PLAGE DE VIE & VIE DE PLAGE

Ma douce et moi on arrive de quelques jours à la mer.

À la plage surtout.

Dans le Maine, tout près. Et un peu frais, mais plus que parfait car trop frisquet pour les hordes de touristes.

Alors on avait les plages presque à nous. Grand luxe. Et grand espace.

On a marché, et marché, et encore, pieds nus. On a cueilli des roches, comme des enfants. On s’est fait venté dessus, jusqu’à dedans, et à-travers. On s’est éventé, pour laisser aller le vieux stock.

On a suivi les flots. Observé les marées, hautes, et basses, and on and on. Et apprécié les marais. Et écouté les oiseaux. Et trouvé si cute les bécasseaux (sand piper).

La vie simple quoi, vie toute simple de bord de mer. Marcher, manger, dormir.

On a suivi le flow, comme les flots. Quelque part entre la discipline du corps qui demandait exercice, et le grand air salin, l’espace infini, et le surrender, ce verbe, mais aussi un nom, difficile à traduire car tant de possibilités. Mais plusieurs très beaux dans la liste quand on pense à se laisser porter par la vie.

En somme, le surrender constitue ultimement une sorte de qualité d’être – et un non faire – qui requiert de simplement se laisser porter par les flots, par le flow.

Go with the flow diraient les gens du Maine, et les matl’eau 😉 Don’t even go with the flow dirais-je plus tôt que tard, et laissons-nous porter par le flow des flots, laissons-nous couler avec la vie.

Comme font les mers avec leurs incessants mouvements stimulés par la lune, comme tout ce que l’eau entraîne dans ses flots et qui échoue éventuellement sur une plage. Même les roches finissent par se laisser polir par la vie. Polissons-nous, ou plutôt laissons-la nous polir. Que la vie nous polisse.

Alors retour au bercail, et à la poutine de la routine, avec beaucoup à faire. Flot de courriels auxquels répondre, mais avec du flow au coeur, et à l’âme, du swing au popotin, avec un élan de légèreté et du mouvement marin dans tout le corps. Et floush et floush disait la mer.

Entre discipline, qui vient si naturellement quand on fait ce que l’on aime ou qu’on aime ce que l’on fait, et aisance – un autre choix personnel pour surrender. Laissons-nous porter par le flow, dansons avec le flow, naïvement, comme des flots.

L’été peut commencer maintenant.

Non, il n’a pas neigé là-bas, contrairement à ici, mais pas loin (au Vermont si, nous a-t-on dit en route). Si ça peut vous consoler. Car on se compare toujours un peu. Même si on se dit qu’il ne fait pas le faire. D’un babord comme de l’autre. À nous de choisir le bon. Ou pas.

___
Lors de ce voyage, avec des communications au strict minimum, détox numérique voulue, une amie me disait qu’elle avait hâte de lire mon prochain billet. J’ai trouvé l’expression belle. Et je vais l’adopter.

Car depuis les 12 années que j’écris chroniquement, first thing in the morning la plupart des jours que la vie m’accorde, je disais que j’écrivais des chroniques. Un peu pour le jeu de mots car ce l’est devenu au fil du temps, chronique je veux dire, pour moi d’écrire.

Billet selon le Larousse en ligne
1- Lettre très courte rédigée rapidement
2- Petit carton ou papier imprimé constatant un droit ou une convention, en particulier donnant accès quelque part
3- Petit article de journal, de caractère plaisant ou satirique
4- Titre de transport donnant droit à un trajet déterminé effectué par un quelconque moyen de transport payant.

Bienvenue à mes billets. All aboard, le monde à babord !

Une réflexion au sujet de « PLAGE DE VIE & VIE DE PLAGE »

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s