FOND DU MENTAL

Le mental possède deux qualités : Celle qui ne fonctionne que dans le moment présent et l’autre qui roule à vide, toujours soit dans le passé ou dans l’avenir, mais jamais dans le moment présent.

– Ramesh S. Balsekar

Ah ce cher mental. Moteur de la pensée, filtre du flot pensant, contenant temporaire et véhicule par lequel passe les pensées.

Monumental, fondamental, menu mental qui prend parfois toute la place.

Eh mental. Avec ou sans trous de conscience.

Toujours actif le mental. Au réveil, en veille, comme dans le sommeil, d’où nos rêves.

Parfois présent, les deux pieds dans le grand now, alors créatif, inspiré et connecté au réel, avec CE moment. Mais aussi souvent passéiste, à ressasser vieux et bons ou mauvais souvenirs, ou en avance sur lui-même à se projeter dans un avenir qui n’est pas encore, et qui ne sera probablement jamais. Et souvent inquiétant.

Le terme anglais Mind, que l’on traduit parfois par esprit, mental, cerveau, intelligence, et conscience même, porte en lui-même à confusion de par sa propre détermination. On parle de quelque chose de central dans notre vie dans même savoir ce en quoi il consiste.

On définit parfois le mental comme : l’élément d’une personne qui lui permet d’être conscient du monde et de ses expériences, de penser et de ressentir; la faculté de conscience et de pensée. On l’associe souvent au cerveau, car c’est dans notre tête qu’il bourdonne le plus fort, là, juste derrière nos 3 yeux, mais il est plus que seulement ça. Il touche aussi à la conscience, à la perception du monde, aux sens et à leur interprétation.

Si le mental est un excellent serviteur, il est un pauvre maître, un tyrant même souvent. Pour plusieurs d’entre nous, à l’occasion mais souvent dans des situations extrêmes, il empoigne le volant et c’est alors lui qui mène, lui qui chauffe le char de la conscience.

Rien à faire pour lui résister. Qu’à l’accepter, qu’à l’observer, tenter de ralentir sa course folle qui peut parfois s’emballer quand la vie va trop vite. Et respirer, lentement mais sûrement, consciemment. Car la respiration permet de le dompter un peu ce cheval sauvage qui peut partir en tous les sens.

Pas mal tout passe par le mental, pas mal tout est modulé par ce super ordinateur central. Alors portons-lui soin et attention.

Et comme on dit en anglais: Never mind, ou pas de souci !

Une réflexion au sujet de « FOND DU MENTAL »

  1. Ravi

    le défi est de communiquer avec lui à partir du témoin, qui lui est zen et peut l’aider à faire le recul nécessaire, lâcher le passer, la réaction, l’image à protéger, le peur…… avec de l’entrainement il devient lentement docile

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