
1- Tu as un toit au-dessus de ta tête
2- Tu as de quoi manger
3- Tu as un bon coeur
4- Tu prends soin des autres
5- Tu as accès à de l’eau potable
6- Quelqu’un.e t’aime
7- Tu essaies de faire de ton mieux
8- Tu as des vêtements propres
9- Tu as des rêves
10- Tu respires.
On a parfois tendance à fantasmer sur la moitié vide du verre d’eau. Ou à se comparer avec ceux qui en ont plus, ou avec ce que l’on voudrait plutôt qu’avec ce que l’on a maintenant. Quand au fond, nous sommes parmi les plus choyé.e.s et privilégié.e.s de la terre.
La plupart d’entre nous jouissons des éléments 1 à 10 de la liste up there. Encore faut-il prendre le temps et l’occasion de l’apprécier. Car souvent, on regarde trop loin, on voit trop grand, on en veut plus.
Et en plus de la liste ci-haut, nous vivons en sécurité ici, soutenu.e.s par un État encore relativement fonctionnel. Mais comme on voit depuis quelques mois au nord du Golfe du Mexique, ça peut changer vite et drastiquement, alors restons alertes et impliquons-nous chacun.e à notre mesure.
Si on se fie à la fameuse pyramide des besoins de Maslow, après les besoins physiologiques, de sécurité et d’appartenance, il importe de se porter de l’estime à soi-même, de s’aime et d’être tendre envers soi, ce qui se traduit en général par une estime et un amour équivalents envers les autres. Puis, ultimement, en haut de la pyramide, réside le besoin de sentir que l’on s’accomplit, qu’on se réalise, qu’on sert à quelque chose.

Ce besoin est plus arbitraire, et il peut changer souvent au cours d’une même vie.
Et malgré que tous nos besoins soient comblés, il me semble que notre bonheur doit aussi être lié, en partir du moins, au bien-être du monde entier, surtout des plus démuni.e.s, et nommément les enfants et leurs mères qui en prennent soin.
Sur ce point, ce qui se passe à Gaza, comme à Haïti dont on entend trop peu parler, en Ukraine et en plusieurs pays d’Afrique ou du Moyen-Orient devraient être ajoutés à notre pyramide. Car comment être complètement satisfait quand tant de monde a mal et manque des plus fondamentaux soins de base comme l’eau, la nourriture et des soins médicaux ?
Genre:

Cette situation devrait nous déranger. On devrait voir ce que l’on peut faire pour contribuer au moins minimalement. Sinon on se coupe de notre monde, on détourne le regard et on manque un bout dramatique du big picture.
Apprécions notre chance, première étape bien sûr, mais gardons aussi au coeur et en tête comment nous pouvons partager cette immense chance avec le monde entier pour la faire grandir et la distribuer un peu plus.
Car si 10 est un beau chiffre rond, toute l’humanité devrait pouvoir en profiter.
You can say I’m a dreamer chantait Lennon, mais si ça commence par du rêve, ça ne devrait pas s’arrêter là.
