CLASSE NATURE

Nous sommes des feuilles et la vie, notre arbre. Soit on craint la chute, soit on se prépare à danser. Avec crainte ou confiance.

Si on l’observe avec attention, la nature et ses divers éléments ont beaucoup à nous apprendre, sans même vouloir nous enseigner. Simplement en étant. Tout naturellement. Pour peu qu’on observe, et qu’on porte attention. La beauté de vivre en forêt. La classe est grande ouverte. Et se déploie sous nos yeux.

Ici, en ce moment, dans nos contrées du Nord, l’automne nous enseigne le grand lâcher prise. Pendant qu’on se prépare, comme l’ours, à recevoir le grand manteau blanc.

Comme on sait que toutes les rivières se rendent à la mer éventuellement, que les feuilles partent et reviennent, que l’air autant que le bois sont requis pour alimenter le feu, on sait aussi que la vie est une suite de cycle et de saisons. Il nous reste seulement à l’intégrer dans notre corps, à le réaliser pleinement, à le rendre réel et à le saisir existentiellement. La job d’une vie.

Donc ce matin, ces quelques mots pour dire merci aux éléments, à l’air, au feu, à l’eau et à la terre pour les leçons fondamentales de la vie. Ils sont ici, et nous montrent le chemin, la voie. Depuis toujours et à tout jamais.

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Le feu de l’esprit – lui donner une matière à brûler

Le bois que l’on utilise pour faire du feu est appelé du bois mort.
Ces branches ternes, noires, tordues, le feu les transforme en lumière, en chaleur, en énergie.
Vous direz : « Nous savons cela, mais en quoi ces branches nous concernent-elles ? »
Elles vous concernent parce que, symboliquement, elles existent aussi en vous.
En vous aussi, vous avez accumulé du bois mort qui n’attend que d’être brûlé…
Toutes les tendances égoïstes, passionnelles, toutes les manifestations de votre nature inférieure sont comme du bois mort. Faites-les brûler au feu de l’esprit, au feu de l’amour divin, et elles aussi produiront lumière, chaleur et vie.

Le feu nous enseigne qu’il y a partout une matière à brûler.
Regardez encore : dans les églises on allume des bougies et des cierges.
S’ils servaient seulement à l’éclairage, depuis la découverte de l’électricité ils n’auraient plus d’utilité.
Mais puisqu’un tel rite a été conservé, il est bon d’en approfondir le sens : à l’image de cette cire qui se consume pour entretenir la flamme, nous aussi nous devons brûler une matière en nous afin d’entretenir notre lumière intérieure.

– Omraam Mikhaël Aïvanhov via Sol Ange

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