DES AUTRES À SOI

Que je trouve en moi
1- La sérénité d’accepter les choses que je ne puis changer
2- Le courage de changer les choses que je peux et
3- La sagesse d’en connaître la différence

La prière de la sérénité des AA (et autres mouvements anonymes) couvre tout.

Accepter ce qui est, changer ce sur quoi on peut agir, et surtout reconnaître la différence entre les deux.

Les interactions humaines sont une intarissable source de connaissance de soi pour quiconque choisis de se regarder. Via le miroir de nos relations avec les autres, il est possible de mieux savoir qui l’on est. Seulement si on ose se regarder cependant.

Car dans nos relations avec les autres, très souvent, comme nos yeux sont tournés vers l’extérieur, il est plus facile de voir la paille dans l’oeil d’autrui que la poutre dans le nôtre. Ou nos deux poutres car deux yeux. Plus facile de voir les défauts des autres que nos petits travers à soi.

Mais souvent aussi, si des choses qui nous sont dites nous touchent plus particulièrement, c’est qu’elles contiennent des bribes de vérité. Du moins, certaines remarques nous touchent plus directement car on entretient des jugements similaires à l’endroit de nous-mêmes. Et on aime pas les entendre en provenance de l’extérieur. Et à soi-même, on n’ose souvent pas se l’avouer.

Mais pas tout ce qui vient de l’extérieur est juste. Les autres, comme nous-même, ont aussi leur biais qui leur sont propres. Leur regard n’est pas toujours juste. Chacun nos poutres et nos pailles.

Si on est trop rapide à rejeter un commentaire en provenance d’autrui, c’est souvent le signe que ça indique quelque chose de sensible en soi. Sinon on le laisse venir, on sent si c’est juste et si ce n’est pas le cas, on laisse aller. Et si cela est juste, on accueille et on ajuste. Car si juste, souvent bon.

Simple à dire, et à écrire, moins simple à faire.

S’il est sain d’accepter la critique en provenance de l’extérieur, il est aussi important – le plus possible du moins – de s’entourer de gens sensibles et aimants. On doit choisir nos miroirs. Quand cela est possible car pas toujours le cas. Parfois la critique vient quand on s’y en attend le moins. Et ça peut venir de n’importe qui.

Et les autres ont aussi leurs propres enjeux, ce que parfois nos comportements viennent déclencher en eux et elles. C’est donc du donnant-donnant, ou recevant-recevant.

Et plus on agit publiquement, plus la critique à notre endroit est susceptible de nous arriver au visage. Quand même mieux que dans notre dos non ? Car ça prend du courage aussi de dire les choses. Ça fait partie des risques du métier. Sans tout prendre, on ne peut non plus tout rejeter. Discriminer est un juste mot, un mot juste. Trier, filtrer le sont aussi.

Recevoir et laisser passer si ça ne résonne pas, recevoir et modifier si ça fait ding !

Un certain dicton veut que la première fois qu’on nous traite de cheval, on doit prendre note. La deuxième fois ? On remarque. La troisième ? On va s’acheter une selle.

Car si une certaine critique nous vient de différentes sources, très plausible que notre comportement dérange plus d’une personne. En même temps, on ne peut changer qui l’on est. Certaines choses peuvent être ajustées si elles sont blessantes pour autrui, mais qui l’on est profondément ne peut changer. Pas si simple en effet.

D’où la sagesse d’en connaître la différence.

____________
La Sagesse

Quand quelqu’un t’insulte ou te réduit à une chose,
Quand on te donne un conseil que tu n’as pas demandé,
Quand quelqu’un te rend responsable de sa douleur,
Quand quelqu’un ne t’écoute pas, et parle sans arrêt de lui-même,
Quand quelqu’un te compare aux autres
Quand quelqu’un ignore, invalide, juge ou ridiculise tes pensées ou des sentiments…

Arrête-toi et respire.

Reconnais que c’est leur douleur, non la tienne.
Reconnais qu’ils sont en train de rêver le seul rêve qu’ils peuvent rêver jusqu’à ce qu’ils s’éveillent.
Reconnais qu’ils ne te connaissent pas, mais seulement leur fantaisie.
Peut-être ont-ils du mal à s’aimer eux-même.
Peut-être cherchent-ils leur valeur à l’extérieur.
Peut-être sont-ils déconnectés de leur respiration, de leur corps, de ce qui est vivant et précieux en eux, de leur véritable vocation.
Peut-être vivent-ils dans un monde dualiste de bon et mauvais, vrai et faux, succès et échec.
Peut-être ont-ils oublié la simple joie d’être.

Peut-être que tu comprends cela.
Peut-être as-tu été là où ils ont été.
Ne cherche pas à les changer maintenant. Peut-être ne changeront-ils jamais.
Ne cherche pas à les corriger.
Ils n’ont pas demandé à être corrigés.
Plus tu pousses, plus ils te repoussent.
Ne te laisse pas prendre dans leur tissu de peines.
Vois clair, aie même de la compassion, mais ne pousse pas.
C’est OK qu’ils soient contrariés.
Ça l’est vraiment.

Donne-leur l’espace pour être contrariés. C’est OK qu’ils soient déçus par toi.
Donne-leur l’espace pour être déçus.
C’est OK qu’ils te jugent.
Fais de la place pour leurs jugements aussi.

Fais de la place pour tes propres pensées et sentiments !
Permets-toi de te sentir triste, en colère, coupable, d’avoir des doutes.
Laisse ces précieuses énergies être lavées à travers toi.
Elles ne te feront pas de mal si tu leur permets de bouger.

Oui, tu rencontreras beaucoup de gardiens dans ce voyage.
Continue ton chemin quand même et permets aux autres de poursuivre le leur.
Tu n’as pas besoin de justifier ton chemin ou de le défendre.
Reste proche de toi dans ces moments éprouvants.
Ne combats pas l’obscurité; … de toute façon elle n’a pas de pouvoir.

Simplement… augmente ta lumière.

~ Jeff Foster
via Robert Potvin via Suzanne Léonard, merci à vous 2!

2 réflexions au sujet de « DES AUTRES À SOI »

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