
En cette fin d’année, ni bilan du passé, ni résolution pour l’avenir de l’autre côté de votre écran.
Simplement un temps d’arrêt, un temps d’observation, un temps de contemplation, et ultimement, et par-dessus tout, un temps d’appréciation. Appréciation de ce qui est, de la chance que l’on a, que dis-je du grand luxe dans lequel on vit vous et moi.
Et l’étape normale quand on apprécie autant est de considérer comment on peut partager cette chance et cette immense opportunité dans laquelle on vit, comment on peut en faire profiter autrui. Car jouir de la vie c’est bien, mais partager cette appréciation de la chance que l’on a fait croître cette appréciation, la répand par le monde. Et on sait que c’est le don qui satisfait le plus, souvent plus que recevoir.
On dit d’ailleurs que lorsque l’on quittera ce monde, on ne pourra pas apporter avec soi ce que l’on a reçu au cours de cette vie, seulement ce que l’on a donné et partagé. Alors peut-être une bonne idée d’apprendre à donner et à partager dès maintenant ? Car on ne sais jamais en cette grande et petite vie.
Contemplation de la nature qui est si féérique autour d’ici.

Appréciation pour la chance que l’on a de vivre ici. Au chaud, en paix, nourri(e) logé(e) chauffé(e), avec de l’air et de l’eau purs à respirer et boire. Avec un corps qui fonctionne malgré l’usure de temps qui nous passe dessus. Et avec la liberté de répondre du mieux qu’on peut et veut aux événements de la vie. Notre plus grande justice dit-on.
Et observation de ce mental que j’ai tant voulu faire arrêter de rouler pendant si longtemps. Désormais, j’apprends simplement à l’observer faire sa job de mental. Sans me battre, sans forcer, sans effort.
Et ci-bas, Osho en parle merveilleusement bien.
À tout de suite, pour encore plus de présents du présent.