CHRONIQUE SUR LE SUNDAY

Considère chaque journée comme une vie à part entière.
-Sénèque

Je n’ai pas l’habitude d’écrire le dimanche. Vieille habitude. Mais il est toujours plaisant et excitant – et un toutsipeu déstabilisant – de changer nos habitudes.

Le dimanche, habituellement, je flâne un peu au lit, puis je prépare ma méditation en musique et, souvent, je vais jouer dehors ensuite. Free day, journée gratuite.

Aujourd’hui, premier dimanche de février, je vais préparer ma méditation en musique et, ensuite, quelques ami(e)s viennent pour jouer dehors justement. On va faire un feu et aller dans la montagne. Mais auparavant, plutôt que de flâner dominicalement, allez hop ! tape tape ces quelques mots pour me surprendre, pour voir ce que cette citation de Sénèque fera sortir de moi.

Car en commençant chaque chronique, je ne sais jamais ce qui va sortir de ce corps, mains et coeur et tête inclus. J’aime écrire pour me transformer en boîte à surprises.

Ainsi, selon Sénèque, chaque journée constitue une vie en soi. Ça fait du sens. Car entre le lever et le coucher, du soleil et du corps, il existe un monde de possibilités, un univers de divers possibles, une foule de potentiels. Même si chaque journée a sa propre saveur, sa couleur propre.

Évidemment que selon notre horaire de travail et de vie, chaque journée se colorera différemment, chacune aura une teinte différente. Ou indifférenciée si on ne travaille pas, ou si on ne travaille plus si l’on est à la retraite ou au chômage. Et l’été, comme le temps des fêtes d’ailleurs, colore différemment le fil de chaque journée. Qu’un canevas chaque journée, la vivacité de la vie la colorera.

En général, autant le lundi est craint et redouté par plusieurs, car première journée d’une nouvelle semaine de travail (si on n’aime pas son travail car lorsqu’on fait ce que l’on aime pour gagner des sous, le lundi est plutôt source de joie, du moins plus neutre), autant le vendredi est voulu, attendu et espéré. Thanks God it’s flyday !

Et entre le lundi et le vendredi, trois jours de mi parcours, un peu semblables, dont mercredi est le coeur, le nombril de la semaine (expression de mon amie Tatie MF).

Comme on sait, chaque jour de la semaine est lié à un astre spécifique.
Lundi = Lune / Mardi = Mars / Mercredi = Mercure / Jeudi = Jupiter / Vendredi = Vénus / Samedi = Saturne alors que Dimanche est la cerise sur le Sunday, et lié au Soleil. Il serait intéressant d’étudier les caractéristiques de chaque et la source de la décision de nommer chaque en lien. Base scientifique ou religieuse ? Un peu des deux peut-être.

En général, le samedi est un jour apprécié de la plupart, un jour actif, un jour de courses, de ménage ou de lavage, ou le jour réservé aux activités physiques, en plein air.

Pour certaines personnes, le dimanche est la première journée de la semaine, connu jadis comme le jour du Seigneur. Alors que pour d’autres, dimanche est le dernier jour de la fin de semaine.

Et pour plusieurs, depuis l’enfance, dimanche est teinté d’une certaine lourdeur, d’une appréhension face au lundi. De plus, pour les plus expérimenté(e) de la vie d’entre nous, on devait aller à la messe le dimanche, ce qui n’était jamais une cerise. Même malgré l’avènement de la messe à Gogo dans les années 1970, qui était celle de 11 h ou de midi généralement selon les paroisses. Quoi ça une paroisse ? diront certain(e)s.

Chaque jour est une nouvelle vie, chaque jour est un monde nouveau, un univers de possibilités. Certaines que nous choisirons, d’autres qui nous tomberont dessus. Certaines qui nous surprendront, d’autres qu’on attend et prévoit.

Dans les mouvements anonymes, on recommande de vivre un jour à la fois. Mais si on voulait être pointilleux, on pourrait suggérer de vivre un moment à la fois car certaines journées en contiennent plusieurs. Une seconde à la fois, une minute à la fois, une heure à la fois, une respiration même.

Un pas à la fois, Mais toujours, chaque pas dans le foi. Le plus de confiance et de foi possible car comme l’orgasme, on ne peut faker la foi. On l’a ou on l’a pas. Mais si on ne l’a pas, on peut tout de même se pratiquer à la développer, à l’inviter. Et je crois sincèrement que ce n’est que par le coeur que passe la foi.

La tête prévoit, calcule et planifie alors que c’est dans le coeur que se cultive la foi, là qu’elle se féconde.

Alors en ce dimanche, jour du Seigneur, jours de Dame Nature, je vous souhaite que votre foi se porte bien. Je vous souhaite, comme à moi d’ailleurs, de faire confiance que ce qui doit arriver arrivera. Et que l’on soit capable de dire oui.

Car c’est dimanche après tout. Alors bon dimanche, bonne vie quoi.

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