LE CHOIX DE LA JOIE

Même un monde blessé nous nourrit, même un monde blessé nous porte, nous offrant des moments de joie et d’émerveillement. Je choisis la joie plutôt que le désespoir, non pas parce que j’ai la tête dans le sable, mais parce que la joie est ce que la terre me donne à chaque jour et je me dois redonner ce cadeau. – Robin Wal1 Kimmerer

Derniers mots chroniques avant le congé pascal, toujours un moment spécial autour d’ici.

4 jours pour tout d’abord préparer le sanctuaire, l’espace sacré, et, ensuite, chanter et prier avec mes frères et soeurs, avec mes ami.e.s., d’âmes et de coeur. Invoquer les esprits protecteurs, les forces du bien et du beau tout là-haut. Je ne connais pas leur forme précise à ces esprits protecteurs mais je les sens descendre sur nous quand nous les invoquons.

Ces temps-ci, je crois que c’est l’ensemble de l’humanité qui aurait bien besoin d’implorer l’aide des êtres d’en haut. Comme de ceux et celles d’en bas d’ailleurs, du coeur de la terre. Alors d’ici, ce week-end, on fera notre humble part dans cette grande symphonie humaine harmonieusement chaotique.

Au coeur d’un monde passablement brassé de toutes parts, un monde aux valeurs bouleversées, un monde pucké dans le coeur des humain.e.s qui le peuplent, nous choisissons la joie, la beauté, le partage, l’allégresse.

Car même un monde blessé nous nourrit, même un monde blessé nous porte, nous offrant des moments de joie et d’émerveillement.

À nous de les saisir, de les créer, de les provoquer s’il le faut ces moments de joie et d’émerveillement. À nous de les inviter du moins. À nous de mettre la table. Et de garder un coeur et un esprit ouvert pour les recevoir et les reconnaître au milieu du chaos et de la grande brassée actuelle. Et pour les partager par la suite.

Je choisis la joie plutôt que le désespoir, non pas parce que j’ai la tête dans le sable, mais parce que la joie est ce que la terre me donne à chaque jour et je dois redonner ce cadeau.

En effet, on voit ce qui se passe, au sud de la frontière et partout ailleurs autour. Bien de l’hypocrisie et de l’avidité, du sombre et du décourageant. Nous ne pouvons nous enfouir la tête dans le sable bien longtemps. Life is a beach so let’s go with the flow !

Alors quel autre choix avons-nous que d’y injecter de la joie et de la beauté, du coeur et de l’empathie, de la fraternité et de la sororité ?

Si pas nous, qui ? Si pas moi, qui ?

Et si pas maintenant, quand ?

Et si pas ici, où ?

Oh bien sûr, on doit rester humbles et réalistes quant aux effets réels de nos tentatives d’enjoyeusement et d’émerveillement collectifs. Mais comme on dit, si chacun.e s’occupe de son ptit bout de jardin, on devrait y arriver.

Alors chers lecteurs/trices, en ces temps portant sur le gris, en attente de verdure, je vous envoies d’ici quelques touches de couleurs, quelques notes de musique, quelques harmoniques et quelques splashs de joie.

On fera de notre mieux, ensemble, et chacun.e de notre côté, dans la joie et l’émerveillement.

Joyeuse renaissance et merveilleuses Pâques.

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Si vous supposez qu’il n’y a aucun espoir, vous garantissez qu’il n’y aura aucun espoir.
Si vous supposez qu’il existe un instinct de liberté, que des opportunités existent pour changer les choses, alors il y a une possibilité que vous puissiez contribuer à créer un monde meilleur.

– Noam Chomsky

3 réflexions au sujet de « LE CHOIX DE LA JOIE »

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