SIMPLEMENT AIMER LE MONDE TEL QU’IL EST

Tu ne te plains jamais Grand Panda, est-ce que tout est toujours parfait pour toi ?
Le Grand Panda rit puis dit: Non petit, bien sûr que non. J’essaie seulement de trouver des raisons d’aimer le monde, non de le détester.

Sage ce Grand Panda. Alors devenons tous et toutes de grands Pandas.

Essayons de trouver des raisons d’aimer le monde et non de le détester. Malgré tout. Et ce tout est vaste et multiforme.

Oh bien sûr, des actions terribles sont entreprises au nom de divers intérêts et valeurs morales, économiques, religieuse, humanitaires ou philosophiques.

Le simple fait de fabriquer et de commercer des armes de destruction et de guerre est en soi une entreprise questionnante. Et on ne parle pas d’affamer des populations, encore moins de tuer volontairement des enfants, possiblement l’un des crimes les plus répugnants au monde.

Ou réprimer les droits des femmes et des filles comme le font les talibans et autres extrémistes dans plusieurs endroits du monde. Ou encore frauder des personnes âgées. Polluer la nature aussi, y déverser des produits toxiques.

Tout comme mentir, manipuler, tromper, abuser, violer et violenter sont également des actes barbares et répréhensibles. Et somme toute difficile à accepter. La liste est longue et on la voit défiler dans nos écrans day in day out.

Mais nous pouvons aussi considérer le monde comme un miroir, comme un reflet de soi-même. Tenter, même si pas toujours facile ni évident, d’adopter une attitude neutre et réaliste face au monde entier. Voir et réaliser que chaque personne y joue le rôle qu’il ou elle sent juste d’occuper. Même si nous sommes heurté.e.s, même si on ne comprend pas et qu’on accepte difficilement.

Car si quelque chose existe, on a beau vouloir le nier, on a beau souhaiter que ça disparaisse, la dite chose existe bel et bien et on doit faire avec. En fait, on doit faire avec le monde entier, même si on ne le comprend pas et qu’il semble impossible de l’accepter.

Et en ce moment en particulier, il existe plusieurs occasions de pratiquer l’acceptation et la transformation. Plusieurs déclencheurs résonnent dans le monde, plusieurs situations quasi intenables.

Mais à conserver rancoeur et colère dans son propre coeur, on finit par se rancir le coeur, par brûler de haine et, finalement, par gâcher sa propre existence. Et comme toute vie part de soi, de sa propre attitude envers le monde, de sa propre vision du monde, inévitable de commencer par ici, juste de l’autre côté de ses propres paupières, au coeur de son propre coeur.

Alors accepter, et essayer de changer ce que l’on peut, à notre humble échelle. Ce qui nous ramène toujours à la classique et pertinente prière de la sérénité, celle-ci avec un ptit bonus:

Mon Dieu (ou le qualificatif de votre choix si le mot de 4 lettres vous fait tiquer), accordez-moi le courage de changer les choses que je peux changer.

La sérénité d’accepter celles que je ne peux changer.

Et la sagesse d’en connaître la différence.

Et, mon Dieu, accordez-moi le courage de ne pas renier ce que je crois être bien, même si je pense que c’est sans espoir.

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– Si j’ai bien compris, personne ne peut m’énerver, me blesser ou me déstabiliser demanda le prince.

– Tu as bien compris, ce ne sont pas les paroles ou les actes des autres qui te dérangent ou que tu n’aimes pas, mais les vieux démons qui se réveillent en toi à cette occasion : tes peurs, tes souffrances, tes failles, tes frustrations…
Si tu jettes une mèche allumée dans une jarre d’huile, celle-ci s’enflammera…
Mais si la jarre est vide ou qu’elle contient de l’eau, la mèche s’éteindra d’elle-même…
Ton agacement face aux autres est comme un feu qui s’allume en toi et qui peut te brûler, te consumer, te détruire…
Mais il peut aussi t’illuminer, te forger, te façonner et faire de l’autre un allié sur le chemin de ta transformation.
Toute rencontre difficile devient alors une confrontation avec toi-même, une épreuve, une initiation…
dit le génie.

– Extrait du conte « Les 7 miroirs de l’âme » de Charles Buthart

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La méditation d’Atisha, qui consiste à inspirer dans son propre coeur toute la misère du monde, à la laisser brûler au coeur du coeur grâce au feu de l’amour qui brûle dans tous les coeurs, pour expirer la guérison et la bonté.

Osho explique cette méditation :

C’est l’une des plus grandes méthodes. Quand tu inspires, pense que tu inspires toutes les misères de tous les gens dans le monde. Toute l’obscurité, toute la négativité, tout l’enfer qui existe partout, tu l’inspires. Laisse-les être absorbées dans ton coeur.

C’est la méthode de la compassion : inspirer toute la souffrance et verser toutes les bénédictions.

Mais avant de pouvoir faire cela avec toute l’existence, tu devras d’abord commencer avec toi-même. C’est l’un des secrets fondamentaux de la croissance intérieure. Tu ne peux rien faire avec les autres que tu n’aies fait en premier lieu avec toi-même.

Tout ce que tu peux faire avec les autres, tu dois l’avoir déjà fait avec toi-même auparavant, car c’est la seule chose que tu peux partager. Tu ne peux partager que ce que tu as ; tu ne peux pas partager ce que tu n’as pas.

Tu seras surpris si tu la fais. Dès que tu absorbes toutes les souffrances du monde en toi, elles ne sont plus des souffrances. Le cœur transforme immédiatement l’énergie. Le cœur est une force transformatrice : absorbe la misère, et elle se transforme en béatitude. Ensuite, déverse la.

Une fois que tu auras appris que ton coeur peut faire cette magie, ce miracle, tu aimeras la faire et la refaire. Essaye-la. C’est l’une des méthodes les plus pratiques – simple, et elle donne des résultats immédiats. Fais-la aujourd’hui et tu verras.

4 réflexions au sujet de « SIMPLEMENT AIMER LE MONDE TEL QU’IL EST »

  1. Avatar de AnandgyanAnandgyan

    Hey padrinho pôpa,

    Ma môman est née un vendredi treize et aura quitté son corps un vendredi treize.

    Tout cela est très frais à moi et chu content d’avoir passé par la Humaniversity Québec

    et avoir les outils nécessaires pour « processer » ce deuil.

    Te lire me fait souvent du bien et te répondre je me permets.

    Sache que je médite avec toi rarement en ligne

    mais tu demeures dans mon coeur …

    … toi qui est plus qu’un frère ou un ami; un padrinho.

    Marci … Aho!

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