L’INSOUTENABLE LOURDEUR DE L’ÊTRE

Certaines personnes perdent parfois – et/ou ont perdu – le feu sacré comme le consacre l’expression. Des gens qui ne savent plus pourquoi vivre, ni où aller. Certaines personnes qui ne savent plus pourquoi ils ou elles devraient continuer sur cette route d’humain.

Et en même temps, la vie ne se termine pas toujours simplement comme ça, parce qu’on le souhaite. Oh ! bien sûr, certain(e)s sont proactifs en ce sens et qui nous sommes-nous pour juger ? Car lorsque la souffrance est trop intense, parfois elle devient intolérable.

L’insoutenable lourdeur de l’être disait le poète, ou vice-versa.

Parfois c’est nous qui filons un mauvais coton, parfois une personne près de nous. Parfois ce sont ami(e)s ou connaissances, parfois des membres de notre famille.

La vie est une grande roue dans et devant laquelle nous sommes tous et toutes égos.

Et le hasard, ou les choses de la vie, nous frappent de façon aléatoire et sans discriminer, sans s’annoncer. Certain(e)s l’ont plus facile que d’autres, d’autres plus dure que certain(e)s.

Mais comment faire pour rallumer la flamme ? La sienne comme celle d’autrui.

Quoi se dire à soi-même quand notre âme se perd au fond de soi ? Et qu’elle tourne en rond, qu’elle spinne sur elle-même.

J’imagine que l’on a tous et toutes nos façons d’être et de faire, tous et toutes nos stratégies d’adaptation face à l’adversité, qu’elle soit interne ou externe.

Qu’on ait médité, qu’on se soit r’viré les entrailles à la recherche de soi, ou de Dieu, nous sommes tous susceptibles de tomber dans une craque en soi, toutes candidat(e)s à devoir explorer et investiguer nos tréfonds les plus profonds par moments. Un moment donné, une fois de temps en temps, ou plus régulièrement, c’est selon. C’est ce qui fait de nous des humains à part entière, des esprits incarnés à la recherche des leçons d’humanité.

C’est probablement cette lourdeur qui nous fait tant chercher la légèreté.

Alors ce matin, en toute impuissance et avec le feu au coeur, quelques mots de simplicité et d’humanité, quelques flammes d’espoir tapées à mon clavier, extension de ce coeur humain qui bat en moi comme en chacun(e) de nous, quelques flammèches d’empathie et de compassion via wifi vers l’invisible vers ceux et celles qui souffrent, ceux et celles qui cherchent une porte de sortie, ceux et celles qui désirent si ardemment que cette parfois presqu’intolérable souffrance – visible ou invisible – s’allège. Et que la flamme de vie se rallume.

Vers vous tous et toutes, et moi et toi, je nous souhaite patience, acceptation et courage pour passer au-travers les tempêtes de l’âme et du coeur. Pas grand chose que l’on puisse dire ou faire quand de tels nuages se posent sur notre coeur et sur notre esprit. Qu’être et accompagner, qu’accepter et ressentir. Et un peu de vent.

Mais peut-être que le simple fait de savoir que nous partageons tous et toutes cette souffrance, comme la capacité de la laisser nous traverser pour qu’elle puisse éventuellement emporter avec elle nos vieilles histoires, nos mémoires périmées, nos expériences pas encore complètement intégrées, puisse être un baume dans l’invisible.

Car comme on dit, en tant qu’humain, la douleur est inévitable, mais la souffrance optionnelle. Que nous puissions tous et toutes en découvrir la différence.

___
Que tous les être soient heureux, comblés et épanouis.
Que tous les êtres redeviennent sains et unifiés,
Que tous leurs désirs et besoins soient satisfaits.
Que tous soient protégés du mal et libérés de la peur.
Que tous les êtres jouissent du bien-être et de la paix intérieure.
Que tous trouvent l’éveil, la délivrance et la liberté.
Que vienne la paix en ce monde et dans l’univers entier.

Gaté Gaté Pragaté Parasamgaté Bodhi Svaha.

Amicalement

___

Ne demande jamais ton chemin à celui qui sait. Tu pourrais ne pas te perdre.
– Simone Bernard-Dupré

3 réflexions au sujet de « L’INSOUTENABLE LOURDEUR DE L’ÊTRE »

  1. René B.

    Bonjour Ati,
    La vie est une grande roue dans laquelle nous sommes tous et toutes égos. Une autre phrase choc!
    Tous égos : plus grand obstacle à la communication, mais tout de même tous habités d’un désir de fusion. Dur dur d’être un humain… Merci et bonne journée.

    J’aime

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