LIBERTÉ D’ÊTRE ET DE FAIRE, OU PAS

N’essaie pas de faire confiance, fais seulement confiance au fait que tu ne peux pas faire confiance en ce moment.
Ne force pas la gratitude; éprouve seulement de la gratitude pour le simple fait de ne pas pouvoir ressentir de gratitude en ce moment.
Aime ton incapacité à ne pouvoir aimer totalement, accepte ta non-acceptation, abandonne-toi è ton incapacité de ne pas pouvoir t’abandonner en ce moment même.
Peu importe ce qui arrive, peu importe la déception que ça engendre, dis-toi: tu n’est rien d’autre que la vie elle-même, et je m’incline devant toi. Ceci est la liberté.
– Jeff Foster

Notre Jeff national a joliment le tour avec les mots sincères, les mots humbles, les mots qui résonnent dans notre simplicité d’humain(e)s. Clairement l’un des nôtres.

Maudit qu’on aimerait ça pouvoir faire confiance hein ?

Ou avoir la foi. Mais on ne peut faker en ce domaine, ou prétendre. On fait confiance ou pas. Ou parfois. Mais d’autres fois, pas mal plus difficile. Notamment quand nous sommes ébranlées dans nos convictions.

Le doute danse toujours main dans la main avec la foi et la confiance. On a beau avoir la foi, faire confiance, souvent aucune preuve dans le moment. Et on peut toujours se tromper.

Si j’ai toujours associé foi et confiance, il me vient comme j’écris ces mots que la confiance concerne peut-être davantage la tête, alors que la foi relève du coeur, sinon de l’âme. Disons que si la confiance concerne notre vie horizontale, nos besoins fondamentaux, la foi serait davantage liée à la vie verticale. À mes yeux, la foi est une forme de méga confiance. Je ne fais que supputer. Suppute toujours mon lapin.

La gratitude ? Pas innée non plus. Certain(e) ont peu et l’apprécie grandement alors que d’autres en ont beaucoup beaucoup et en veulent toujours plus sans apprécier le beaucoup beaucoup qu’ils ont.

Quand on se compare à pire que soi, on ne peut que ressentir de la gratitude. Mais malgré qu’on soit parmi les plus privilégié(e)s de la planète, dès que survient un petit ou grand pépin, notre gratitude peut disparaître rapidement. Et vivre sans se plaindre est un sport extrême… mement difficile. Nous sommes vites sur la gachette. Et on gâche souvent notre plus que parfait par du conditionnel.

Et l’amour, ah l’amour. Toujours toujours ? Non. Facile d’aimer d’un coupe de coeur le monde entier mais plus difficile d’aimer une personne à la fois. Surtout les plus différentes de soi. Malgré ce que l’on souhaite, nous ne sommes pas toujours dans l’acceptation de l’amour; autant celui qu’on reçoit que celui que l’on donne. Mais,, comme pour la confiance, la foi ou la gratitude, on ne peut qu’accepter le fait qu’on se coupe souvent de l’amour, qu’on lui dit non, qu’on le garde pour soi ou qu’on le partage à coup de compte-gouttes. Car l’amour est puissant, et dérageant, et décapant.

Comme l’exprimer ci-haut notre ami Jeff (plus un chum qu’un gourou lui hein ?) : tu n’est rien d’autre que la vie elle-même, et je m’incline devant toi. Ceci est la liberté.

Qu’on le veuille ou non, qu’on le sache ou pas, qu’on s’en rappelle parfois, souvent ou jamais, nous ne sommes en effet qu’une des multiples manifestations de la vie. Rien de personnel même si la formule est utilisée à outrance. Nous sommes une créature/création de Dieu, ou de la Vie/Existence si le mot de 4 lettres vous irrite, et nous ne pouvons rien faire d’autre qui ne soit pas juste, même des erreurs, car celles-ci recèlent toujours de grandes leçons.

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Seulement un connaisseur des fleurs de l’amour peut comprendre le langage du cœur d’un amoureux. Les autres n’ont aucun indice. Même pas un indice n’est possible, vous devrez entrer dans le monde de l’amour.

Et ne demandez pas comment ?

Vous devrez marcher dans l’obscurité. Et ne demandez pas une carte ? Parce que cette demande elle-même est contraire à l’amour. C’est pourquoi la confiance est nécessaire.

Si vous avez confiance en une personne, vous direz O. K., si vous m’envoyez dans les ténèbres, j’irai, si vous m’envoyez à la mort, j’irai. Sur la voie de l’amour, la confiance est la chose la plus essentielle. Sur la voie de la méditation, vous pouvez vous mouvoir sans confiance. Sur la voie de la méditation, vous pouvez avancer sans lâcher prise.

Mais sur la voie de l’amour, pas sans abandon. Pas sans confiance. Parce que c’est l’ultime première porte. L’amour demande tellement. Ses demandes sont les plus impossibles. Au premier pas, l’amour est facile, mais très demandant. C’est pourquoi, même si la voie est si facile, si peu de gens l’entreprennent…

Le sentier de la méditation est très difficile, mais pas autant demandant. C’est pourquoi même si la voie de la méditation est difficile et ardue, pourtant plusieurs personnes la parcourent.

Mais considérez les demandes : sur la voie de la méditation, ce qui est exigé au dernier pas est demandé au premier pas sur la voie de l’amour… »

– Osho (traduction française via Alain Nyala)

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