MAIN TENANT CE MOMENT

Regardez bien l’image…

Mémoire, de ce qui a été, de ce qui était jadis, de ce qui fut, ou du moins de ce qu’on veut ou peut s’en rappeler et souvenir.

Imagination, de ce que l’on aimerait, ou de ce que l’on aurait souhaité qui soit.

En fait, même la mémoire est une forme d’imagination. On garde les souvenirs qui nous plaisent, qui nous font nous sentir bien en lien avec notre histoire.

Si on pense surtout pouvoir créer notre avenir, en fait, on recrée souvent aussi notre propre passé. Ce qui contribue à définir – encore et encore – qui nous sommes aujourd’hui. Right now, now here.

On dit que si nous sommes déprimé(e)s ou nostalgiques, c’est qu’on vit dans le passé et si nous sommes anxieux ou angoissé(e)s, c’est qu’on vit dans l’avenir. Ça fait du sens non ?

Ainsi, la seule solution consiste à vivre le moment, à vivre dans le présent. Grand cadeau que ce présent, que celui d’arriver à vivre (de plus en plus) dans le présent. Mais même si ça sonne simple, ce n’est pas toujours facile. Trop simple peut-être et nous on aime ça quand c’est compliqué. Ça nous fait sentir vivant(e).

On dit d’ailleurs que nous ne sommes que cet instant, que ce moment. Celui qui passe, vite, et toujours, sans cesse, ce moment qui fuie et qui fuit. Ce moment qui se perd sans coupure dans le prochain, ce qui fait que nous ne sommes qu’une suite de moments présents qui se succèdent.

Au fond, nous ne sommes qu’une suite de moments présents qui coulent les uns à la suite des autres.

Nous sommes le/la spectateur/trice qui regarde défiler le fil des événements, ainsi et surtout peut-être le film de nos pensées. Pensées qui roulent, circulent, reviennent sans cesse, souvent les mêmes d’ailleurs. Petites fenêtres qui encapsulent le vaste monde dans notre si petite tête. Même quand on dort, les pensées se transforment en rêves ou en cauchemars car on n’a plus alors de choix quant à ce qui réussit à émerger du fin fond de notre boîte à pensées.

Simple la vie quand même. Qu’un instant, qu’un moment à la fois, à regarder défiler le temps en nous, devant nous, partout, tout le temps. Le temps qui passe, qui roule et qui déroule.

Quant au concept de réalité, on doit continuer à regarder car rien de très précis en ce sens. On semble voir et vivre chacun chacune sa propre réalité. Le monde est probablement plein de différentes réalités qui cohabitent, se juxtaposent et parfois s’entrechoquent. Chacun sa petite fenêtre pour regarder vivre le grand et vaste monde.

Mais en ce moment, que ce moment, qui est déjà passé et qui se fond dans le prochain, et le prochain et le prochain…

Moment, moment, ton fils passe de très bons moments…

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