
– Carl Gustav Jung
Incroyable époque dans laquelle nous vivons. Dystopie qu’on dit ? On le vit dit-on.
Certain.e.s sont extatiques en lien avec ce grand brassage, d’autres en panique.
Certains adorent le fait que Trump brasse la cabale, euh la cabane, d’autres trouvent qu’il brasse plutôt beaucoup de marde. Malade.
Certain.e.s tripent dur sur Musk, d’autres le démonisent autant. Un génie ou un Nazi, c’est selon. Ou les deux si on le veut. Tout est possible, même l’impossible ces jours-ci.
J’imagine que le secret, en ces temps électriques frôlant la panique généralisée, consiste à observer comment soi-même on observe le monde, observer notre réaction face au monde un peu follement fou.
Parfois, on se fait prendre dans le cycle full spin, et la pompe à steam se met à bouillir et à brouiller nos idées, et d’autres fois, on réussit à rester à cool, à décrocher et à revenir à soi, à prendre une certaine et saine distance, à respirer par le nez, ou par ailleurs.
Ça oscille souvent entre peur et panique d’un bord, et dégoût et colère de l’autre. Et à quelque part au centre du cyclone résident ceux et celles qui n’y voient que du bon, du nécessaire, de l’inévitable. Le Great again is back.
Pas que Jung qui le dit, Thich Nhat Hahn aussi : la réelle souffrance humaine réside dans la façon dont nous regardons la réalité. Regardez et vous verrez la naissance, la vieillesse, la maladie, la mort, les espoirs non comblés, les séparations des êtres aimé.e.s, comme les relations avec des gens qu’on déteste sont aussi des sources d’émerveillement en soi. Ce sont tous de précieux aspects de l’existence. Sans eux, l’existence ne serait pas possible. Ce qui est primordial consiste à surfer sur les vagues de l’impermanence, souriant au fait que nous ne sommes jamais né.e.s et que nous ne mourrons jamais.

Je sais, je sais, parfois plus facile à dire qu’à faire.
Mais quand même, a-t-on ou non le choix de jouer totalement le jeu de notre humanité incarnée ? Vous me le direz bien. Avec tout tout tout ce que ça implique. Sinon on va devenir fous, ou folles, ou pogner les nerfs sans cesse.
On dit qu’on a choisi de s’incarner et qu’on aurait même choisi nos parents et notre famille. On dit aussi que le reste est optionnel, qu’on peut en faire ce que l’on veut, et parfois seulement ce que l’on peut. Du mieux qu’on peut. Et que que sera sera.
Maybe baby.
Oui, le monde est vraiment weird ces temps-ci. Stoned, le monde est stoned criait la chanteuse dans Starmania. Désormais on joue plutôt dans Égomania.
Le gros menteur spéculateur immobilier en chef a nommé son réseau Truth Social et y crie en majuscule. Son chum du moment, le gars le plus riche$ du monde et non élu est en train de varger avec ses ptits techno geeks dans la machine gouvernementale du prétendument plus puissant pays de monde – en déclin toutefois disent certains – machine dont il retire lui-même de juteux contrat$ tout en soutenant l’extrême droite en Allemagne. Weird tu dis ? Et vous connaissez les grandes lignes du reste du show, on nous le joue en boucle depuis un mois. Rebondissant vous dites ?
Ben oui, c’est à peu près l’état du monde en ce moment. Pas mal désuni comme état, mais tout de même le monde dans lequel on vit vous et moi. Dans divers ptits bouts de celui-ci du moins.
Et on a beau dire que ça devrait être autrement, that’s how it is friends. That’s all folks ! Beep beep !
Alors à nous d’en fait quelque chose qui fait quand même du sens. Car de ça, on en a bien besoin.
3-2 Canada 😉
Et il fait beau. Et nous sommes au chaud, ben pas tout le monde quand même, ne les oublions pas. Comme ceux et celles qui ne sont pas autant en sécurité que nous.
Tête claire et coeur ouvert.
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Amour
– plusieurs attitudes sont possibles vis-à-vis de lui
Il y a plusieurs attitudes possibles vis-à-vis de l’amour : on peut le manger, on peut le boire, on peut le respirer, on peut vivre en lui.
Celui qui mange l’amour reste dans le plan physique et il ne sera jamais satisfait, car il se contente de plaisirs inférieurs.
Celle qui boit l’amour goûte des plaisirs moins grossiers, mais elle est encore plongée dans les jouissances et les satisfactions du plan astral.
Celui qui est parvenu à atteindre les régions du plan mental, grâce à l’art ou à la philosophie, respire l’amour.
Quant à celle qui vit dans l’amour, dans le côté subtil et éthérique de l’amour, elle le possède comme lumière dans l’esprit, comme chaleur dans le cœur, et peut répandre cette lumière et cette chaleur sur tous les êtres qui l’entourent.
Celui et celle qui vit dans cet amour goûte la plénitude.
– Omraam Mikhaël Aïvanhov via Brun Guertin

superbe période pour cheminer et non pour me réjouir ou me désoler ; plus j’enfonce en moi plus profond est le chemin de l’ombre. Un cadeau ou une obligation ?.
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