BLABLAS D’AMOUR

Sois une lumière en toi-même,
ne vis pas avec une lumière empruntée.

– Osho

Hier c’était le boxing day de l’amour. Ce jour de l’année où l’amour r’vole de tous bords tous côtés, accompagné de chocolat, de fleurs et surtout de mots. Car c’est souvent tout ce que l’on a les mots pour tenter de décrire l’amour.

Tant de mots flying all over the public place, via nos écrans et nos claviers pour dire de toutes sortes de façons que c’est en-dedans que se cherche et se trouve l’amour, qu’on doit s’aimer soi-même avant quiconque, que si on veut en donner il faut qu’on s’arrange pour déborder d’amour, etc. et autres blablas.

Tant de mots pour dire l’amour. Pour tenter de dire l’amour. Tant de mots pour essayer de dire l’indicible. Tant – trop ? – de mots pour dire ce qu’au fond on ne peut qu’être, ou tenter de devenir. L’amour est un travail en cours. Qui ne peut se vivre qu’un moment à la fois, chaque moment dans la foi, cette qu’est l’amour.

Et pourtant, dans la vraie vie, tant de brassage d’émotions, tant de haine sur les réseaux de plus en plus asociaux et dans les médias massue. Tant de peur en fait devant nos différences, devant l’inconnu. L’amour et la liberté sont probablement similaires: on leur court toujours après alors qu’on est assis dedans, qu’on en est rempli(e)s, qu’on en déborde même. Sans s’en rendre compte. Souvent trop aveuglé(e)s et obnubilé(e)s par la peur, par le sombre avenir à venir.

Pendant que nous nous divisons, que nous nous scisissionnons, que nous nous polarisons d’un côté comme de l’autre, et vice et versa, tant de mots d’amour.

On dit que le contraire de l’amour n’est pas la haine mais la peur. J’achète ça. On dit aussi que l’on exprime ce que l’on a besoin de. À ça aussi j’adhère. Ainsi donc, on dirait que l’on a besoin de beaucoup beaucoup d’amour ces temps-ci et qu’on le cherche.

Peut-être qu’on ne cherche tout simplement pas à la bonne place. Alors, we keep looking.

J’ai cherché longtemps, longtemps, pour cette chose qu’on appelle l’amour. J’ai chevauché des comètes dans le ciel, et j’ai regardé en haut et bas.
Puis un jour j’ai regardé à l’intérieur de moi, et c’est ce que j’ai trouvé:
un soleil d’or y réside, rayonnant la lumière et le son de Dieu.
– Rumi

et tenez, pour se mélanger encore un ptit peu plus quant à l’amour :

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