
Soyons bon.ne.s, discrets, respectueux et réservé.e.s.
Parlons des autres comme on aimerait qu’e les autres parlent de nous. Parlons juste et bien. Et juste assez.
Je postais d’ailleurs ici, l’autre jour, cette citation de Blaise Pascal à laquelle je repense souvent encore : Peu d’amitiés subsisteraient, si chacun.e savait ce que son ami.e dit de lui/elle lorsqu’il/elle n’y est pas.
En principe, avec de vrai.e.s ami.e.s, une telle situation ne devrait pas arriver. En principe, de vrai.e.s ami.e.s vont être transparent.e.s. et capables de nous dire face à face tout ce qu’ils et elles ont à nous dire. De bien comme de moins.
Les plus grandes sources de pollution dans le monde sont possiblement les paroles négatives et blessantes qui circulent à-propos des autruis. Tout particulièrement depuis que les vannes communicationnelles grand public et présumées gratuites sont grandes ouvertes. Gros coût social.
C’est comme si on avait ouvert à ciel – et à inconscient – les égoûts aux ragots, bavardages, bruits, commentaires, commérages, opinions, indiscrétions, médisances, les on-dit, rumeurs et autres mots vides mais malveillants. Nous sommes devenu.e.s incontinent.e.s aux mots sales, aux mots pas jojos.
Pas pour rien que les bonnes nouvelles ne pognent pas. Une partie de notre humanité aime se nourrir de négatif, d’ombre, de noir. On adore les ragots. Et plus on répand les male dictions, plus on s’empoisonne soi-même. Les mauvais mots nous pourrissent dans la bouche avant même qu’ils ne sortent vicier l’air.
Car on ne parle toujours que de soi, on ne parle toujours qu’à soi-même et de soi-même. Dès qu’on médit sur autrui, on parle en mal de soi. Dès qu’on médit, on se détruit un peu, on se heurte surtout soi-même. Mais les autres aussi.
Personnellement, un des plus grands apprentissages que je tente d’intégrer dans ma vie quotidienne consiste à ne pas/plus parler des autres en leur absence, à moins que ce soit positivement, pour partager du bon et du beau à leur propos.
Et si j’ai quelque chose de plus cru à dire à leur sujet, si les gens comptent pour moi, je vais m’arranger pour trouver un temps et un moment pour partager en tête à tête, pour clarifier, pour alléger. Pour m’alléger.
Bien sûr que ce n’est pas possible de faire cela avec tout le monde qu’on fréquente. Bien sûr qu’on doit choisir ses ami.e.s. Ceux et celles qui en valent la peine. Mais si une relation est importante, cela en vaudra toujours la joie au bout du compte.
Alors en ce petit vendredi doux d’août, je nous souhaite d’apprendre à développer de plus en plus la parole droite, la parole digne, la parole juste. Et laissons aux internets à potins et aux amateurs/trices de male diction le champs de mine libre.
Viva les bene dictions !
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Parler est une catharsis, une purification.
Mais pourquoi se purifier aux dépends des autres ?
Pourquoi jeter sa saleté sur eux/elles ?
Si vous voulez vous purifier, purifiez-vous seul.e.
Fermez vos portes et parlez-vous à vous-même autant que vous le souhaitez.
Posez des questions, donnez des réponses et faites-en un jeu.
Ce sera bien, car c’est toujours ce que vous faites de toute façon.
Mais quand vous le faites aux dépends des autres, vous ne vous rendez jamais compte de vos bêtises.
Seul.e, vous en prendrez conscience.
Faites-le seul.e et bientôt vous réaliserez ce que vous avez fait toute votre vie.
Puis, petit à petit, plus vous prenez conscience, plus les mots disparaissent, plus les nuages disparaissent.
Quand le ciel intérieur est sans nuages, quand vos yeux sont sans mots ni pensées, et que votre bouche est remplie de silence, alors…
alors vous avez des yeux, alors vous avez des oreilles, alors vos sens sont complètement vides – ils sont des véhicules, des médiums.
Alors la communion est possible.
– 0sho

Tout peut se dire;
c’est de la façon de le faire.
Tout a déjà été tout dit
pour le spirituel et son silence
quoique sa clarté nous force
à déchiffrer ce qui est psychologique
et non pas une fuite par en avant;
se compter des histoires
prend plus que les cinq doigts de la main
et pourtant, avec un bon mudra …
… cette gesture manuelle symbolique
peut enseigner la ¯totalit鯅
Le mantra devrait être chanté
et pas mécaniquement répété.
On continue cet apprentissage
et on peut taire cette cacophonie
sinon en faire une symphonie.
Pas facile de nouer avec l’impersonnel
et pourtant tout l’temps d’dans.
Allez chez le Beau; ils ont ce qu’il vous faut.
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c’est le salon de beauté pour l’égo
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Cette réponse lue avec la mélodie devient un commercial dissimulé entre les lignes!
Bravo!
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entre les dignes lignes, les dignes lignes… sol et gobelet nous 2, de sacrées caboches, des caboches sacrées…
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