LE SE RE CON/NAÎTRE

J’ai jadis entretenu des milliers de désirs, mais face au désir de TE connaître, tous les autres ont disparu.
– Rumi

Mais à qui donc s’adresse notre cher Rumi ? Qui est ce TE ? Ce you à qui il parle.

Au bien-aimé ultime ? Ou à sa douce incarnée ? Ou encore à lui-même, soit la partie de lui qui est plus grande que lui-même ?

Nous sommes – plausiblement ? possiblement ? probablement ? ou pas – tous et toutes dépositaires de Dieu, du Grand Esprit, de la Force ou de la Fleur de vie, c’est selon, les appellations qu’on atribue à cette Grande Vie.

Tous et toutes de petites parcelles de cosmos incarnées, des petits tas de poussière d’étoiles en action sur cette grosse boule d’eau bleue et de forêt verte qui tourne sur elle-même dans l’infini. Avec 8 milliards d’humain(e)s, d’autres milliards de formes de vie, animale, minérale et végétale.

Ce que nous oublions souvent toutefois, pris et prises dans nos histoires personnelles que nous pensons réelles, très ou trop ancré(e)s dans ces corps passagers. Mais ce corps physique, qui nous permet de percevoir, est tout de même notre véhicule actuel, et nos sens, nos portes d’accès à plus grand que nous.

Alors quand on se parle, quand on parle à Dieu ou à l’un de ses multiples noms d’artiste, à qui parle-t-on ? Sommes-nous entendus ? Ou ne parlons pas toujours seul(e) au fond ?

Et quand on prie, à qui s’adresse-t-on ?

Et est-ce vraiment si important de savoir au fond ?

Petites questions toutes simples et légères en ce lundi matin de fête des Patriotes, fête de Dollard ou fête de la Reine. Vous voyez les appellations ? Du pareil au même. Congé anyway. Pour certain(e)s du moins.

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Et ci-bas, Osho au sujet du désir ultime

Une réflexion au sujet de « LE SE RE CON/NAÎTRE »

  1. Anandgyan

    Ce te est toi et si divin (B’en voyons donc!). Le « je » qui devient « Je » qui est « I » (en anglais) et « 1 » (erreur de frappe ou élément de mot-de-passe ). Même pas un toit vu d’ailleurs qu’en dessous ou un zéro (0 ou « o » pour des mots-de-passe) pour approximer l’infini. Oh you pretty things. On est niaiseux sur les bords mais dans l’fond on ne l’est pas; on est plus creux que des cruches. Ha! Ha! (Il n’ y a pas de fond.)

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