
Il y a beau avoir des tonnes d’informations disponibles out there, la seule vérité essentielle ne se trouve pas dans un écran, sur du papier ou dans la bouche d’autrui.
On doit se fermer les yeux pour la chercher et la trouver. En fait on ne doit pas vraiment la chercher, on doit la laisser émerger, monter d’elle-même ou descendre si on préfère, selon notre point de vue.
Car on aura beau parcourir les sites les plus pointus, ou les sources du deep web le plus profondes, la vraie vérité, celle qui compte, celle qui comble, la quête ultime, ne se trouvera jamais à l’extérieur de soi. Car le monde extérieur n’est toujours qu’une représentation de notre monde intérieur. La seule vérité qui étanchera notre soif profonde est celle qui se trouve au-delà des mots.
Car j’ai beau souligner la supériorité de l’écriture sur la parole comme je l’ai fait il y a quelques jours, j’ai beau faire bla bla ici plusieurs jours par semaine, je considère le silence toujours supérieur aux mots. Les mots ne peuvent faire que se révéler le silence. C’est pour cela que je m’arrange, avec ma gang de silencieux/ses de la Tribu, pour partager le silence 5 fois pas semaine. Ma connaissance ultime.
Car dans le silence, pas de communication mais de la communion pure. Dans le silence, pas d’incompréhension, que la même longueur d’ondes, même si chacun chacune est apparemment chacun chacune dans sa petite bulle. Tous et toutes dans la même grande bulle de silence la vie.
Et quand on parle de faire ses recherches comme on nous l’a tant suggéré depuis quelques années, les vraies trouvailles ne se trouvent pas au bout de nos doigts, ni même au bout de son nez. Non, la vérité vraie ne peut que se cacher en soi. Et comme on dit, Google n’a pas réponse aux questions les plus importantes. Genre : Qui suis-je ? D’où viens-je ? Où vais-je ? Pourquoi la vie ? Genre.
De toute façon, il existe tant de sources d’informations diverses et différentes et contradictoires ces temps-ci que la vérité out there se trouve noyée tel un poisson dans l’eau céant. Il y a de tout et de tous les genres au bout de nos doigts et plein nos yeux, tellement qu’on ne sait plus ni ne voit. On nous en met tellement plein la vue qu’on se trouve aveuglé(e)s et tout mêlé(e)s. On peut se perdre complètement à chercher le vrai en dehors de soi. Et d’ailleurs, le vrai de l’un est le fake de l’autre.
Mais pour faire la vraie recherche, la seule qui compte, la seule qui nous comblera, il faut fermer les yeux, il faut faire silence, il faut arrêter de chercher en dehors de soi.
Car nous sommes déjà assis(e)s sur la réponse, les réponses qui comptent pour notre âme et notre coeur, elles vivent déjà en nous. On les aurait déposer en notre coeur à la naissance. La clé y est cachée.
Alors on doit laisser émerger le signifiant, et être patient(e), arrêter de courir, et ne pas trop vouloir. Car comme un fruit, on ne peut tirer tant que ce n’est pas prêt, tant que ce n’est pas mûr. On peut s’occuper du terrain autour de son arbre, nourrir la terre mais on doit surtout savoir attendre patiemment, sans but et lorsque le temps sera venu, le fruit tombera de lui-même, les fleurs apparaîtront. Pas via notre écran, pas dans la tivi. En soi. Maintenant. Ici. Car toujours qu’ici, et maintenant. À jamais. Depuis toujours. Juste ici, là là.
Bonne (en) quête et bonne patience.
Amen
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