CO INCIDENCES

La seule chose qui existe, comme vous dites, la «réelle réalité», est simplement le fait que vous existez. Tout le reste n’est qu’une réflection du fait que vous existez.
– Bashar

On entend souvent des gens dire que le hasard n’existe pas, qu’il n’y a pas de coïncidences dans la vie.

Bien difficile d’infirmer, comme de confirmer ce fait. Tout au plus on peut penser que c’est plausible, possible. Pas probable, que plausible, possible. Maybe baby.

Personnellement, je préfère penser au contraire que tout est un hasard, et qu’il n’existe qu’une multitude de co incidences, une multitude d’incidences qui co-existent simultanément. Dans le temps et hors du temps. Comme a/temps, à côté du concept même de temps. Dans le Dalitemps.

Je n’ose pas dire que je crois que tout est hasard, tout au plus pourrais-je dire que je crois que cela est possible. Mais si on croit cela possible, on doit aussi croire que c’est tout autant impossible. Ou autre chose. Ou pas. Ou cesser de croire tout simplement.

En fait, même croire est une drôle de position dans la vie. Si je crois que j’existe, est-ce que je suis ? Mais si, par contre, je crois que je n’existe pas, est-ce que j’existe quand même ? Ou je m’évanescensionne ?

Oui, il y va fort de café ce matin le ptit chroniqueur des grands chemins. Le café qui kick in probablement, possiblement, plausiblement. Pas de crème pas de sucre.

L’autre jour, j’ai entendu le terme co incidences et, pour la première fois comme jamais auparavant, j’ai vu la juxtaposition de deux incidences, ou plus. Et j’ai comme réalisé que tout dans la vie existe en même temps. Même ce qui n’est plus, par le souvenir, même ce qui n’est pas encore ou même ce qui ne sera jamais, par l’appréhension ou par l’imagination. Tout ce qui est pensé ici existe ici. Jusqu’à preuve du contraire.

En ces temps de réalités virtuelles, tout est devenu possible, et du coup (accent français) simultanément impossible. Tout peut être vrai, ou faux, réellement réel, ou virtuellement conçu.

Mais, me demande-je, est-ce que la réalité virtuelle est réellement réelle ? Et la virtualité peut-elle être aussi réelle même si on la dit virtuelle ? Même la virtualité peut se réaliser, nous en sommes témoins.

Peut-être que nous avons déjà vécu de multiples vies et que nous en vivrons même encore plusieurs ? À l’infini peut-être. Si on y pense, pourquoi cela ne serait-il pas possible ?

Ou peut-être même que nous les vivons toutes en même temps ces multiples vies, en temps réel ? ou irréel.

On peut croire en Dieu, ou non y croire. Ou croire avec insistance qu’il/elle n’existe pas. On ne parle pas de sa forme, ni de sa nature. On parle souvent d’une force reliante. Mais à voir l’état du monde actuel, et encore plus des relations entre les habitant.e.s de la terre, on est en droit de se poser des questions. Comme d’avoir certaines doutes.

Personnellement, j’aime vivre avec un point d’interrogation.

Car au fond, on ne sait rien vraiment de la prétendue réelle réalité. Ni de l’irréelle by the way. Tout semble vrai si on veut y croire, si on peut y croire, ou nous y faire croire. Et tant de vérités nous dépassent, des grandes comme des petites, davantage qu’on peut même l’imaginer.

Est-ce que le passé existe encore ?

Est-ce que ce que l’on ne peut pas – encore – imaginer existe déjà réellement ?

Ou existera-t-il ?

Oh que non, on n’ira pas demander ça à l’intelligence artificielle right ?

Car je trouve l’Hi Ha Tremblay bien plus drôle encore pour le moment.

Et Joyeuses fêtes.

Allez, prenons la réalité actuelle chillement, et nous-même pas trop au sérieux. Nous lisons ceci, donc nous existons. Et tiguedon.

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Imaginez une roue dont la circonférence représente le cycle des naissances et des morts, toute la substance de la vie, la réalité conditionnée, et dont le centre est le flux parfait, le non-mental informe, la source.
Nous avons alors un pied, avec la majeure partie de notre poids, sur la circonférence, et l’autre, plus timidement, au centre.
C’est le début de l’éveil.
Nous entrons dans ce moment, nous nous asseyons et méditons, et soudain, nous ressentons la perfection de notre être et de notre connexion.
Puis notre poids se reporte sur la périphérie de la roue.
Ce processus se répète inlassablement.
Lentement, très lentement, le poids se déplace.
Puis, juste assez pour qu’il y ait une légère prédominance au centre de la roue, et nous constatons que nous avons naturellement envie de nous asseoir et de faire silence, sans avoir besoin de nous dire : « Je dois méditer maintenant », ou « Je dois lire un livre sacré », ou « J’ai… » « Éteindre la télévision » ou « Je dois faire… quelque chose ».
Ce n’est plus une discipline de ce genre.
L’équilibre a changé.
Et nous laissons nos vies devenir de plus en plus simples, de plus en plus harmonieuses.
De moins en moins nous nous accrochons à ceci et repoussons cela…

– Ram Dass

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Je ne m’intéresse plus à aucune forme de spiritualité, aux programmes de développement personnel, aux mentors, coachs, guérisseurs, penseurs spirituels ou activistes qui, en fin de compte, ne ramènent pas leurs communautés à une association responsable avec la préservation de la Terre.
La quête incessante de réalisation de soi, de maîtrise de l’image personnelle, de réussite personnelle et d’« entrepreneuriat spirituel » me semble être une échappatoire qui n’a fait que nous déconnecter de la réalité.
Il nous faut donc sortir du culte de la réussite individuelle, qu’il soit perçu à travers le prisme d’une spiritualité illusoire ou non, et nous impliquer concrètement dans la résolution des problèmes environnementaux qui nous entourent.
Le monde dépérit pendant que nous nous laissons séduire par une énième voix charismatique qui nous explique comment guérir une part de nous-mêmes encore inexplorée, nous enfonçant toujours plus profondément dans une « réussite » individuelle et narcissique.
Le monde dépérit pendant que des charismatiques amassent des millions grâce à leurs plateformes de développement personnel.
Alors, s’il vous plaît : prenez soin de vous.
Mais si ma guérison ne fait que me ramener à moi-même, sans me conduire finalement à renouer avec la Terre et mon travail pour en faire partie, alors je ne suis qu’une victime du consumérisme axé sur la guérison.
Et je contribue malgré tout aux problèmes qui détruisent la planète.

– Adrianne Tamar Arachne

Une réflexion au sujet de « CO INCIDENCES »

  1. Avatar de Prashanti.Prashanti.

    Oh !!! Secouante celle-ci.

    Les vents qui soufflent de tout les côtés nos croyances , nos prises de conscience pour un mieux être ….

    V’la l’bon vent. V’la l’joli vent.

    V’la l’bon vent , la vie m’appelle.

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