HOME SWEET HOME

Les gens ne cherchent pas à être impressionné(e)s; ils/elles veulent se sentir à la maison.
Si vous créez un espace rempli d’amour, de style et de créativité, un espace plein d’âme, ils/elles vont retirer leurs souliers et venir se blottir avec gratitude et se reposer profondément, peu importe la taille, peu importe la familiarité, peu importe la singularité.
– Shauna Niequist

Lorsque mes yeux ont croisé cette citation, j’ai tout de suite su que c’était le genre d’espace que je veux créer désormais.

Lorsque ces mots m’ont sauté aux yeux, j’ai reconnu la gratitude que les gens disent sentir et ressentir dans leurs partages de bons mots – bene dictions – à la fin de nos cérémonies (on appelle aussi nos rencontres des travaux).

Autant dans nos méditations en ligne dans le cadre de la Tribu, que dans les travaux/cérémonies que l’on organise dans le cadre de notre petite église dans la forêt, c’est ce feeling que je tente toujours de créer et que j’aime voir se déployer. Un espace sécure, chaleureux, de coeur, ou chacun chacune pourra y trouver réconfort et repos profond de leur âme. Un temps hors du temps, un espace sacré dans ce monde qui semble tourner de plus en plus vite et dans le vide, se dirigeant vers un inconnu inquiétant.

Ce n’est pas moi qui crée cet espace, je ne fais que planter la graine avec soin, dédication et amour. Le reste se fait dans la rencontre de nos âmes, grâce à nos corps et nos coeurs qui se sont déplacés pour communier davantage que communiquer. Et la protection est procurée par les esprits de la forêt, et des cieux.

Cet été, nous tenons plusieurs rencontres ici. Après une trentaine d’années à organiser des événements, et une vingtaine des cérémonies sacrées, je commence tout juste à recevoir les fruits du labeur de coeur. Inespéré, inattendu, qu’à faire ce que doit, ce qui feels right.

Si gratifiant de voir les gens se déposer et se reposer en eux/elles et ensemble, lâcher et relâcher, et finalement simplement être avec eux/elles mêmes. Quand on réalise le précieux de ce travail, le travail n’est plus travail, le travail devient Leela, un jeu divin.

Et quand on tombe dans ce sacré espace, avec la certitude d’être à la bonne place, on ne veut que continuer car la vie suit le cours naturel des choses. On se sent un instrument au service. Quelle superbe paie. Et tout devient si simple, et juste. Merci.

Et si je peux re/donner autant, c’est que j’ai beaucoup reçu. D’Osho, le plus grand que moi, et la méditation; de Veeresh, le totalement moi et le guts de foncer; et de Carioca la graine du musicien que je découvre en moi avec persévérance et travail quotidien. Et que dire du Daime, qui veut dire donne-moi, de ce breuvage sacré dont je reçois tant. Et de toutes les personnes qui sont venues boire et se recueillir à cette source. Merci.

Gratitude infinie.

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Je n’ai pas d’enseignement. Je ne suis pas un enseignant.
Je ne donne aucune philosophie de vie, ni aucune discipline, ni programme à suivre.
J’ai une approche très particulière de la vie, que je partage avec mes amis.
Et ma démarche commence par une déprogrammation. En ce qui me concerne, c’est le mot clé. Être initié à mon amitié, c’est entamer un processus de déprogrammation.
Chaque être humain est programmé dès la naissance à être chrétien, hindou, hébreu.
L’enfant est né innocent, mais s’alourdit aussitôt par des milliers de concepts, avec lesquels il passe toute sa vie.

De cette façon, vous vivez une fausse vie ; ce n’est pas authentique, ce n’est pas honnête parce que ça ne vous appartient pas. Vous n’avez pas découvert les choses que vous essayez de vivre… c’est pourquoi, tout d’abord j’aide les gens à se débarrasser de leurs conditionnements.
Quiconque vient à moi, même s’il est chrétien, ne le sera plus ; même s’il est hindou, il ne le sera plus, ces conditionnements n’existeront plus.
Je ne fais que redonner à chacun(e) son innocence, sa propre humanité, sa propre pureté, sa propre individualité.
Mon travail tend essentiellement à détruire le conditionnement de ceux qui viennent à moi.
Et c’est un travail très simple, parce qu’aucun de ces conditionnements n’est fondé sur la logique ni sur l’intelligence. Ce sont toutes des superstitions, soutenues par des échafaudages logiques, mais cette logique est fausse et n’a rien d’authentique.
– Osho


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Un avare peut donner, faire la charité, mais il donne avec calcul.
Son avarice est là. Ce faisant, il ouvre un compte bancaire dans l’autre monde. Il veut posséder un solde bancaire là-bas aussi.

Un aveugle se tenait dans la file d’attente d’un bus, quand son voisin a été surpris de voir un
chien incliner calmement sa jambe et pisser tout le long du pantalon de l’aveugle.
Lorsque l’aveugle comprit ce qui se passait, il mit la main dans sa poche et en sortit une barre de chocolat qu’il tendit au chien.
« C’est une chose très charitable à faire, » dit son voisin.
« Oh, » répondit l’aveugle, « Je découvre juste où est sa bouche pour que je puisse lui donner un coup de pied dans les couilles. »

Alors ne vous trompez pas quant à ce que font les gens à l’extérieur, au fond, de l’intérieur, ils peuvent calculer autre chose. Leur acte peut sembler généreux, mais leur motif constitue la vraie chose qui compte; non pas l’acte, mais l’intention.

Un homme a dragué une femme dans un bar un soir et l’a ramenée chez lui dans son appartement. Quand ils sont arrivés, elle a commencé à se déshabiller, mais il l’arrêta en disant : « Non, asseyons-nous ici sur le canapé ensemble, Et si tu gardes tes deux mains sur ma tête pendant que vous êtes ici, je vous donnerai vingt dollars. »
La fille a trouvé cela un peu inhabituel, mais a fait ce qu’il a demandé. Pour terminer,
elle ne put retenir sa curiosité plus longtemps et demanda, « Mais quel genre de frisson éprouve-t-on à avoir mes mains sur ta tête ? »
« Pas de frissons, » répondit-il. « J’ai juste un sentiment de sécurité en sachant que vos mains sont sur ma tête et non dans ma poche – pour vingt dollars, ça vaut le coup. »
Les gens avares resteront avares, même dans leur partage. Si vous regardez au fond de vous, vous constaterez qu’ils essaient de négocier quelque chose, il y a des affaires cachées dedans.
Les prêtres continuent à dire aux gens, « Si vous donnez aux pauvres ici, tu en auras mille fois dans l’autre monde » mille fois, c’est comme une loterie ! Et qui n’aimerait pas recevoir autant ? Donnez un peu ici et vous en aurez mille fois plus là-bas. Les prêtres ont trompé les gens, parce que les gens calculent, parce que les gens sont avares ; sinon les prêtres disparaîtraient du monde.
Si les gens étaient vraiment généreux, il n’y aurait pas besoin de prêtres, personne ne peut exploiter les gens généreux. Ils donnent pour le simple plaisir de donner. Ils ne pensent pas que donner soit un moyen d’arriver à une fin. Si tu penses que donner est un moyen d’arriver à une fin tu manques l’essence du don.

À moins que donner ne devienne une joie en soi, tu ne connaîtras jamais la vraie valeur du don.
Osho

2 réflexions au sujet de « HOME SWEET HOME »

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