c’est par l’échange, l’ouverture et l’entrechocage qu’ils peuvent le faire et se parfaire. À force de s’échanger, les mots se raffinent, et se précisent. Et s’emmêlent. Se tricotent et se détricotent, tout en nous défricotant la boîte à idées.
Les mots ne peuvent qu’éclairer nos différences, en révélant nos et leurs limites. Je me méfie des mots qui unissent trop, les mots qu’on pense seulement nous relier. Propagande envoûtante. Car le sens des mots est si différent pour chacun(e), et nos interprétations multiples. Alors place au vague, place aux vagues que peuvent créer les mots. Et floush et floush.
Oui les mots sont limités, limitants et limitatifs. Et la vie et ses multiples manifestations si nombreuses et si variées, jusqu’à l’infini, et bien au-delà. Infinies possibilités existentielles que la vie et ses manifestations. Impossible à enmotés.
Alors tâche presque impossible de s’entendre par les mots. Qu’on ne s’empêchera pas d’essayer tout de même de faire. Car comme on dit : devant l’impossible nul n’est tout nu, ou quelque chose du genre, ou de l’autre. Dégenrée la vie.
Jouons avec les mots même si je crois sincèrement que l’on ne peut s’entendre vraiment et complètement que par les battements de nos coeurs, et par le silence qui évente les lettres et les mots qu’elles forment, et parfois déforment.
Pour le reste, ce ne sont que jeux de mots. Superposés, interposés, parfois osés, et d’autres, posés. Scrabble existentiel et grand sac à mots.
Alors, quatre lettres pour tenter de décrire l’indescriptible ?
Déjà beaucoup, car que 3 en anglais. Gros D, ou Big D. Big Daddy pour certains, Big Brodeur pour d’autres. Gros Jean comme devant et grosse Jeanette en Jacquette. Pour la rhyme, et pour le rythme. et surtout pour le fun. Fou fun.
La vie est multiformes, imprévisible, iconoclaste et floue comme le vent. Invisible et décoiffante.
L’existence, et tout ce qui la peuple et la meuble, reste inimaginable, alors imaginez-vous quand on tente de mettre des mots dessus, ou imagez-vous quand on utilise plutôt les formes. L’origine du grand casse-tête.
Et parfois c’est par un case-tête qu’on tente de régler le problème. On met la vie en boîte, en idées et en concepts. Ah cher Grand Mystère, qui est probablement le ptit nom du Grand D, et de son cousin américain Big G. Merci JiCi d’ici.
Certains sentent et ressentent le mot en D.

Comme la joie d’ailleurs.
D’autres le pensent, ou pensent le penser. D’autres le chantent.
Mais très certainement, le mot en D doit se panser car on a tous et toutes nos histoires à compenser, et toutes ne sont pas très catholiques câlique.
Et comme disait Jacques Mabit, paroles justes à mes grandes oreilles de ptit Christ: on doit minimalement faire la paix avec la religion dans laquelle nous sommes né(e)s et avons grandis, en dépit des torts qui ont été posés en son nom.
Car au bout du compte, et à la source de tout, on a besoin de sens, et de reliance.
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Notre plus sérieux obstacle est notre compulsion de tout convertir en ce qui nous est familier; de rejeter la réalité vivante et palpitante de la totalité de toute attention possible.
~ E. J. Gold (Traduction A. N.) via A.N. 😉
comme l’écrit de Michaël Brown…. tout est dans ressentir. et pas facile de mettre des mots sur un/des ressentie/s….. car nous n’avons pas su le développer ….
et peut-être qu’il n’y a pas de vocabulaire adapté à ressentir D
et c’est peut-être que c’est le mot lui même qui n’est pas «décodable»
quand je regarde l’Univers la nuit, la planète Terre depuis les photos de la capsule spatiale, l’intelligence de mon corps….. pas besoin de croire en «D», seulement le ressentir dans le silence, ….. peut-être là la plus grande souffrance, l’incapacité de partager ce ressentie, émerveillement à en perdre le «contrôle» pas facile pour mon petit mental
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Pour faire écho à monsieur Jacques Mabit, je me suis fait taper sur les doigts quand j’ai dit que si j’aime Jésus je vais pouvoir dire de nouvelles paraboles. Mon fond demeure judéo-chrétien, mon enrobage est tellement sucré qu’il est indien. L’idée est de faire du split-ritual du spiritual. Oh gawd pis whatever name; silence it’s where it’s at and the way is in and the whole thing is not such an unknown thing ontologically speaking. Get your satori and madness takes its toll so have exact change.
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