
Au cours des dernières années, avec tout ce qui s’est publié sur les réseaux asociaux autant autour des thèmes de la politique que des virus, des contrôles étatiques et du rôle des pharmas, sans parler des autres fake news et what not, le concept de vérité en a pris pour sa Covid.
Les vérités des un(e)s ne sont clairement pas toujours celles des autres. Et vice et versa. Et ils et elles sont plusieurs à désirer ardemment que leur vérité soit considérée comme LA vérité, la seule et unique, la meilleure, la plus lourde, la plus vraie. Bon chance !
Mais qu’entend-on par vérité ? Les définitions sont nombreuses, mais pour les besoins de la chose, en voici deux puisées au hasard sur le web :
• Ce à quoi l’esprit peut et doit donner son assentiment (par suite d’un rapport de conformité avec l’objet de pensée, d’une cohérence interne de la pensée), opposé à erreur, illusion.
• Connaissance conforme au réel, ou à son expression, opposé à erreur, ignorance ou à mensonge.
On voit que les définitions sont floues – conforme au réel ? lequel ? – et on aurait pu en afficher des centaines toutes différentes les unes que les autres. La vérité est un élastique géant.
D’autre part, certains aiment se réfugier derrière le concept de l’approche scientifique pour affirmer qu’il existe une manière de trouver la vraie vérité, l’objectivité tant convoitée. Mais en cette matière aussi on pourrait apporter quelques bémols car toute science n’est pas vierge, foi de propriétaire d’un Ph. D.
En fait, le concept de vérité n’est pas si différent de celui de Dieu: deux gros mots qui veulent tant en dire qu’ils finissent par ne plus rien dire. C’est tout dire non ?
Des concepts et des mots pour lesquels des gens sont prêts à mourir, du moins à beaucoup s’obstiner et argumenter, pour finir par imposer son point de vue à autrui. Poings de vue.
Il me semble que l’on pourrait s’entendre minimalement sur le fait que la vérité est un concept vivant et évolutif, car pour une même personne, les choses n’apparaissent pas toutes semblables à différentes périodes de sa vie, son point de vue sur les choses de la vie, comme sur elle-même, changent et évoluent au fil de son cheminement.
Car notre perspective bouge, nos connaissances s’accumulent et espérons-le, notre sagesse s’approfondit, notre regard s’élargit.
Et comme le dit Bashar, nous n’expérimentons qu’une infime partie de réalité – même de notre propre et petite réalité, mais quand on ouvre son coeur, toutes ces passerelles, toutes ces portes et ces fenêtres s’ouvriront aussi et nous verrons alors toute la richesse de notre réalité.

Et pour terminer:
Quand Albert Einstein donnait une conférence dans les nombreuses universités des États-Unis, la question récurrente que lui faisaient les étudiants était : Vous, Monsieur Einstein, croyez-vous en Dieu ?
Ce à quoi il répondait toujours : Je crois au Dieu de Spinoza.
Seuls ceux qui avait lu Spinoza comprenaient … Spinoza avait passé sa vie a étudier les livres saints et la philosophie, un jour il écrivit :
Je ne sais pas si Dieu a réellement parlé mais s’il le faisait, voici ce que je crois qu’il dirait aux croyants :
Arrête de prier et de te frapper à la poitrine !
Ce que je veux que tu fasses, c’est que tu sortes dans le monde pour profiter de ta vie.
Je veux que tu t’amuses, que tu chantes, que tu t’instruises… que tu profites de tout ce que j’ai fait pour toi.
Arrête d’aller dans ces temples froids que tu as construit toi-même et dont tu dis que c’est ma maison !
Ma maison est dans les montagnes, dans les bois, les rivières, les lacs.
C’est là où je vis avec toi et que j’exprime mon amour pour toi.
Arrête de m’accuser de ta vie misérable, Je ne t’ai jamais dit qu’il y avait quelque chose de mal en toi, que tu étais un pécheur, que ta sexualité ou ta joie étaient une mauvaise chose !
Alors ne me blâme pas pour tout ce qu’ils t’ont dit de croire.
Arrête de ressasser des lectures qui n’ont rien à voir avec moi.
Si tu ne peux pas me lire à l’aube, dans un paysage, dans le regard de ton ami, de ta femme, de ton homme, dans les yeux de ton fils…Tu ne me trouveras pas dans un livre !
Arrête de te faire peur.
Je ne te juge pas, je ne te critique pas, et je ne punis pas.
Je suis pur amour… je t’ai rempli de passions, de limitations, de plaisirs, de sentiments, de besoins, d’incohérences…et je t’ai donné le libre arbitre.
Comment puis-je te punir d’être ce que tu es, si je suis celui qui t’a créé?
Tu penses réellement que je pourrais créer un endroit pour brûler tous mes enfants qui se comportent mal, pour le reste de l’éternité ?
Quel genre de Dieu peut faire ça ?
Respecte tes semblables et ne fais pas ce que tu ne veux pas que l’on te fasse.
Tout ce que je te demande, c’est de faire attention à ta vie, que ton libre arbitre soit ton guide.
Toi et la nature vous constituez une seule entité ….alors ne crois pas que tu as un pouvoir sur elle.
Tu fais partie d’elle.
Prends-soin d’elle et elle prendra soin de toi.
Ne mets pas ton génie à chercher ce qui est mauvais pour cet équilibre.
À toi de garder intact cet équilibre.
La nature elle, sait très bien le garder, juste ne la trouble pas !
Je t’ai rendu absolument libre.
Tu es absolument libre de créer dans ta vie un paradis ou un enfer.
Je ne peux pas te dire s’il y a quelque chose après cette vie, mais je peux te donner un conseil,
Arrête de croire en moi.
Je ne veux pas que tu crois en moi, je veux que tu me sentes en toi.
Quand tu t’occupes de tes moutons, quand tu abordes ta petite fille, quand tu caresses ton chien, quand tu te baignes dans la rivière….
Exprime ta joie et habitue-toi à prendre juste ce dont tu as besoin !
La seule chose sûre, c’est que tu es là, que tu es vivant, que ce monde est plein de merveilles… Ne me cherche pas en dehors, uu ne me trouveras pas…. Je suis là… La nature, Le cosmos… C’est moi.
– Baruch Spinozza
la tour de Babel, doit ressembler à cela
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Inspirant monsieur Spinozza.
Merci.
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