AGIR LOCALEMENT ET PASSIONNÉMENT

Nous allons passer par des temps très difficiles: socialement, politiquement mais surtout sur le plan environnemental. Si vous pensez globalement, vous deviendrez très découragé.e.s, alors agissez localement. Chacun.e de nous a un certain impact… chaque jour. – Jane Goodall

Farewell Mme Goodall, et see you soon. Quelle belle être humain elle fut cette femme pionnière. C’est quand ils partent que ces personnages plus grands que nature se révèlent dans toute leur immensité. Thank you !

Ce qu’elle dit ici fait tellement de sens. Du sens à court terme, du sens à courte vue et distance rapprochée. Sens unique et seul sens que l’on peut suivre et donner à notre vie. Le sens de notre passion de vivre. Injecter le sens de passion dans tout ce que l’on fait.

Car en effet, ça brasse et ça bardasse socialement, politiquement et environnementalement (wow un long mot ça), et ça va continuer de le faire on dirait bien. Sens unique et inévitable. On avait perdu le sens.

Comme on dit : à la fin, tout ira bien, ainsi si ça ne va pas bien maintenant, c’est que ce n’est pas encore fini. Alors on continue de continuer. De toute façon, la vie va et avance toute seule, d’elle-même, avec nous dedans et elle en nous.

On continue de vivre nos petites vies, confortables et plutôt douillettes ici, tout en gardant en tête et en coeur le sort des êtres humains du monde entier, nos soeurs et nos frères, nos pères et nos mères, nos fils et filles. Une grande famille et non une course la human race.

Quand on est – plus – jeunes, certain.e.s d’entre nous, parfois, à certaines périodes, on veut changer le monde. On se pense tout puissant.e.s, on a des idées de grandeur, on veut performer, accomplir, se réaliser. Cela est juste et bon. Mais avec le temps qui passe, quelque chose de magique se passe aussi en nous et autour.

Le corps ralentit, notre lucidité grandit – on l’espère – et on mature, on s’assouplit, on s’assagit. Et on réalise qu’on ne peut pas changer grand chose en ce vaste monde, sinon à petite échelle, avec humilité, avec respect des autres.

On peut surtout modifier notre perception de ce monde et de ses habitant.e.s. Et apprendre à accepter ce qui est. Et changer ce que l’on peut.

Et comme le dit ce cher Marc Aurèle, tout organisme vivant s’épanouit lorsqu’il est engagé sur la voie qui est juste pour sa propre nature. S’agit de trouver sa propre nature.

Bashar dit un peu la même chose, mais le présente autrement: Agir en suivant sa passion doit être fait pour la pure joie de l’action et non pour ce que ça pourrait vous rapporter éventuellement. Sinon vous rendez votre passion conditionnelle et dès que vous faites quelque chose dans un but précis, vous abaissez votre fréquence

Alors observons l’état du monde entier, soyons conscient.e.s., ayons empathie et respect pour tous les êtres vivants, et identifions où notre passion peut nous mener à avoir un impact autour de nous.

La vie devient ainsi plus simple, plus humble, plus vivable.

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Il faut apprendre à marcher plus lentement, à faire nos adieux à ce que nous étions, et à accueillir ce que nous sommes devenus.
Vieillir, ce n’est pas seulement une affaire de temps, c’est une épreuve de courage : accepter notre nouveau visage, embrasser avec fierté ce corps qui nous a portés, et laisser tomber les peurs, les jugements, les fardeaux que les années n’ont pas su effacer.
Vieillir, c’est apprendre à être en paix avec soi-même, à lâcher ce qui ne nourrit plus, et à chérir ce qui demeure encore.
C’est comprendre que la vie se transforme, que les adieux jalonnent la route, et que chaque larme versée peut ouvrir la voie à un sourire nouveau, à un rêve inattendu, à une raison de plus de continuer d’avancer
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– Alejandro Jodorowsky via Christine Pilar Estirac

5 réflexions au sujet de « AGIR LOCALEMENT ET PASSIONNÉMENT »

  1. Avatar de JoãoJoão

    Jane Goodal et Donald Trump, aux antipodes l’une de l’autre…

    Voir la lumière et la l’ombre au travers 2 personnalités publiques…

    (tiré de ton texte) …. Le corps ralentit, notre lucidité grandit – on l’espère – et on mature, on s’assouplit, on s’assagit. Et on réalise qu’on ne peut pas changer grand chose en ce vaste monde, sinon à petite échelle, avec humilité, avec respect des autres. On peut surtout modifier notre perception de ce monde et de ses habitant.e.s. Et apprendre à accepter ce qui est. 

    en vieillissant c’est un défi l’observation, entre demeurer «centré-ouvert» et «déclenché-colère»…. je suis constamment en mouvement intérieur, et mes moments de vélo-méditation en forêt sont là pour me permettre de me voir moi aussi entre «ombre et lumière».

    Depuis quelques temps j’ai un «témoin intérieur» qui me fait signe à chaque fois que je vais dans «déclenché-colère»… je dis à haute voix, «aille chose dépollue toi de ce que tu laisse entrer en toi….»… en tout cas ça me déculpabilise de mes réactions

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    1. Avatar de AnandgyanAnandgyan

      J’aime lire un homme qui parle fort à sa voix intérieure.

      La colère est tellement mal vue et pire est la rage.

      M’enfin j’aime vieillir et le rire des enfants qui jouent dans le parc…

      … me font sourire. La guerre est se défendre d’une attaque qu’on dit,

      et être faut être le premier à se dire victime et faire passer l’autre pour un agresseur.

      Qui est terroriste quand tout le monde se fait peur et varge dans l’tas?

      Savoures ta marche dans le bois et la chaleur du soleil ou l’aide de la lune.

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