
J’ai choisi de traduire ce funny meme au Nous, car moi aussi, probablement comme toi itou, on se prend pour de la poussière d’étoiles sometimes. Poussière, poussière. Et nous le sommes. Also.
Mais so is garbage… Schlak !
Comme l’est chacun des quelques 8 milliards d’êtres humains vivant en ce monde, tout comme les animaux, les plantes, les roches, et toutes les choses, même celles en plastique et en polymer qui vont aller dépérir pour une quasi éternité au dépotoir.
Tout ce qui vit est sacré. Mais on dirait que les êtres humains, nous, sommes parmi les plus stupides et destructeurs parmi tout ce qui foule la terre.
On altère la terre jusqu’au point où elle ne sera peut-être plus vivable éventuellement.
On développe une sorte d’intelligence qui va possiblement finir par nous contrôler et nous mener par le bout du nez. Déjà bien parti avec les algorithmes.
Parlant d’algorithmes, nous vivons au rythme de nos égos. Et en ce sens, même si nous le sommes tout, égaux, certains le sont plus que d’autres. Des personnes, comme des gouvernements.
Je ne nomme pas de nom. Pas besoin. On voit. On vous voit. On vous voit aller et faire.
Mais ce que l’on voit moins, ce sont des tonnes de personnes de bonne volonté qui s’activent aussi sur la terre. Comme sur la mer. Notamment, la flottille des embarcations qui sont allées porter secours aux gens de Gaza. Quelle passionnante, courageuse et généreuse aventure.
Tout est poussière d’étoiles. Anges incarnés. Comme démons. Comme certains ongles. Chilling incarnés. Alors un peu d’humilité, de respect et de légèreté. Avec un soupçon d’outrage devant l’injustice et l’inhumanité.
Ce que l’on décide de faire de notre petit tas de poussière personnel nous revient. On ne peut qu’agir en fonction de sa conscience, en fonction de ses valeurs. Pour le bien du plus grand nombre.
Certains naviguent pour la paix, d’autres mitraillent pour la mort.
Certains sèment de la vie, d’autres dealent de la guerre.
Certains encouragent autrui, d’autres les abaissent et les baisent.
Certains méditent et disent du bien – bene dictions – d’autres médisent et parle mal – male dictions.
Chacun.e son petit destin personnel, avec les conséquences de nos actes au bout du compte, au bord du coeur. Mais on doit trouver la voie juste pour soi, on doit juste trouver sa voix dans ce grand concert tumultueux et trop tumultueur.
Tant de folie à décrier, tant d’inhumanité à équilibrer avec nos petits gestes naïfs, candides et bons. Car comme disait Joshua de son ptit nom il y a une couple de milliers d’années justement dans le coin où ça badass pas mal en ce moment: heureux les simples d’esprit car le royaume des cieux est à ielles.
Alors à moi, à toi, à vous et à nous, simples en estie, continuons de faire du mieux que l’on peut, continuons à vouloir la paix et à la faire à notre toute petite et humble mesure sans mesure. Jusqu’au moment où la grande balayeuse cosmique passera et fera table rase, jusqu’au prochain deep cleaning.
En attendant, on peut suivre en direct les ami.e.s de la paix au large de Gaza.
Et garder espoir, en s’ouvrant à une nouvelle pluie de poussière. Sans parapluie.
___
Développons le respect pour tous les êtres vivants.
Essayons de remplacer la violence et l’intolérance par la compréhension et la compassion.
Et l’amour.
– Jane Goodall
___
Si nous commençons à entrer en contact avec nos émotions avec bienveillance, nos carapaces se dissiperont et nous découvrirons que davantage de domaines de notre vie sont exploitables.
– Pema Chödrön
___
Ma vision de l’actualité
Début janvier 2020, j’ai eu une vision. Je me suis retrouvé complètement hors de la matrice humaine, c’est-à-dire de tous les systèmes humains d’éducation, de religion, de politique, d’économie, etc.
Cette matrice englobe toutes les croyances humaines tenues pour vraies par les esprits individuels et le collectif, y compris toute l’histoire, les souvenirs, les aspirations, etc.
De ce point de vue, ce que je percevais comme l’ancienne matrice humaine était plus absurde qu’aucun mot ne peut le décrire.
Depuis de nombreuses années, je sais que nous [tous les humains] sommes à l’aube d’un nouveau tournant évolutif.
J’en parle depuis plusieurs années, lors de mes présentations en groupe et lors d’interactions individuelles.
La vision qui m’est venue très tôt en 2020 était un ensemble d’informations très compact, qui s’est développé en profondeur, notamment depuis le début de notre confinement.
Les anciens systèmes ne peuvent tout simplement pas être améliorés suffisamment pour le nouvel humain ; leurs fondations sont défectueuses.
Personne ne construirait une nouvelle maison magnifique sur les fondations d’une minuscule cabane délabrée.
Il était clair pour moi alors, et plus encore aujourd’hui, que nos anciens systèmes, croyances et pensée collective ne peuvent accueillir le nouvel humain.
Les anciens systèmes doivent être déconstruits à mesure que les nouveaux systèmes deviennent visibles et que nous choisissons collectivement d’accepter ou de créer la nouvelle réalité.
Ce à quoi nous assistons aujourd’hui est précisément la fin des anciens systèmes et méthodes qui soutenaient une conscience inférieure.
Ce qui existait auparavant ne peut accueillir le nouvel humain et la nouvelle réalité de la conscience.
Que la déconstruction prenne la forme d’un virus ou non importe peu, que les politiciens réagissent par des efforts accrus pour contrôler la population ou non importe peu, et qu’il y ait des émeutes ou d’autres manifestations extérieures ne sont pas la véritable cause.
La nouvelle réalité humaine arrive, que nous soyons prêts ou non ; de nombreux changements se produisent cette année et peut-être au-delà.
Ces changements sont les symptômes d’un changement universel pour la planète Terre et tous ses habitants.
La visualisation des résultats sous forme d’événements est une question d’efficacité ; lorsqu’un ouragan, un volcan ou un tsunami se produit, la nature suit le cours le plus efficace.
Le cerveau humain est enclin à maintenir ses anciennes structures de croyances, car nous les avons conçues [la plupart du temps inconsciemment] pour nous sentir en sécurité, ce qui implique d’éviter l’incertitude.
Cette sécurité que nous avons construite était notre tentative de compenser notre sentiment d’être des entités distinctes dans un monde menaçant.
Ces tentatives automatiques de renforcer notre stratégie de survie sont appelées biais de confirmation.
La plupart des individus, poussés par ce biais cérébral négatif, sombrent dans la peur et s’accrochent à de vieux systèmes de croyances qui doivent disparaître.
La spiritualité est un éveil à une conscience supérieure qui ne se limite pas au fonctionnement du cerveau et à ses biais.
En émergeant dans cette conscience supérieure, nous connaîtrons la vérité de notre unité.
Quelle que soit la stratégie que nous avons développée, individuellement et collectivement, pour nous sentir en sécurité dans notre séparation vulnérable et douloureuse, elle ne peut soutenir le grand événement d’éveil mondial que nous vivons actuellement.
Les méthodes mêmes que nous avons développées pour nous sentir en sécurité dans notre séparation répondront à la nouvelle conscience en tentant d’empêcher la non-séparation qui nous comblera d’une manière que la plupart des gens ne peuvent pas encore concevoir.
La nouvelle conscience éveille tous les humains à un nouveau niveau de conscience, et nous devrons nécessairement générer un niveau supérieur de croyances et de systèmes extérieurs pour soutenir ce nouvel être humain.
Nous vivons une transition fantastique vers une ère nouvelle et glorieuse pour notre planète.
Notre véritable magnificence brillera dans les années à venir bien plus que nos ancêtres n’auraient pu l’imaginer.
Le ciel lui-même deviendra superflu et se dépeuplera.
– Allan Morelock

Wow ! Flyé et lumineuse cette réflexion de monsieur Morelock…
J’aimeJ’aime