SE LOVER DE BONHEUR

La semaine dernière, je suis tombé – ou est-ce elle qui m’a trouvé ? – sur la superbe expression se lever de bonheur. Bravo à la personne – inconnue de moi – qui a trouvé ce brillant petit twist de mots.

Et en twistant un peu plus, autrement, on pourrait aussi dire le traditionnel se lever de bonne heure (habitude qui me rend très heureux personnellement) et/ou s’élever de bonheur, car le bonheur élève en effet. Sans oublier élève de bonheur car le bonheur est un constant apprentissage et, nous, d’éternels apprentis sages.

Pour finalement arriver à : se lover de bonheur, comme dans le titre de cette chronique. Comme dans les synonymes de se lover, soit s’enrouler, se pelotonner, se ramasser, se recroqueviller, se réfugier même dans le bonheur.

Comme dans choisir d’être heureux/se, comme dans voir le monde avec du bonheur plein les yeux. Oui, oui, cette moitié pleine de l’universel verre d’eau, source de vie, ou de votre breuvage préféré.

Souvent, je me dis que le bonheur est une décision. Je crois sincèrement que l’on peut décider d’être heureux/se. Du moins de plus en plus. D’être de moins en moins dérangé(e) par l’extérieur, d’accepter ce qui est. D’être le plus heureux possible en fonction des circonstances. Tout en sachant que certaines chimies corporelles, comme les capacités intellectuelles ou les expériences antérieures peuvent affecter les conditions de certain(e)s et limiter l’appréciation de la vie, donc le bonheur. Mais en général, je crois que pour la majorité d’entre nous, on peut décider d’être heureux/ses.

Peu importe les événements de la vie qui nous arrivent, qui nous bouleversent, nous frappent ou nous tombent dessus, on peut dire oui et faire avec. Même quand la vie est difficile, même quand on doit pédaler avec le vent dans la face, même quand certain(e)s autruis nous cherchent et nous trouvent, on peut répondre au lieu de réagir.

Je pense qu’il est possible, peu importe les situations, de trouver un certain fun, si non un fun certain, dans quelconque situation que nous sommes amenés à vivre. Comme il y a des gens riches qui sont malheureux, certaines personnes plus pauvres rayonnent.

Bien sûr que certain(e)s vivent des situations difficiles parfois, d’autres carrément des épreuves quasi insurmontables. Et évidemment que ça nous prend la base pour trouver une certaine aisance de vivre, mais le bonheur me semble une décision qui relève toujours principalement de soi. Ce qui n’empêchera pas, ni n’évitera par moments, que notre coeur se brise, que certaines contrariétés nous atteignent, ou que nous rencontrions certaines nuits sombres de l’âme. Tout cela fait partie de la vie. Comme du bonheur. Car le bonheur est davantage une attitude qu’une condition permanente.

Au final, je crois que la façon dont on réagit aux divers événements que la vie nous envoie nous appartient. Si on apprend à ne pas réagir, pour simplement répondre, on peut toujours trouver et faire sens des événements.

Pour avoir longtemps chercher la grande lumière permanente, la libération ultime, pour ne pas dire l’illumination, la sagesse du temps qui passe m’apprend un peu plus à chaque jour que peu importe les situations de la vie, je peux décider de choisir d’être heureux. Du moins de toujours viser le bonheur. En m’y blottissant, en regardant la vie avec du bonheur dans la face. Et en le partageant, en voulant ce qui est le mieux pour moi, mais aussi et autant pour les autres.

Car le bonheur croit avec le partage.

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Vous méritez tout le bonheur que vous pouvez imaginer, mais le fait est que tout ce que vous croyez mériter est ce que vous obtiendrez, et vous en êtes entièrement responsable.
– Bashar
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Aux niveaux inférieurs de conscience, il n’y a pas de solutions,
Aux niveaux supérieurs, il n’y a aucun problème
– Dr Roberto Assagiolli, psychologue italien

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Il n’y a que deux choses qui ont un sens dans la vie: l’une est la méditation, l’autre est l’amour. Soit vous méditez pour que l’amour puisse grandir, soit vous aimez pour que la méditation puisse grandir; ça fonctionne dans les deux sens.
– Osho

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