LA MÈRE DE DIEU

Dieu n’est pas un «il», pas un humain, ni une statue, ni une religion. Dieu est l’impulsion électromagnétique au coeur de toute vie, ce qui vit au coeur de tous les êtres vivants. – source inconnue, via Devayana SIng

Not a she non plus.

Ou, tant qu’à encore utiliser des mots, faute de comprendre le silence pour le moment, une autre façon de le dire ?

Dieu n’est pas une entité distante, mais la conscience universelle qui coule à travers toute chose. C’est l’impulsion créative de l’univers, présente dans chaque atome, pensée et battement de cœur, la source de laquelle découle toute existence.

Le terme impulsion est un élément qui revient dans ces deux tentatives de définition du concept de Dieu. Car en effet, davantage un concept qu’une personne ce Dieu à qui on parle, vers qui on prie – surtout quand ça va mal.

Clairement, on a essayé de le construire à notre image, avec le résultat que ça donne. Et clairement aussi que ce sont les hommes qui ont manigancé ces tentatives d’appropriation culturelle en nous le poussant dans le george comme un il.

Car si on avait à genrer ce concept de Dieu, ce serait bien davantage une elle qu’un il car qui donne la vie ? Deux ailes même. De toute façon, alors que la religion est censée nous relier – religare – nous sommes tous et toutes sur nos îles. Divisé.e.s, séparé.e.s, extrait.e.s de la création. Genrée.e.s et dérangé.e.s.

Pas pour rien que les mâles alphas kickent back car ni il ni elle ce cher Oh my God. Transgenre plus plus. Surgenrée la divinité. Ielle.

Qu’une impulsion. Une impulsion divine, sacrée, qui inclut autant la création que la destruction, le bla bla incessant et étourdissant que le refuge du silence, le beding que le bedang.

Une impulsion qui inclut autant notre capacité de créer que notre impuissance devant l’injustice et les génocides. Nous sommes tout, mais surtout rien.

Une impulsion, une vibration qui se trouve dans la beauté comme dans la laideur, dans le sublime comme dans l’infâme, dans l’espoir comme dans la désespérance. Car la vie est un tout inclus. croyant.e.s et athé.e.s inclus.es. dans cette inclusivité. Qu’on croit à tout, ou qu’on croit à rien, on croit toujours à quelque chose faut croire. À quelque part. Et d’une certaine façon.

Et si on veut continuer à croire que Dieu a créé les bibittes vivantes que nous sommes, comme les autres, à son image, on doit lui accorder la paternité du diabolique aussi car il a tout créé. Même Hitler, même Netanyhaou, même la SAAQ, et même Trump et ses sbires zaméricains. Je sais je sais, c’est dur à avaler. Mais un tout inclus. All you can believe in.

À voir les multiples manifestations des divers Dieux, Déesses et déités variées de par le monde et de par les temps, on ne peut que constater que tous les peuples du monde l’ont personnalisé à leurs images. Car pour plusieurs, Dieu est sage comme une image, alors on peut en faire ce que l’on veut. Et pour d’autres, Dieu est un.e mage. Un.e sage mage. Et life is a beach.

Personnellement, j’aime bien le concept de mère de Dieu, mother of God. Car si Dieu a une mère – et qui n’en a pas ? – qui a accouché de la mère de Dieu ? Cherchez la réponse, c’est sûrement ne pas avoir fini de ne pas la trouver.

Pour le père on repassera, car il est sûrement parti sur la trotte.

Alors si Dieu est en tout, ielle est aussi en nous. Cool non ? Faut donc fermer la bouche, et les yeux, si on veut un ptit peu goûter à Dieu.

Allez, sur ces petites tribulations de fly day d’août, bonne fête du Travail.

Ici on va chanter. Et faire silence. À mon humble avis deux des voies privilégiées qui peuvent mener à quelque chose qui peut commencer à possiblement ressembler à Dieu. Ou pas.

___
Il n’y a rien de tel que Dieu dans tout l’univers que le silence.

Le silence est une entrée privilégiée dans le royaume de Dieu et dans la vie éternelle.
Il y a un immense silence en chacun de nous qui nous fait signe en lui-même, et le rétablissement de notre propre silence peut commencer à nous enseigner la langue du paradis.
Car le silence est un langage infiniment plus profond, plus compréhensif, plus compatissant et plus éternel que toute autre langue….
Il n’y a rien au monde qui ressemble autant à Dieu que le silence.

– Maître Eckhart via Jean Bouchart d’Orval

3 réflexions au sujet de « LA MÈRE DE DIEU »

  1. Avatar de AnandgyanAnandgyan

    Aho!

    Le verre à moitié plein est plaint.

    Le verre à moitié vide est avide

    de se plaindre.

    Le mur murmure et a des oreilles parfois

    et le bar barbare barre personne …

    … et le ver va vers le verre vert

    sans vers et sans larmes

    envers et contre tousse.

    Oui, les paroles sont d’argent

    et le silence est d’or.

    B’en oui, la musique peut être de l’argent

    et mourir fait mousser les ventes d’un artiste

    si tu es Elvis Presley ou Prince.

    Le King, le Prince et même Queen

    avec Freddie Mercury réduit au silence

    quoique nous on chante et fait les deux.

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