
Quelle beauté qui réside dans et entre ces mots de Rumi, si on peut seulement se slacker le ponpon face au mot en D.
La vie, l’existence, le vent, l’essence, le courant, name it comme vous voulez si le mot en D vous donne du presbytère, euh, de l’urticaire. Car comment quelques lettres pourraient-elles contenir l’infini ?
Je crois sincèrement que lorsque nous faisons ce que l’on aime, ce qui nous passionne, quand on est tout à fait présent à ce que l’on fait, le mot en D vit automatiquement en nous, par nous, autour de nous. Et si pour quelque raison que ce soit, on ne peut faire tout à fait ce qui nous passionne, car pas toujours le cas du moins, faisons ce que doit avec présence et passion.
Comme chantait le chanteur: if you can’t be with the ones you love, love the ones you’re with. SI vous ne pouvez faire ce que vous aimeriez faire – en ce moment du moins – aimez ce que vous avez à faire, dixit le chroniqueur.
Faire ce que nous devons faire, ce que l’on a à faire avec passion et totalité, peu importe la tâche.
Certains balayeurs/ses sont des artistes.
Des laveurs/ses de vaisselle transforment cette tâche en art.
Des préposé(e)s aux bénéficiaires sont des vrai(e)s anges incarné(e)s.
D’ailleurs, lors de notre récent voyage en Arizona, dans un supermarché Safeway de Sedona, nous avons fait la rencontre d’un boucher/poissonnier qui chantait haut et fort derrière son comptoir. Un vrai show. Pur délice. Nettement meilleur que son poisson. Complètement fou et allumé. Et je me souviendrai de lui toute ma vie. Un vrai de vrai artiste de la présence.
Tassons-nous du chemin et faisons ce que la vie nous donne à faire pour le moment. Et si on n’aime pas, posons au moins un geste en direction de ce qui nous allume. Avec patience, alignement, persévérance, et persistance.
Transformons chacun de nos gestes en chorégraphie du moment, en fluidité incarnée, en grâce.
Et comme on dit, vidons notre tasse à chaque matin, ou en fait faisons-le dès le soir précédent pour dormir plus léger – pour entamer chaque journée frais, vierge, ouvert.
Car comme on dit, qu’est-ce qu’on fait quand il n’y a plus rien à faire ? On laisse Dieu faire. On se laisse faire. On se fait faire. Et on laisse la vie se déployer, l’existence couler, et le bon temps rouler.
Aho !
Hum….délicieuse celle-ci.
J’aimeJ’aime