NOUNOUNERIES ALPHABÊTIQUES

La pognez-vous vous ? Pas trop dissile comme dirait quelqu’un de qui on ne rira pas de.

Car si on veut rire des autres, on doit absolument commencer par soi. Donc commençons là où ça compte. 1, 2 3. Ah ah ah ! Tchoum. Éternuement d’exclamation et drôle de torture de phrase.

J’aime écrire pour rire, pour rien, écrire nonoïquement. J’aime jouer avec les mots, ou probablement que ce sont eux qui se jouent de moi, eux qui prennent le peu de contrôle qui me reste. Ils se jouent de moi et me jouent tout le tour de ma tête, mais surtout dedans.

Ils se tirent hors de moi, comme les vers hors des nez, horde née. Car les mots sont plus forts que nos impairs, et jadis mon père plus fort que le tien.

Les mots pour le dire, des mots pour le rire. Fou le rire. Ou pas. Écrire comme on parle, comme on marche, ou comme on nage. Mers de mots dits, flots de vers. Vers de nez et parler sur le bout de sa langue.

J’aime dire des niaiseries à mon écran, les faire passer par mes doigts. Niaiseries qui ne sont pas toujours si connes. Les niaises rient, les connes nient, seules ou en colonie. Mais pas de colonoscopie, le simple mot fait mal et passe avec douleur dans la gorge. Ou dans le cul-de-sac.

J’aime déconner car parfois faut que le mental se fasse grelot comme les ptites patates, dring dring, faut qu’il se défoule, sinon trop full. Faut parfois se foutre des foules de mots qui nous passe full par la tête, non stop et sans arrête. Smells fishy. Sinon on ravale et on a la boule. Bingo !

Full nono, full idiot. Rire de soie, rire de velours, ou rire gras style poulet free. Non mon colonel, y en aura pas de facile. Mais parfois faut creuser pour trouver le non sens. En dedans plus qu’en dehors.

Faire des jeux avec les mots, comme avec la vie, faire des liens, certains qui se tiennent, d’autres pas du tout. Comme dans rien du tout. Si tout est dans tout, est-ce que rien est partout ? Ne cherchez pas du tout sinon vous ne trouverez rien. De rien.

Oser dire n’importe quoi, mais jamais n’importe comment, toujours comme un dernier de classe et 26 lettres, et surtout pas à n’importe qui, qu’à vous. Chanceux chanceuse va. Ou reste, car tous les liens sont dans la nature.

Donc deux minutes de perdues à lire ces lignes à lignes sans dessus dessous, à chercher du sens dans l’entre ligne. Pourtant pas saoûl le chroniqueur, quoi qu’un peu sonné, que 6 heures, et des mâtines (vous googlerez ça les jeunes, plusieurs sens de mot qui n’est pas le féminin de matin). Un bon Jack le frère. Bon matin.

Car parfois les jeux de mots qui ne semblent que nonos ne le sont pas tant qu’ils en ont l’air, l’air de rien. Nono des mots qui croyait prendre s’est bien fait pendre à leur lèvres avec la corde au cul. On dit qu’il faut que nos babines suivent nos bottines sinon le coeur perdra sa raison de battre. Et si le coeur veut battre, jamais il ne veut se battre. En choeur battre toujours.

Ils et elles, ielles, well c’est ainsi désormais, chacun(E) son genre, sont nombreux parmi les Z à faire des jeux de mots en X. Ils emballent ce qu’ielles ont à dire dans du rap, de vrais wrappeur(E)s. Ça leur donne du rythme, du punch à l’âme.

Rap et poésie, même apât, même débat mais pas de combat car on ne se bat pas avec les mots, on les laisse couler. Poème à la mer et rivière à voir.

Certains veulent écrire des chroniques avec de l’intelligence artificielle. Grand bien leur fasse mais que fera-ton alors de notre stupidité naturelle ? Minou j’ai pêté.

Alors voilà ma petite purge active, petite envolée verbale vers nulle part ailleurs qu’ici, ou là. Maintenant je peux penser croche.

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Indice: Chanteur américain boomer né dans les États de plus en plus désunis.

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Chronique dédiée à mon ami des mots nonos, Nanan Boy !
Gooooood moooooorning Niet Naaaaan.

Une réflexion au sujet de « NOUNOUNERIES ALPHABÊTIQUES »

  1. Anandgyan

    Oh! Quel large sourire ici avec ta chronique aux mille calembours;
    on s’y éclate à lire et les lignes et entre.

    Marci pour la joke avec le gars du E Street Band.

    B’en oui je peux « entendre » Robin Williams me saluer
    tel dans ce film quoiqu’ avec une adaptation de mise,
    une déformation exquise et du groove pour cet énième surnom.

    P.S. Des fois ça paraît qu’on ne se connait pas pas.

    😉

    Thanks for the bouquet of puns. Much fun!

    J’aime

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