
– Thich Nhat Hanh
Et Mamma Mia !
C’est le mois de Marie, c’est le mois le plus beau. Les plus vieilles et les plus vieux d’entre nous connaissent – à peu près – la suite par coeur, relents de catholicisme de par coeur.
Enfin le mois de Mai, le mois de la Terre qui se remettra à fleurir de partout par ici bientôt. Déjà les pissenlits et autres crocus sont sortis de terre. De l’espoir re-naissant. La vie malgré tout, la vie malgré les fous.
Si l’humanité pouvait seulement se considérer elle-même comme faisant partie intégrale de la Terre, de notre Mère, on arrêterait de la traiter aussi durement, de la maltraiter autant. Quoi que certains sont abusent de leur propre corps je l’admets.
Nous ne vivons pas sur la Terre, nous vivons de la Terre. Nous sommes la Terre. Et la Terre est notre mère. elle nous nourrit, nous supporte et nous soutient, elle nous héberge. Et elle nous tolère. Encore du moins.
Les mères sont ainsi faites: patientes et tolérantes envers leurs enfants. Généreuses et abondantes.
Nous sommes faits de terre, de ses éléments, nous sommes des pousses de cette Terre, notre Terre Mère. Mais trop souvent nous oublions d’où nous venons, nous oublions où nous vivons. Nous sommes coupés de nos racines.
Mais peut-être que le chemin de l’évolution passe par l’oublie de ses racines tel que l’indique José Saramago : On mûrit lorsque la vie nous arrache de nos racines.
Ce matin, immense reconnaissance et gratitude infinie pour toute la féminité du monde entier.
En commençant par notre Terre Mère, mère de nous tous et toutes, celle qui ne rejette jamais aucun de ses enfants, celle qui nous accepte tous et toutes, celle qui n’a aucun préféré.e. Cette Mère sur laquelle on marche, danse, saute et grandit. Cette Terre qui nous nourrit. Merci à ceux et celles qui la cultivent, qui en prennent soin, qui la chérissent..
Pensées vers toutes les mères qui donnent vie, toutes les femmes qui prennent soin, comme les petites filles qui adoucissent leurs pères. Merci à toutes les Mères au Front qui n’abandonneront jamais car c’est de l’avenir de leurs enfants dont il est question, nos enfants.
Toute cette qualité féminine à laquelle les mâles du monde se sont attaqués au fil des ans, cette qualité de sagesse plus douce qu’ils ont tenté de réprimer, sans succès. Ils ont tenté de les enterrer mais les qualités féminines sont des graines de vie. Le masculin devrait écouter et laisser plus de place à cette sagesse plus douce qui chuchote au lieu de crier, qui inspire la vie et qui soupire que tout sera OK.
Nous en sommes probablement à un point où la Terre Mère exigera de plus en plus clairement davantage de soins, davantage de tendresse, davantage de douceur. Car le monde est dur, trop dur, trop mâle. Le monde a mal de trop de mâlitude.
Alors à notre Terre Mère, à Kali, à Marie, à Aparecida… à toutes les femmes du monde, à toute la féminité de l’univers, celui-ci et tous les autres, on invoque votre aide et votre sagesse.
May… you hear this call.







J’aime bien l’avant dernière photo: il y a la douceur et aussi la puissance féminine….
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