
Dans un monde corporatif et de consommation, l’amour se négocie, les moyens deviennent des fins en soi, la drogue transforme les usagers en consommateurs et les usages en dépendances et on pense perdre quand on donne plus qu’on reçoit.
Mais on a tout faux en termes de mathématique humaine.
Premièrement, on doit tout d’abord compter sur soi et renverser les formules de calcul.
On reçoit quand on donne. En fait, on reçoit ce que l’on donne. Et plus l’on donne, plus on a.
Au service d’autrui, on conserve pour toujours ce que l’on donne sans compter. Ce que l’on divise se multiplie et ce que l’on soustrait s’additionne.
Quand on vit branché.e sur son propre coeur, les actions des autres comptent moins; ce ne sont que des dividendes secondaires, du bonus. Quand on part de soi-même et que l’on donne sans compter, on sait que l’on reçoit toujours plus que ce que l’on pense donner. Car on ne donne jamais vraiment rien, on ne laisse que passer dans ce monde où l’on ne fait que passer.
On nait les mains vides, et si on vit bien, on meurt le coeur plein.
This little light of mine, I’m gonna it shine.
These little lights of ours, we’re gonna them shine.
Et adviendra bien ce que pourra. Et que sera sera. Tralala et bla bla bla.
L’idée n’est pas d’accumuler, bien au contraire. C’est de tout donner avant de partir. Pour partir léger, content.e comme dans contentement.
Se délester des choses pour faire place à l’amour, pour faire de la place pour l’amour. Pour devenir amour. Amor amor amor.
Quand on agit par passion, le simple fait de faire devient le but en soi.
Foi de Bashar, agir par passion doit être fait pour son propre bien. Non pas pour ce que vous pensez que vous obtiendrez en agissant ainsi. Sinon vous rendez votre passion conditionnelle et dès que vous faites cela, vous abaissez votre fréquence.

Ainsi, faisons de ces mots notre leimotiv:
Donner sans attentes, pardonner sans chaînes, voir la lumière dans l’ombre, établir des frontières sacrées et se concentrer sur l’amour.
Comme ça que l’on devient un sanctuaire. Et quand nous sommes notre propre sanctuaire, nous n’avons plus à le chercher de par le monde les yeux ouverts. On le porte au coeur de soi.
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J’apprends petit à petit que même si je réagis, ça ne changera rien, ça ne me fera pas aimer et respecter d’un coup, ça ne les fera pas changer d’avis comme par magie.
Parfois, il vaut mieux laisser les choses aller, laisser les gens partir, ne pas lutter pour tourner la page, ne pas demander d’explications, ne pas courir après des réponses et ne pas s’attendre à ce qu’on comprenne d’où l’on vient.
J’apprends petit à petit que la vie est meilleure quand on ne se concentre pas sur ce qui se passe autour de soi, mais plutôt sur ce qui se passe en soi.
– Rania Naim

Quel beau mot ce « sanctuaire » …
Merci pour avoir une porte au coeur de soie.
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tout d’août… en septembre…
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