
Merci tout le monde pour les doux souhaits d’anniversaire, thank you everyone for the sweet words and images for my reBirthday, obrigado a todos/das por suas expressões de carinho pelo meu aniversario. Ça y est, j’ai couvert mon monde: français, anglais et portugais.
Je disais récemment sur FB qu’avec tout le hackage actuel, le piratage de comptes, les demandes de faux ami(e)s et les publicités de plus en plus répandues et scientifiquement algorythmées, je songeais à quitter FB. Car lorsque chaque nouvelle demande d’amitié suscite doutes et craintes de se faire arnaquer, la vibe n’est clairement plus à la confiance. Quand les pubs sont plus nombreuses que les choses de beauté et d’amitié, l’équilibre est près d’être rompu.
Mais comme à chaque année, hier a vu un déluge de bons souhaits d’un peu partout sur la planète arriver sur mon écran et dans mon coeur, notamment grâce à FB qui rappelle au monde notre anniversaire (si on choisit de l’indiquer, mais pourquoi s’en priver ?).
Et ça, cette vague d’amour et d’amitié qui, comme Noël et le temps des fêtes, arrive juste une fois par année, ça fait toujours très très chaud au coeur de notre coeur. Chaud show de couleurs dans le coeur, infusion de chaleur humaine, d’amour et d’amitié d’un peu partout. Tissage de bons sentiments et courte-pointe de connexions de coeur.
FB est le seul média dit social que j’utilise. Et je suis toujours ambivalent face à ce média de masse générateur de tant de revenu$ pour ses actionnaires qui nous permet de garder un contact minimal avec notre monde, côté coeur, tout en nous bombardant de publicités de plus en plus ciblées, côté porte-feuille et mass media.
Pour avoir voyagé pas mal dans ma jeunesse, et rencontré ben du monde, j’ai conservé et maintenu de nombreux contacts avec plusieurs ami(e)s et connaissances d’un peu partout sur la planète bleue au fil du temps. Important pour moi de maintenir les relations significatives. Et les réseaux permettent justement de garder un contact minimal avec tous ces gens qui peuplent notre monde.
Donc, quitter FB signifierait perdre contact avec ce petit monde à moi, mon petit monde parmi le grand. Ce que je ne suis pas prêt à faire tout de suite. Pas tout de suite, même si je contemple la possibilité. Mais en même temps, les inconvénients sont de plus en plus importants. Ambivalence quand tu nous tient. Alors dansons !
Vivant en forêt, relativement éloigné de la grand’ville et de la civilisation en général, ce minimum de contact avec le monde est – encore – primordial pour moi. Étant un gars sociable de nature, malgré mon isolement géographique relatif, le contact avec les autres me nourrit et me stimule. Nous sommes fondamentalement des êtres sociaux, et ainsi le suis-je moi aussi.
Que ce soit par le biais de nos méditations en ligne, par nos cérémonies ici dans la forêt, j’aime être entouré de gens par moments. Autant j’aime le silence et la vie en solo et avec ma voisine d’amoure ici dans nos bois, maintenir des connections est encore une nourriture vitale pour mon âme et pour mon coeur. En ce sens, hier fut un régal, un festin festif et faste, une fête dans mon coeur.
Et ce matin, un peu hang over de tous ces témoignages, mais le coeur grand ouvert, et bleu d’amitiés exprimées, la vie reprend son ptit bonhomme – et sa ptite bonne femme – de chemin moins fréquenté. Retour dans nos terres.
Le coeur nourri, l’âme dansante, vous sachant ici, là, partout. Mais surtout ici dans mon coeur via nos claviers et nos écrans respectifs. Nous sommes un.
Merci d’être dans ma vie, de m’apprécier et de m’aimer, et de me permettre de vous aimer autant en retour.
Et merci à ma voisine d’amoure devenue ma femme, pour la superbe célébration intime et délicieuse.
