
Ah le bonheur. Dès qu’on le cherche, on le perd.
Ah le bonheur, si nombreux à le chercher et à ne pas le trouver, le pensant toujours différent de ce qu’il est tout tel qu’il est, ailleurs d’où nous sommes. Pourtant si ordinairement ici le bonheur. Et passager. Et permanent.
Le bonheur c’est comme Dieu, ou le grand Esprit, la vie, la plénitude, la zone, le flow, la grâce, ce n’est qu’un mot. On le cherche à l’extérieur alors qu’il est en nous, juste ici, dans notre ventre, coeur et tête, dans nos yeux, tel une âme logée et réfugiée au fond de son coeur.
Car le bonheur ne peut qu’être en nous. Tout d’abord en nous, inévitablement en nous, comme nous en lui d’ailleurs, et lorsque bien imprégné dans nos yeux et dans notre coeur, on finit par le voir partout, en tous et toutes, parmi nous. Mi-août.
Alors le bonheur, un simple accord entre soi et l’existence que l’on mène ?
Possible.
Ou entre soi et l’existence qui nous mène par le bout du coeur peut-être.
Le bonheur est toujours ici si on l’accepte, si on le risque car le bonheur ne se joue pas toujours safe. Parfois le bonheur est ailleurs et il faut sortir de ses propres souliers pour aller le cueillir pieds-nus, et se recueillir toute âme découverte.
Le bonheur demande que l’on marche sa parole car si les mots s’envolent, les pas nous mène toujours ici. Ici, soit juste là où se trouve immanquablement le bonheur. Car le bonheur n’est jamais ailleurs, il ne peut qu’être ici. Et maintenant, car sinon il était trop tard ou il sera trop tôt. Un présent simple le bonheur. Oui votre honneur.
Le bonheur n’est pas dans le pré sinon c’est nous qui sommes dans le champs. Non, le bonheur est juste ici, dans l’acceptation calme et tranquille de ce qui est, tout simplement, au quotidien. Même dans les choses qui ne sont pas telles qu’on les veut ou les désire. Le bonheur est dans le oui, le oui face à ce qui est, tel que c’est. Bien plain le bonheur, bien plain.
On dit parfois que le bonheur est une décision. Ou…

Une manière de voir les choses le bonheur ? Why not noix de coco ?
Ainsi, petit bonheur, en toute simplicité. Un art à créer, et à recréer. Sans cesse. Ou à laisser se présenter à soi.
Le bonheur, c’est tout petit.
Si petit que, parfois, on ne le voit pas.
Alors on le cherche, on le cherche partout.
Il est là dans l’arbre qui chante dans le vent.
Dans le regard de l’enfant.
Le pain que l’on rompt et que l’on partage.
La main que l’on tend.
Le bonheur, c’est tout petit.
Si petit que, parfois, on le ne voit pas.
Il ne se cache pas, c’est là son secret.
Il est là, tout près de nous, et parfois en nous.
Le bonheur, c’est tout petit.
Petit comme nos yeux pleins de lumière.
Et comme nos cœurs pleins d’amour. «
– Mère Teresa
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Accueil
La souffrance ne vient pas des situations de vie mais des pensées crues du verbe croire (ou croyances), du conditionnement mental.
Les situations de vie sont telles qu’elles sont, c’est un fait, il faut un « jugement » posé dessus pour qu’il y ait souffrance.
Le jugement est une pensée de refus, une résistance à l’instant tel qu’il est : « ce serait mieux autrement, ailleurs ou dans un autre temps ».
La pensée de refus est née de l’impression de séparation, de la croyance en un « moi ».
Cela dit, comme il n’y a jamais eu un quelqu’un acteur, le refus émerge donc aussi de soi-même.
La résolution de la souffrance ne viendra pas d’un changement de situation de vie mais de l’acceptation profonde de ce qui se manifeste dans l’instant, y compris la pensée de refus.
L’acceptation profonde ne veut pas dire que « je » accepte », elle n’est pas « personnelle », elle ne fait pas référence à l’individu qui accepte quelque chose puisque définitivement il n’y a pas d’auteur.
L’acceptation profonde est dans un premier temps les retrouvailles avec ce grand OUI intérieur : un « abandon » en Ce qui Est, un « laisser être » total de ce qui émerge, un accueil sans partage de ce qui se produit dans lequel le « je » s’est totalement effacé.
C »est aussi la découverte que ce Oui n’est pas un faire, il n’est même pas extérieur à ce que nous sommes mais notre nature même.
Nous sommes le substrat, l’essence même de tout ce qui semble se manifester.
Nous sommes OUI.
Et lorsqu’il est réalisé que tout, absolument tout est déjà, pleinement et éternellement accueilli tel que c’est, inconditionnellement c’est-à-dire sans condition aucune,
Lorsqu’il est réalisé que nous sommes Cela même qui est accueil, une grande joie arrive, la joie de n’être personne en particulier, la joie d’être tout dans son entièreté.
Parfums d’absolu