
Cette image dit tout. La légende n’aurait vraiment pas été nécessaire.
Car chacun(e) d’entre nous savons, chacun(e) de nous avons une tête et nous en portons une sur nos épaules. Comme nous en portons les conséquences dans notre corps, et dans nos vies entières. Quoi que certain(e)s la perdent à l’occasion.
Nous utilisions d’ailleurs l’expression avoir une tête sur les épaules pour signifier être raisonnable, équilibré(e), sensé(e). Une tête sur les épaules et l’estomac dans les talons.
Ah la tête.
On y emmagasine des connaissances, des croyances, des certitudes et on se retrouve ensuite à porter et transporter tout ce bagage. Pas surprenant que nous soyons épuisé(e)s. Et la plupart de nous n’avons pas de chariot. Et la charge est importante, même si on ne réalise plus toujours qu’on doive l’apporter en tous lieux, et la porter avec soi.
Souvent, on oppose le corps et la tête, en fait on oppose le coeur et la tête. On dit : être dans sa tête, comme si la tête ne faisait pas partie du corps. Si les deux sont des organes physiques, indispensables à notre vie d’humain(e), une pompe et un ordinateur portables, ils représentent en fait deux mondes, deux dimensions: celui de la raison et celui des émotions. Qui, la plupart du temps, s’opposent, se braquent un contre l’autre, perçoivent la vie autrement. Grand défi de les harmoniser.
Parfois, on nous recommande de se faire une tête, et parfois on l’a dure.
On s’identifie souvent tellement plus à la tête qu’au reste du corps. Pour cela que le concept de maladie mentale nous fait tellement peur, alors que la maladie du corps ne suscite pas autant de honte ni de gêne.
Pourtant, le coeur et la tête sont intimement liés, les deux font partie d’un système complexe. Parfois, c’est une idée ou une nouvelle qui rend le coeur lourd. Et à d’autres occasions, on a le coeur lourd sans trop savoir pourquoi, et on interprète la lourdeur avec notre tête, on lui donne un sens.
Peut-être qu’en dépit des promesses de l’intelligence artificielle, nous devrions chercher à retrouver notre intelligence naturelle ? Qui ne peut qu’être qu’un juste dosage de tête et de coeur. Plus facile à dire qu’à faire.
Même si les idées n’ont pas de poids en tant que tel, elles sont souvent lourdes, sombres et graves, comme dans le sens de la gravité; elles tirent souvent vers le bas.
On aime imaginer le pire, on prévoit les problèmes jusqu’à les créer parfois. Car la vie suit souvent l’imagination. Alors on doit faire attention avec quoi on nourrit sa tête. Comme notre coeur d’ailleurs. Car les deux ne font que répondre à ce à quoi on les nourrit.
En fait les idées sont non seulement lourdes, elles peuvent même nous rendent aveugles à ce qui est. Elles peuvent bloquer nos yeux, alourdir notre esprit, nous faire voir un monde qui n’existe pas, un monde de fiction créé de toutes pièces.
D’où l’expression : voir la vie avec les yeux du coeur peut-être ?
On a beau méditer, les observer et prendre une distance de ses pensées, elles tournent en boucle. Alors indispensable de ne pas trop les prendre au sérieux, pour du cash, et de les laisser rouler.
Alors, comme le bon temps, laissons nos pensées rouler.
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Ne voyez jamais le mal chez quelqu’un ~ voyez le bien.
Même quand la personne agit mal, essayez de trouver le bien.
Parce qu’il est impossible de trouver un homme qui n’a rien de bon en lui.
Et tout ce que vous voyez grandit en vous.
C’est le secret.
~Osho
Tout est dans la photo.
Ton texte fait rouler le tout.
Pourtant les 2 sont utiles…
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