
1- ne veux jamais créer de remous / prêt à faire des vagues s’il le faut
2- ne veux pas offusquer personne / dédié à faire ce qui est juste
3- a peur de dénoncer des actions injustes / prêt à dénoncer l’injustice et à prendre position
4- veux être aimé à tout prix / veux être surtout juste et droit
En général, la plupart d’entre nous voulons être gentil(le), délicat(e) et attentionné(e) envers autrui. D’autres valorisent plutôt être intègres, vrai(e)s et sincères. Quitte à déplaire et déranger parfois, à froisser même s’il et quand il le faut. Pas d’omelettes sans oeufs brisés, sauf pour les véganes. Mais tant de sensibilités diverses ces jours-ci.
On dit qu’on ne peut plus rien dire de nos jours. Pourtant, on n’a jamais eu autant de tribunes pour exprimer cette impossibilité de dire quoi que ce soit. L’un explique peut-être l’autre. Ou vice et versa. Ou pas.
Pas toujours facile d’être simplement soi-même, vrai(e) et intègre et de dire ce que l’on a à dire sans froisser quiconque, ou sans se mettre personne à dos. On dit que tout se dit, mais que tout est dans la manière. Mais tant de manières de dire. Ou ne pas dire.
Comme l’affirme le fameux inconnu – ou en est-ce une fameuse ? – l’honnêteté sans bonté est brutalité, et la bonté sans honnêteté est manipulation.

La ligne est pourtant mince entre les deux. Entre bonté et gentillesse d’un côté, et transparence et honnêteté de l’autre. Entre retenue et fluidité, entre réserve et lâcher lousse, entre contenir et tout dire.
Il n’existe pourtant pas de dualité claire entre être gentil(le) et être intègre et sincère. Tout est dans la manière, la manière de dire, le soin. Le ton, l’intention derrière ce qui est dit. Et à qui on parle. Comme quand on le dit. Tout se joue en contexte.
Vivre en société implique de trouver l’équilibre entre être vrai(e) et exprimer librement et ouvertement ce que l’on a à dire, dire ce que l’on veut et doit dire, sans blesser ni (trop) froisser, et savoir où et quand se taire car comme disent aussi les autres fameux inconnu(e)s, on doit choisir ses batailles.
On dit aussi que toute vérité n’est pas bonne à dire, alors que le concept même de vérité – élastique s’il en est un – est à définir et à préciser sans cesse. Les vérités des un(e)s sont les mensonges des autres alors que certains doutent de tout et que d’autres ne sont certains de rien. Et les mots ont tant de sens. Et parfois pas, parfois trop.
De plus, il y a des vérités personnelles, des bouts d’objectivité qui nous appartiennent tous et toutes et pour lesquels on est prêt(e) à se défendre, et à se battre même. Et d’autres que l’on peut laisser aller, qu’on peut laisser glisser.
MA vérité, LA vérité.
En ce début de nouvelle année, voici un enjeu autour duquel je continuerai d‘étudier et d’expérimenter.
Je ne me souviens pas dans quel livre d’Osho j’ai lu ce petit bout de phrase: « Truth is; you don’t have to fight for it. » quoique je m’en souviens jusqu’à aujourd hui.
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truth is, so are we…
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