
– Geetee (Humaniversity Therapist)
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Tellement absurde et éphémère est notre passage en ce monde, que la seule chose qui me rassure c’est la conscience d’avoir été authentique . D’être la personne la plus ressemblante à moi-même que j’aurais pu imaginer. – Frida Kahlo
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Viva Frida ! Et viva vous qui lisez ces quelques mots.
Parfois on se demande quel est le sens de la vie, le sens de notre vie, quelle est notre mission sur terre.
Comme si notre existence était tellement importante. Et pourtant.
Comme tout le reste, nous passerons notre chemin et après notre mort, rares sont ceux et celles qui se souviendront de nous. Alors vivons vrai(e)s d’ici là.
Et en même temps que notre existence est relativement peu significative dans le grand jeu de la vie, si nous n’étions pas ici, il n’y aurait peut-être rien pour prendre conscience de ce grand tout, pour rendre réel – réaliser – ce grand jeu qui se déploie devant nos yeux et en notre petite conscience individualisée.
Nous sommes tout et rien en même temps, le plein et le vide simultanément.
Pas Zen ça ?
Disons que ça relativise nos petits problèmes, comme nos prétendues grands accomplissements – comme le font d’ailleurs les images capturées par le nouveau téléscope spatial James Webb.
Que quelques petits points dans l’univers vous et moi au final.

Alors, devant cette petitesse, notre petitesse, soyons grands et grandes d’authenticité, des géant(e)s de sincérité à l’intérieur de notre relative réalité… que certains décrivent d’ailleurs comme la plus grande des illusions. Qui mourra verra… peut-être.
Car on ne peut qu’être soi-même, mais tout soi-même, en accord avec nos valeurs, notre ressenti, nos impulsions et nos inspirations. On ne peut changer le monde, mais on peut au moins semer de l’authenticité en ce bas monde, en commençant en soi et autour de soi. Pour le reste, on ne peut que garder la foi et espérer le mieux. Et faire confiance à plus grand que petit soi.
Et quant au tact – qualité qui permet d’apprécier intuitivement ce qu’il convient de dire, de faire ou d’éviter dans les relations humaines – que j’ai utilisé pour pimper mon titre, faisons-en usage dans nos relations avec autrui.
Car nous ne savons pas ce que les autres traversent en ce moment. Et plusieurs sont à vivre de grandes transformations qui les rendent humbles ces temps-ci. Alors soyons doux socialement.
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Quelque chose de très beau arrive aux gens quand leur monde s’est effondré : une humilité, une noblesse, une Intelligence supérieure émergent au moment où nos genoux touchent le sol.
Peut-être, d’une certaine façon, c’est là que l’Humanité est maintenant : sur le point de découvrir que nous ne sommes pas aussi intelligents que nous le pensions.
Nous serons forcés par la vie de cesser nos attaques et nos défenses qui ne nous servent à rien, et enfin de pénétrer dans la beauté collective de qui nous sommes vraiment.
Marianne Williamson via François Thiboutot
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La grâce de l’ouverture
La vie n’a pas de but.
Elle est, en elle-même, son propre but.
Cela est.
Lorsque le « devenir ceci ou cela » s’effondre, alors la clarté se dévoile.
La clarté ne peut apparaître que lorsque les attentes, les projections vers le futur se sont effondrées.
Si vous regardez attentivement comment tout cela fonctionne, vous allez vous rendre compte que les attentes sont toujours liées à « moi », mon confort, mon bien être, mon bonheur, ma sécurité matérielle ou affective.
Sans l’idée d’un « moi », sans attentes, il n’est plus demandé que ma femme, mes enfants, ma situation de vie ou ce que je suis soient autres.
L’action n’est plus alors menée par les schémas mentaux ou tendances mentales latentes mais émane directement de la clarté, du Cœur.
Lorsque Les schémas mentaux sont ainsi « transcendés », qu’ils sont, dans un accueil entier, embrassés et chéris, la fascination, l’attraction cessent progressivement.
Ils sont dorénavant perçus comme de simples jeux, sans densité, sans emprise. Ils apparaissent et ne sont plus souffrants.
L’essentiel se dévoile alors en un Océan de possibles.
Un pré-sentiment se met en place, il n’est pas de l’ordre d’un savoir, d’une connaissance ou compréhension intellectuelle,
Un tissage vivant naturel sans plus aucune tentative de contrôle,
Une harmonie qui dépasse les sens,
Une Intelligence de fond a pris le relai et se manifeste,
Avec pour toile de fond l’Amour,
L’Amour que nous n’avons jamais cessé d’Être.
Marion Renaud