HUMILITÉ COMPASSIONNÉE

Si, dans nos descentes, nous pouvons nous rappeler, avec compassion, que nos faiblesses font partie de notre expérience d’humanité commune, alors ces expériences deviennent des passages d’unité plutôt que d’isolement. – Dr Kristin Neff

Durant notre existence, nous connaissons tous et toutes des passages étroits, serrés, périlleux. Certain(e) plus que d’autres, plus souvent, plus intenses, plus marquants. Certain(e)s vivent des vies tranquilles, d’autres des épopées surprenantes. Certain(e)s s’en sortent mieux que d’autres, d’autres pas.

Nous naissons tous et toutes avec des aptitudes différentes, avec des conditions particulières, et chacun(e) de nous passe par des expériences uniques et variées au cours de notre route personnelle. Mais malgré l’unicité de nos expériences personnelles, nous sommes tous et toutes unies dans une même humanité, pour peu que l’on veuille s’en souvenir.

Parfois on tombe, parfois on vole, parfois on danse et d’autres fois on rampe à peine et on peine à se maintenir sur la route.

Et à certains moments, tout s’embrouille et on doit arrêter, on doit s’arrêter. Ou c’est la vie que le fera parfois quand on ne peut ou ne veut le faire soi-même.

On dit qu’une grave crise de santé mentale nous affecte collectivement ces temps-ci.

Oui, peut-être qu’en effet nos ptites têtes spinnent sur elles-mêmes et dans le vide à l’occasion, ce qui nous déconnecte du reste, du grand tout. Devant l’incertitude, il est parfois difficile de faire sens, de trouver du réconfort.

Certain(e)s d’entre nous, par moments, même bien entouré(e)s, n’arrivent parfois plus à faire sens de cette grande galère humaine et il arrive que l’on sombre pour un moment. Nul(le) n’est à l’abri de ces récifs intérieurs, souvent déclenchés par l’extérieur. Ni vous ni moi, ni toi ni nous.

Si on garde en tête que nous sommes tous et toutes égaux devant l’adversité, tous et toutes vulnérables en notre humanité, alors la faiblesse ou la chute de l’un(e) devient leçon pour tous et toutes et occasion de soutien et d’empathie.

Et plutôt que de vouloir réussir à tous prix chacun(e)s pour soi, le but primordial consiste à nous tenir uni(e)s, à se soutenir. Si on pouvait seulement se préoccuper davantage les un(e)s des autres, ce soutien commun deviendrait un grand filet de sécurité humaine et sociale.

Nous avons déjà une telle base de soutien en cette partie du monde. Même si on dit qu’elle n’est plus ce qu’elle était, il est encore remarquable que les plus vulnérables d’entre nous soient encore reçu et pris en charge quand la tempête gronde en eux.

En ce sens, quiconque a déjà côtoyé un refuge pour gens en grande transition ne peut qu’être reconnaissant(e) pour le personnel qui prend soin de ceux et celles d’entre nous qui ont besoin d’un soutien, qu’il soit permanent ou temporaire.

Peut-être qu’elle est là la grande leçon que nous devons apprendre en ces temps tumultueux, et même tueurs pour certain(e)s. Prendre soin les un(e)s des autres, en commençant par soi-même évidemment, mais en ne s’arrêtant pas là car que le début. En appliquant cet amour propre au reste de nos frères et soeurs.

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Dans une voie de compassion, on ne médite jamais pour soi-même – ce serait limiter les bienfaits de la méditation – mais pour le bien de tous. Le plus utile, c’est d’apaiser notre mental. Si nous sommes réellement en paix, un lieu au moins dans le monde est en paix, et l’apaisement de notre esprit se communique à tous les vivants et à la société en général.

Avant de vouloir «faire du bien» aux autres – on verra toute l’ambiguïté de cette expression – il faut savoir dans quel esprit on le fait. L’enseignement des Traditions nous rend attentifs à l’état de notre esprit, à sa vigilance. Nos intentions et nos vœux peuvent être les meilleurs du monde, ils ne suffiront pas si notre esprit n’est pas clarifié, pacifié ; si on utilise un instrument juste avec un esprit faux, il fonctionne de façon fausse.

Il est important de ne jamais séparer l’amour et la connaissance, la compassion et la sagesse ; une sagesse sans compassion reste fermée sur elle-même et ne porte pas de fruits, une compassion sans sagesse est folie et source de souffrance.

– Jean-Yves Leloup, La Montagne dans l’Océan, Albin Michel, via Samano

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Le chamane parle :

Une grande part de ton pouvoir vient du lien que tu entretiens avec les animaux et la nature.

Si tu restes enfermé trop longtemps au-dedans de ta demeure tu t’éteins, mais si tu vas à l’extérieur, en respirant délicatement, tu retrouveras ton pouvoir personnel.

Ce simple mouvement réveillera ta nature magique et spirituelle endormie.

Permets à la lumière du soleil, de la lune et des étoiles de faire émerger tes mémoires anciennes qui sont restés en veilleuses. Souviens-toi de l’époque de tes pouvoirs magiques et utilise les pour le bien de la planète et des gens.

Reprends ta mission de départ et crois en toi et en ton lien divin… Nous avons besoin de toi, de tes dons et de ton service pour faire avancer plus vite l’émergence de la Nouvelle Terre ici-bas !

Merci de t’éveiller à ton toi-même.

Rebekkah La Louve Chamane via Robert Potvin


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