
– Margaret Atwood
On court beaucoup après l’amour nous les humain.e.s.
On fait toutes sortes d’affaires pour se faire aimer.
On veut tous et toutes être aimé.e.s, apprécié.e.s, désiré.e.s même parfois.
On aime être reconnu.e, vanté.e, remarquée.e, flatté.e.
Mais tout ça part de l’extérieur, d’en dehors de soi.
On veut recevoir de l’amour, de la reconnaissance, de l’appréciation de la part d’autrui.
Et on pense que lorsqu’on en aura assez reçu, lorsque notre tank à moinoum moinoum sera ben pleine, on pourra enfin en donner, en redonner, sans avoir peur d’en manquer. On pense que seulement lorsque ça va déborder de nous tout cet amour reçu, quand ça va nous sortir par la peau, par les yeux et par le coeur, là on va pouvoir aimer les autres.
Mais c’est peut-être pas comme ça que ça marche. En fait, c’est peut-être exactement le contraire de ça.
Peut-être qu’on doit commencer à s’aimer soi-même, aimer nos faiblesses, accepter nos ptits et/ou gros défauts de manufacture, nos crochitudes et nos mauvaises habitudes.
Si on arrêtait tout simplement de vouloir être aimé.e à tout prix, on arrêterait de faire toutes sortes d’affaires qui ne sont pas alignées avec notre coeur, avec nos aptitudes naturelles pour recevoir un amour qui est toujours conditionnel.
On dit tous qu’on se fout de ce que les autres disent ou pensent de nous. Mon oeil. Si on est honnête, on se rend compte que nos actions sont encore en bonne partie déterminées par la réaction potentielle des autres, qui nous sommes considéré.e.s socialement.
Pas si simple de vouloir juste arrêter d’être aimé.e. Toute notre valeur repose là-dessus. On a appris à fonder et à bâtir notre amour propre à partir de l’extérieur de soi, à établir qui nous sommes par et dans le regard des autres.
D’autre part, on dit qu’on ne peut pas donner ce que l’on n’a pas reçu. Mais peut-être que justement, au contraire, il nous faut donner ce que l’on aurait aimé le plus recevoir et qu’on a pas eu, ou pas assez, et, en le donnant à autrui; du coup, on se le donne à soi-même. Pas fou.
Veeresh qui nous a appris ça: Give what you need the most to receive and by giving it, you get it right away.
On doit peut-être apprendre à donner ce qui nous manque le plus, comme ça en le donnant, on s’en approche, on crée de l’espace en soi pour ça, on l’invite à venie et ensuite ça se met à venir de plus en plus.
Comme un aimant. Rien à faire, ça se met à arriver à soi.
C’est peut-être pas in and out, c’est peut-être out and in.
Alors donnons. Donnons ce que l’on veut recevoir dans nos vies.
Que ce soit de l’amour, de l’abondance, du sens, de la générosité en général, de la paix, du bon, du beau et du doux.
Comme on dit parfois, donnez et vous recevez.
Comme un aimant, on ne fait que laisser venir la vie à soi. Ce qui est juste est attiré, ce qui ne l’est pas est repoussé. Et ainsi va la vie.
Et by the way, le terme aimant n’est pas seulement un nom, c’est surtout un verbe.


Merci du rappel. 💗
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