
– Krishnamurti, the only revolution
Ah le silence. Ce cher silence. Ce silence extérieur comme intérieur qui a tendance à disparaître au sein de nos bruyantes sociétés.
En ville, il est déjà pratiquement inexistant. Ici, en forêt, on le perçoit parfois dans le cadre de nos longues marches.
Mais en fait, le silence n’existe à peu près plus dans l’absolu. Car nos oreilles sont toujours bouchées, pleines des bruits de notre mental qui tourne en boucle, de jour comme de nuit en rêves. Comme nos yeux d’ailleurs.
Quand on s’assoit en silence, on observe surtout les bruits de notre mental. Et parfois le battement de notre coeur, ou le son de l’air qui entre et sort de notre nez et/ou de notre bouche. Même si dans le lointain background, dedans comme dehors, le silence est toujours là qui résonne. Et pour l’entendre, le sentir et le ressentir, on doit faire ralentir les pensées, les battements de notre coeur, comme notre respiration. Diminuer le mouvement.
Et parfois, une fois de temps en temps, euréka, on le perçoit, présent, juste ici, là dans notre coeur et dans notre tête.
Mais trop rarement prend-on le temps de l’écouter, de se mettre dans une disposition adéquate pour l’inviter dans notre vie. Car si Dieu existe et qu’il/elle nous parle, c’est probablement par le silence que les messages doivent passer, filtrer. Pour détourner le mental et ses multiples croyances et constructions.
On préfère en général faire défiler les posts FB, nos faces et nos yeux rivés à l’écran, ou lire les (mauvaises) nouvelles en continu, et se remplir des bruits du monde.
Étrange que l’on ne puisse plus cultiver le silence, que l’on ne le veuille plus, nous, bêtes sociales busy busy, entourées et noyées des bruits de nos mondes internes et externes.
Pourtant, c’est ce silence qui règne toujours, omniprésent, derrière les bruits des divers mondes, derrière le déroulement de nos infinies pensées, au coeur de notre coeur.
Mais pour que puisse résonner le grand silence en nous, il faut tout d’abord le cultiver en soi, l’inviter. Afin qu’il résonne à une fréquence similaire au nôtre, s’harmoniser. Mais pour cela, il faut se poser, se reposer, ralentir, arrêter, et écouter, s’écouter.
Le silence absolu n’est possiblement – probablement ? – pas un but atteignable, mais on peut chercher à y tendre.
Salut sacré silence !
Sagrado Silêncio
par Padrinho Ze Ricardo, Hymne # 20, Hinario Harmonia Cosmica
https://www.ceudodedodedeus.org.br/site/br/node/189
Sagrado Silêncio (Silence sacré)
Sagrado Refúgio (Refuge sacré)
Sagrada Fonte (Fontaine Sacrée)
De amor e luz (d’amour et de lumière)
Sagrado vazio (Vide sacré)
Sagrado infinito (Infini Sacré)
Onde está tudo (Où tout est)
O que é mais sagrado (Ce qu’il y a qu’il y a de plus sacré)
Suprema realidade (Réalité suprême)
Sagrado Pai (Saint Père)
Sagrada Mãe (Sainte Mère)
Suprema realidade (Réalité Suprême)
Eterno Pai (Père Éternel)
Eterna Mãe (Mère Éternelle)
Sagrado silêncio (Silence Sacré)
___
Ces chroniques vous sont offertes gratuitement, de bon coeur, et par pur plaisir d’écriture de ma part.
Si vous appréciez les mots postés ici, et si vous le pouvez, merci de contribuer par quelques dollars aux frais requis afin qu’aucune publicité n’apparaisse sur ce blogue par un don à la mesure de votre régularité de lecture et votre capacité de contribuer via interac @ atisupino@gmail.com /// Merci de considérer.
Pour toute contribution de 20 $ ou plus, vous obtiendrez une copie électronique de mon récit autobiographique à venir en 2023, intitulé «La petite vie d’un gars ordinaire» – À la rencontre de gens extra ordinaires
Belle musique. Un petit coucou à Ravi et Marika.
J’aimeJ’aime
leur ferai message
J’aimeJ’aime
J’aime le silence autant que j’aime la musique.
L’amour ?
C’est la divine danse entre les deux.
Merci bro !
J’aimeJ’aime
dring dring shut shut
J’aimeJ’aime