
– Abraham Hicks
En fait, face à notre passé, les choses sont relativement simples.
Soit on l’embrasse, soit on le rebrasse, c’est pour la rime. Câline.

Moi maintenant & moi plus jeune.
Mais comme la vie est bien faite, ou pas selon certains, impossible de refaire le passé. Quoi que certain(e)s s’essaient, et aiment bien brasser la vieille schnout, aussi inutile cela soit-il. Chacun ses choix. Chacun ses hobbies. Chacun ses préférences.
Embrasser ou rebrasser son passé ? Telle est toute une question qui n’en est pas vraiment une.
Toujours notre choix, selon nos capacités du moment.
On voit couramment dans l’air du temps actuel, notamment chez certains plus vieux, ce réflexe qui consiste à vouloir revenir au bon vieux temps. Make the good old days great again. Revenir au connu, au confortable, aux bonnes vieilles habitudes. Pour bâtir l’avenir à partir des ressources du passé. Bon chance.
Avons-nous vraiment le choix de ne pas apprécier ce qui a été car ça nous a mené ici et à qui nous sommes maintenant ?
Comme le moment présent n’est qu’un pas sur une trajectoire en déploiement, notre passé nous a mené à ici, à maintenant. Ici et maintenant, en route vers ailleurs. Un pas à la fois.
Et chaque pas compte. Comme chaque pas ne peut que se faire et prendre place dans le moment actuel. Le pont, la rivière et etc. On peut apprécier ce qui s’est passé jadis, ou regretter, souhaiter autrement, avoir des remords. C’est le même prix. Et toujours notre choix, que notre choix à nous. Même si le choix de rien d’autre que d’accepter ce qui a été, et de faire avec.
On peut aimer se faire souffrir inutilement. Ou le faire par habitude. Mais vient un moment où l’on réalise que c’est tout à fait inutile. Mais il faut que leçon s’acquiert et le temps ne peut que prendre son temps.
On peut revoir son passé pour en tirer des leçons, ou pour alimenter les regrets.
Mais une chose est certaine, les périodes les plus souffrantes sont souvent les plus riches si on décide d’y puiser les trésors cachés dans la bouette. Mais pour cela, il faut oser se salir les mains, et le reste de son être.
Il faut oser être lucide et reconnaître ses erreurs, erreurs qui n’en sont jamais vraiment de toute façon. Que des occasions d’apprendre, que des leçons déguisées en épreuves.
Parfois, quand la tempête frappe de plein fouet, il est bien difficile de saisir les leçons. Alors on doit parfois se tenir après quelque chose de stable, boucher son nez et ronger son frein un certain temps jusqu’à ce que les choses soient plus calmes et que la vie nous révèle les leçons à tirer. Éventuellement.
C’est souvent avec l’âge et le temps qui passe que l’on apprend cela, lentement et pas si sûrement que ça du tout. Car ça nous prend souvent de multiples crises pour apprendre, pour comprendre. Mais avec foi et persévérance, on finit par y arriver.
Smack smack cher passé.
___
Avec les mains sur mon cœur.
J’invoque ma capacité à aimer et à me laisser aimer.
J’invoque ma capacité à rêver de nouveaux rêves, à les nourrir et à les voir naître.
J’invoque ma capacité à rire.
J’invoque mon droit d’être humain, imparfait, et de faire des erreurs.
J’invoque mon désir d’approfondir et de découvrir mes déserts et oasis intérieurs.
J’invoque mon talent pour nourrir mon âme et lui donner tout ce dont elle a besoin.
J’invoque mon feu, ma passion, ma capacité à inspirer et à aider les autres.
J’invoque ma tendresse, ma compassion.
J’invoque mon but pour qu’il se manifeste avec plus de force et de visibilité.
J’invoque ma place dans le monde.
J’invoque la fluidité, la clarté, l’orientation, la direction.
J’invoque ma lumière, mon esprit, mon essence… pour prendre les rênes de ma vie.
J’invoque plus de magie divine, des synchronies, des instants magiques, des rencontres orchestrées, des cœurs qui se reconnaissent au bout d’une éternité.
J’invoque ma famille spirituelle.
Et maintenant j’ai tout laissé tomber.
Prendre son temps et sa place.
Et je vous remercie de pouvoir le faire.
Et pourquoi je le veux.
Sage réflexion qui nous emmène vers le now.
Notre passé peut être utile pour mieux comprendre certaines reproductions dans le présent.
Mais l’important en effet , c’est de ne pas y rester on and on……
J’aimeJ’aime