
– Osho
Simple, que quelques mots, et tout y est. Merci – encore et encore – Osho pour les bons mots, bene dictions. Les mots justes, les mots simples. Maître d’une vie.
Quand j’étais – plus – jeune, j’ai souvent eu besoin de faire pour exister. Besoin de prouver au monde que j’étais quelqu’un. Besoin de faire quelque chose pour dire et montrer au monde – et à moi-même – que j’étais quelqu’un.
De choses et d’être.
Puis, au fil du temps qui nous passe sur le corps, le mien comme le vôtre, ce temps qui n’existe peut-être pas mais qui passe quand même, j’ai fini par arrêter de vouloir être plus que ce que je suis tout simplement, fini de vouloir être quelqu’un d’autre, être autre chose que ce que je suis. Ai fini par relaxer. C’est long apprendre ça je trouve, pas vous ?
Long de s’en faire à vouloir être autre chose que ce qui est. Et en même temps, peut-être la seule façon d’apprendre la dite leçon.
Long de vouloir arrêter le mental, ou penser pouvoir apprendre à le contrôler. En même temps, il faut s’essayer pour se rendre compte qu’on n’y arrivera jamais. Faut s’épuiser. Pour éventuellement arriver ici, qu’ici. Parfois il faut se perdre pour se retrouver.
Avec le temps qui passe, et l’extra ordinarité de la vie qui nous rejoint, vieillissement du corps oblige, ou maladie pour soi ou pour nos proches, la vie nous rattrape, elle nous ramène à elle, elle nous ramène à soi. Ramène comme dans ramer. Car un moment donné, on arrête de ramer à contre-courant, et on apprend que c’est plus simple de se laisser flotter, et de voguer. Car toutes les rivières coulent vers la mer, toutes les rivières retournent à la mer. Et tous les enfants retournent à la mère.
Mais parfois, plutôt que flots, nous nous pensons jeunes saumons qui ont besoin de se mesurer à la force du courant. Jusqu’à preuve du contraire. Besoin de s’essouffler pour ralentir, besoin de revenir ici.
Ce matin, simple réalisation et acception de ce qui est, de qui je suis. Humblement, simplement et disponible à vivre ce que la vie m’offre à vivre, ce qu’elle me présente. Tout simplement. À prendre soin des gens autour de moi qui ont besoin, à répondre à ce qui appelle mon attention, mon soin. Et de tout coeur, donner ce que j’aurais besoin de recevoir dans la même situation.
Période familiale, temps de retour aux sources, rôle d’aimant naturel, car on a beau faire le tour du monde, on finit souvent, sinon toujours, par revenir à son petit monde, celui duquel on a émergé.
Ainsi soit-il.
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Peux-tu simplement reposer dans le sentiment naturel d’être, au-delà de toute séparation ?
Ne cherche aucune expérience spéciale, aucun bénéfice. Ne sois pas non plus dans l’attente, ni dans l’anticipation. Reconnais ce sentiment unique d’être, tout naturellement
Aucune autre pratique n’est nécessaire si tu poursuis la recherche avec détermination, confiance et dévotion.
– Mooji, Avant Je Suis, via Alain Nyala
Le plus beau des rôles : celui d’aimant naturel !
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