À TOUTE PETITE ÉCHELLE

Ces jours-ci, lorsque je regarde le vaste monde, celui qui gravite autour de nous, de loin comme de moins, du moins ce que j’en perçois dans l’oeil des rares et divers médias que je consulte, plusieurs questions émergent. Des doutes aussi.

Alors que lorsque j’observe le petit monde, celui autour de moi peuplé d’arbres, de neige et de mes quelques ami(e)s et connaissances que je côtoie, toutes les réponses y sont. Une sorte de certitude existentielle. Ce qui est est ce qui est. Aussi simple que ça.

Par le biais du seul média social sur lequel je surfe pour garder contact avec mes ami(e)s de par le monde, je nous vois vivre en deux dimensions. Mais ce média me semble de plus en plus commandité et sponsorisé et je contemple de plus en plus l’idée de déserter. Tanné d’être bombardé d’offres exceptionnelles de toutes sortes – et de cours de guitare, car oui j’ai eu le malheur de cliquer une fois sur une telle offre.

Mais le contact avec les ami(e)s de toute ma vie m’y garde encore. Pour le moment. J’aime encore assez avoir de leurs nouvelles pour y rester.

Récemment, pendant 24 heures, j’ai été interdit de publier et de commenter. Et je ne sais même pas pourquoi. Pas grave. Pausa. Suis allé voir ailleurs. J’y surfe régulièrement pour apercevoir mon ptit monde mais je n’y publies à peu près rien d’autre que mes chroniques et ma musique de toute façon.

Ce qui m’a manqué le plus toutefois est le recours à la Messengerie. Car par là que je communique au jour le jour avec mes ami(e)s et connaissances et mes groupes de méditateurs/trices et les gens de notre petite église. Ma journée peut pas commencer tant que le facteur est pas passé, chantait mon poète préféré Sylvain dont c’est l’année depuis peu selon le calendrier chinois 😉

Cette brève pause m’a permis de décrocher un peu. Et de contempler l’idée de potentiellement fermer cette fenêtre virtuelle sur le monde. Car ce qui nous provient y est surtout négatif, alarmiste, catastrophique, entropique. Et de plus en plus une grande foire commerciale.

Sans nier que le monde, notre monde, soit en ébullition, aux prises avec de nombreux défis, et de nombreuses personnes vivant des drames chavirants et bouleversants, avons-nous besoin de tout savoir ? Car de toute façon, notre vue sera toujours partielle et biaisée selon ce que l’on consulte. Et on ne peut tout voir, trop grand le bazar désormais.

Ces temps-ci, il me semble plus que jamais que tout ce que nous pouvons faire pour prendre soin du vaste monde, c’est prendre soin de notre petit et faste monde. Le monde immédiat, celui autour de soi, le vrai monde. Et être vrai(e), sincère et honnête au coeur de ce petit monde.

Être à l’affut à savoir si on peut aider les personnes qui gravitent autour de nous, si on peut être de service. Semer l’amour et l’amitié, la vérité, la bienveillance, mot un peu trop utilisé à toutes sortes de sauces ces temps-ci semble-t-il. En particulier quand il est commandité. Faire des choses gratuitement, pour le seul plaisir de les faire, et, possiblement, d’aider autrui, nos soeurs et nos frères.

La vie est simple quand on la vit pleinement autour de soi. Quand on prend le temps de parler aux gens, de s’intéresser, d’écouter et de voir. Et de fermer quelques écoutilles.

On ne peut rien faire contre les grand mensonges – ou demies vérités et différentes perceptions de réalités multiples – mais on peut tout de même semer nos toutes petites vérités individuelles. Et cultiver les petits bonheurs ordinaires.

___
On devrait, chaque jour au moins, entendre une petite chanson, lire un bon poème, voir un beau tableau, et, s’il était possible, prononcer quelques paroles raisonnables.

– Johann Wolfgang von Goethe

___

Chaque jour, nous devrions trouver une bonne citation ou lire une bonne histoire ou avoir un bon échange avec un ami. Cela vous fortifiera contre la pauvreté, contre la mort, et même contre d’autres malheurs aussi.
– Sénèque

___
Juste quelques petites choses.
Une bonne citation pour commencer la matinée.
Une petite chanson pour commencer la journée de travail.
Un bon poème avec le déjeuner.
Une belle photo ensuite, et quelques mots raisonnables prononcés lors d’un dîner avec un bon ami ou un être cher.
Faites cela chaque jour, et cela vous rendra la vie heureuse.

– inconnu

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s