
– paramahansa yogananda
Je ne prétends pas adhérer toujours et en toutes circonstances aux conseils de paramahansa yogananda ci-haut, ni les appliquer toujours, mais de plus en plus, j’essaie de tendre vers.
J’essaie sincèrement de voir le coeur des gens, de voir le meilleur du monde, la beauté dans le monde, malgré les horreurs qui y prennent place. Pour ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Question de survie et de santé mentale minimale. Et simplement parce que ça nous fait se sentir mieux de considérer le mieux.
Et comme on dit: langue sale coeur sale.
Car nous, les humain.e.s, avons en général tendance à voir davantage la paille du voisin et de la voisine que les poutres qui nous obstruent la vie et la vue, nous rendent critiques, juges et juré.e.s, et, ultimement, hautement condescendant.e.s.
Le fameux verre d’eau et ses deux moitiés. Toujours le choix de mettre l’emphase sur ce qui est ou ce qui manque, sur le plus nourrissant pour sa propre âme comme pour celles de l’humanité en général. Mon âme, ton âme, notre âme.
Mais si on a tendance à surtout cibler les fautes d’autrui, leurs défauts et ce qui cloche en eux et elles, peut-être est-ce tout simplement parce que l’on fait la même chose avec soi-même ? Car on dit que notre relation au monde extérieur n’est que le reflet de la relation qu’on entretient avec soi-même. Makes sens.
Évidemment, on ne doit pas chercher à tout voir en rose et à éviter le noir, et ne chercher qu’à ne voir que le beau chez les gens. Mais nous ne sommes pas obligé.e.s de figer notre regard seulement sur ce qui cloche car ça finit par sonner fort en notre coeur. On doit être capable de dire les choses quand quelque chose nous dérange, d’oser exprimer sa propre vérité mais peut-être toujours chercher à le faire dans un optique constructif et bienveillant.
Ah, d’ailleurs, parlons-en de cette fameuse bienveillance si souvent mentionnée. On dirait qu’elle vient contrecarrer toute la méchanceté libérée depuis quelques années via les réseaux plus a que sociaux.
Bienveillance : Disposition d’esprit inclinant à la compréhension, à l’indulgence envers autrui.
Alors veillons à notre propre bien, comme au bien d’autrui. Car sans un souci de veiller au bien d’autrui équivalent au nôtre, notre propre bienveillance ne demeure qu’égoïsme et narcissisme. S’il est sain de s’occuper de soi en premier lieu, notre relation au monde devrait en être au moins de la même teneur.
Et pardonnez-nous nos offenses comme nous…
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Si vous le comprenez bien, le véritable sens du concept de Tong-Len est lié à l’inséparabilité de soi et des autres.
En fin de compte, soi et les autres sont inséparables.
Lorsque vous avez de l’amour, il imprègne naturellement tous les êtres.
En reconnaissant et en abandonnant vos propres afflictions, vous contribuez à l’abandon de celles des autres.
Lorsque la souffrance survient, pensez que vous portez la souffrance de tous les êtres.
Pensez que vous les représentez, puis méditez dans cet état.
Un jour, vous réaliserez qu’il n’y a pas de différence entre soi et les autres, qu’il n’y a pas de différence entre la souffrance et le bonheur, et c’est cela le secret duTong-Len.
~ Garchen Rinpoche
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Réfléchissez longuement à la mort et à l’impermanence.
Une fois certain.e de votre mort, vous n’aurez plus de mal à abandonner vos mauvaises actions, ni à faire ce qui est juste.
Ensuite, méditez longuement sur l’amour et la compassion.
Une fois que l’amour emplit votre cœur, vous n’aurez plus de mal à agir pour le bien d’autrui.
Ensuite, méditez longuement sur la vacuité, l’état naturel de tous les phénomènes.
Une fois que vous aurez pleinement compris la vacuité, vous n’aurez plus de mal à dissiper toutes vos illusions.
~ Gueshe Potowa
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Si vous vous attendez à ce que votre vie soit pleine de hauts et de bas, alors votre esprit sera beaucoup plus paisible.
~ Lama Yeshe

Pas de différence entre la souffrance et le bonheur ???
Curieusement intéressant. On peut dire que les 2 shall pass…
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