
Certain(e)s sont très enthousiastes face à l’émergence des multiples fonctionnalités des divers programmes d’intelligence artificielle (IA). D’autres, au contraire, sont inquiets face à l’avenir de notre humanité avec la montée de cette technologie. On dit d’ailleurs que l’IA, avec ses multiples algorithmes et programmes prédictifs, nous connait mieux que nous-même. Possible.
Certains demandent alors à quoi nous servirons désormais si les machines can do the thinking ?
À quoi avons-nous servi jusqu’à maintenant ? Et à quoi servons-nous en ce moment même pourrait-on leur répondre ?
En bref, quel est le sens de notre existence ?
Petites questions banales en ce matin tout blanc.
Selon ce que je perçois, et ma connaissance en ce sens est très limitée, l’intelligence artificielle est principalement un super mental qui peut collecter, rassembler et traiter une somme astronomique de data et faire des liens, pour éventuellement produire du contenu de façon encore plus performante que l’humain.
Ainsi, que nous restera-t-il à faire ? Cela si la nature permet à l’humanité de continuer.
Tout simplement être peut-être. Apprendre à être, ou plutôt ré-apprendre. Dans toute la simplicité de notre être. Dans toute notre capacité d’être présent, tout simplement, mais dans toute notre présence. Et d’exister. Et de le réaliser.
Ces temps-ci, nous sommes nombreux à nous questionner face à notre avenir, l’avenir des humain(e)s, comme celui de la planète sur laquelle on vit. Avenir plus qu’incertain admettons-le.
Alors quoi faire devant cette grande incertitude ?
Rien peut-être. Rien d’autre que d’apprendre à être présent, exister, naturellement, tout simplement. Dans cette existence qui semble devenir de plus en plus complexe, et polarisée, il semble plus que pertinent de ré-apprendre la simplicité, la collégialité, la neutralité, la naturalité.
Facile à dire et grand défi à (ne pas) faire.
Et peut-être qu’avant de penser à créer une nouvelle réalité, il importe de laisser aller celle dans laquelle on pensait vivre jusqu’à maintenant, du moins notre conception de celle-ci. Peut-être qu’on doit simplement vider sa tasse et faire âme, peau et croyances neuves. Un petit reset personnel et collectif.

Ci-bas, un magnifique arrangement de mots de la part de Leonard Jacobson qui peut éclairer la dynamique actuelle :
De nos jours, très peu de gens sont prêts à accepter le moment présent tel qu’il est.
Ils/elles recherchent le «big bang» et veulent être éclairé(e)s.
Ils/elles veulent le bonheur et l’extase.
Mais tout cela est conduit par l’ego, qui n’est jamais satisfait de la façon dont sont les choses et en veut toujours plus.
Être vraiment éveillé(e) est en fait très ordinaire.
Cela signifie simplement que vous êtes ici comme les arbres sont ici.
Vous êtes ici comme les fleurs sont ici.
C’est tout.
Vous êtes ici, plutôt que perdu(e) «ailleurs».
Au fur et à mesure que vous vous détendez et que vous approfondissez le moment présent, aussi ordinaire qu’il paraisse, alors lentement et doucement les niveaux plus profonds de Présence s’ouvriront.
Les trésors cachés seront révélés.
Vous ne pouvez rien retenir.
Vous ne pouvez rien chercher.
Tout ce que vous pouvez faire est de vous détendre dans le moment présent et d’accepter le moment présent tel qu’il est.
Honorez le moment présent comme la vérité de la vie et la porte vers Dieu, et il révélera ses trésors cachés…
Dieu ne peut pas être connu avec le mental.
Dieu ne peut être ni compris ni défini.
Le mieux que le mental puisse faire est de croire en Dieu.
Mais croire en Dieu est un bien piètre substitut pour connaître Dieu à travers votre propre expérience directe.
Et une fois que vous savez, il n’y a pas besoin de croire.
Pour moi, Dieu est la Présence silencieuse au cœur même de toute chose présente.
Dieu est réel.
Dieu est ici maintenant.
Mais nous ne le sommes pas.
Nous sommes devenus absorbés dans le monde passé et futur de l’esprit.
Si vous voulez faire l’expérience de la Présence vivante de Dieu dans toutes les choses présentes, vous devrez venir là où est Dieu.
Vous devrez sortir du mental et devenir présent(e).
Lorsque nous deviendrons pleinement présent(e)s, nous commencerons à ressentir la Présence qui est en tout.
Cette Présence est ce que j’entends par Dieu, et cela se reflète dans l’expression Dieu est omniprésent.
– Leonard Jacobson, Liberating Jesus: What Would Jesus Say If He Returned Today ?
via Joan Tollifson
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