
Comment ce fut la dernière fois que tu as pu expérimenter totalement une nouvelle journée ?
Tu n’auras jamais une autre vie comme celle-ci.
Plus jamais tu ne joueras ce rôle et n’expérimenteras ce monde tel que cela t’est l’offert en ce moment.
Plus jamais tu n’expérimenteras le monde comme cela t’es donné dans cette vie-ci, dans ces circonstances précises, en compagnie de ces parents, ces enfants, cette famille.
Tu n’auras plus jamais les même ami(e)s.
Plus jamais tu n’auras l’occasion d’expérimenter cette terre en cette époque avec toutes ces merveilles.
Alors regarde l’océan dès maintenant, le ciel, les étoiles ou un(e) bienaimé(e).
Va le voir maintenant.
– Elizabeth Kubler-Ross
En effet, à chaque nouveau jour, une nouvelle occasion unique de jouir de la vie. D’expérimenter, d’en profiter, de prendre des risques, d’apprécier la chance que l’on a.
Car tant d’autres n’ont pas cette chance, cette opportunité pourtant dans ce même monde que le nôtre, sur cette même terre.
Pendant qu’on compte les morts en Turquie et en Syrie après les grandes secousses, dans le grand froid, pendant que la guerre se déploie encore en tant d’endroits en ce monde, pendant que certain(e)s ont faim, froid, et soif, nous, ici, sommes privilégié(e)s. Gardons-les en coeur et en tête et voyons ce que nous pouvons faire pour eux et elles.
Certain(e)s préfèrent voir la moitié vide du verre, d’autres la pleine, et d’autres encore le verre au complet, comme tout le reste du grand set de vaisselle.
Certain(e)s choisissent de se concentrer sur la suite plus qu’incertaine de notre monde. Mais déjà, en ce moment, tant à faire, tant à voir, tant à vivre. Et nous n’avons que cela pour le moment, notamment ce moment. Et le suivant, et le suivant…
Bien sûr que nous portons tous et toutes nos propres nuages, nous sommes tous et toutes aux prises avec nos épreuves. Mais en même temps, chacun chacune de nous avons le choix d’en tirer profit au maximum, d’apprendre, d’extraire le plus de jus possible de ce fruit qu’est la vie.
Hier quelqu’une se plaignait que les gens n’étaient plus qu’à l’argent désormais. Avec des dizaines de commentaires qui secondaient. Grosse vague négative je trouve. Oh je l’admets, les occasions sont nombreuses si on veut voir du laid dans le monde. Mais moi, je venais tout juste de voir les milliers de volontaires en Turquie qui tentaient de sauver les gens des décombres. Et j’aime mieux faire porter mon regard sur ces gestes. Et les encourager.
Un autre se plaignait des politicien(ne)s qui étaient tous des pourris et des vendus. Certains, peut-être, mais moi je préfère voir ceux et celles qui veulent contribuer, améliorer, aider en toute sincérité.
Certain(e)s voient un grand complot par lequel les quelques riches et puissant(e)s veulent contrôler le monde. Oui, peut-être que c’est le dessein de certains sans dessein. Moi je choisis de voir – et de croire – le grand plan divin qui se déploie, avec ce que nous jugeons comme bon et mauvais, beau et laid. Et penser que chacun(e) de nous est responsable de ses propres actions et que l’on doit se regarder soi-même dans le miroir, et vivre avec soi et les conséquences de ses pensées comme de ses gestes. Là réside la justice s’il en est une à mon humble avis.
Et à la justice du monde des humains, je préfère vivre selon la justesse de mon coeur, en accord avec mes choix et mes actions. Et en acceptation de tout ce qui existe en ce monde, ce que je comprends et constate, mais surtout ce que je ne comprends pas et qui me fait encore réagir. Car il doit bien y avoir là quelque chose à saisir si j’observe, si je dis oui à ce qui est, tout simplement.
Et si la vie nous apporte épreuves et temps durs, acceptons-les aussi pour les leçons que ces situations sauront nous faire découvrir en soi, pour la force que ces expériences pourront nous apporter.
Un pas à la fois, chaque pas dans la foi.
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Ancienne bénédiction mexicaine pour le pardon, l’affection, le détachement et la libération.
Je libère mes parents du besoin de me soutenir et du sentiment qu’ils m’ont déjà laissé tomber.
Je libère mes enfants du besoin de m’apporter de la fierté. Qu’ils écrivent leurs propres voies selon leur cœur, celles qui murmurent tout le temps dans leurs oreilles.
Je libère mon/ma partenaire de l’obligation de me compléter.
Je ne manque de rien, j’apprends avec tous les êtres, tout le temps.
Je t’honore, je t’aime et je te reconnais innocent.
Je remercie mes grands-parents et mes ancêtres qui se sont rassemblés pour que je puisse respirer la vie aujourd’hui.
Je les libère des échecs passés et des désirs insatisfaits, conscients qu’ils ont fait de leur mieux pour résoudre leurs situations dans la conscience qu’ils avaient à ce moment-là.
Je me mets à nu devant vos yeux, afin que vous sachiez que je ne cache rien ou ne dois rien d’autre que d’être fidèle à moi-même et à mon existence même et que je marche avec la sagesse du cœur.
Je suis conscient(e) que je réalise mon projet de vie en toutes responsabilités, libre des liens familiaux invisibles et visibles qui pourraient troubler ma paix et mon bonheur.
Je renonce au rôle de sauveur, d’être celle ou celui qui unit ou répond aux attentes des autres.
J’apprends à travers, et seulement à travers l’Amour, je bénis mon essence, ma façon d’exprimer, même si quelqu’un ne me comprend pas.
Je me comprends moi-même, parce que moi seul-e ai vécu mon histoire, parce que je me connais, je sais qui je suis, ce que je ressens, ce que je fais et pourquoi je le faisJe me respecte et m’approuve.
J’honore la Divinité en moi et en toi.
Nous sommes libres.
– Via Anna Yaevah
Toujours le choix du chemin.
Toujours le choix d’aller vers la lumière.
Ça goûte la liberté.
Chanceux nous sommes…
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