
OK j’avoue: la neige de novembre est plus facile à apprécier que celle d’avril.
Plus facile d’être un enfant devant ces pellicules de Dieu qui tombent du ciel pour les premières fois en ce début d’hiver.
Les gens qui vivent au sud ne savent ce que ces premiers flocons annoncent. Les ours n’ont plus.
Comme les gens de la campagne apprécient probablement autrement cette eau sous forme légère mais non moins réelle que ceux de la ville car la neige y est là-bas plus dérangeante.
Première neige ici donc. Et on repart pour un autre tour de carré aux dates. Notre appréciation de cette légère matière des anges va changer au fil de l’hiver, ce long hiver qui va durer jusqu’à ce que l’ours se réveille. Pas fou lui finalement.
Certains apprécient la neige, d’autres pas, et une grosse gang se situent entre les deux. Avec un taux d’appréciation qui va fluctuer au fil des jours, semaines et mois.
Mais au fond, notre attitude envers la neige est fort probablement la même que celle envers la vie en générale, à quelques exceptions près. Car il en va de notre appréciation de la neige comme du reste. En bonne partie du moins. Que se disait-on hier au juste ?
La sérénité d’accepter les choses que l’on ne peut changer, le courage de changer les choses que l’on peut et la sagesse d’en connaître la différence.
Ah oui c’est ça.
En vivant ici, on ne peut qu’apprécier la neige et l’hiver, sinon les prochains mois seront longs et pénibles. En y marchant, en y jouant, en l’acceptant et en se faisant une tête qu’elle est ici pour rester, un bon bout du moins. Welcome l’hiver !
Ça ou déménager dans le sud.
Ou encore faire comme l’ours.
Allez, bon nouvel hiver à nous tous et toutes. Et floush et floush.