
… de moins.
En effet, parfois on se lève avec l’idée que l’on doive affronter une autre journée de plus. Mais, plutôt, à chaque matin quand on ouvre nos ptits quenoeils, c’est une journée de plus qui passe et qui nous rapproche de notre – apparente – mort.
Mais comme aurait dit Mark Twain: je n’ai pas peur de la mort. J’ai été mort pendant des milliards d’années avant de naître et je n’ai pas souffert du tout à cause de ça.

Mais revenons-en à notre propos initial cher chroniqueur.
Chaque jour qui passe est un jour qui s’égrène et qui nous rapproche de la fin…. de quelque chose de connu. La fin de ce corps, la fin de ce décor de théâtre spécifique, la fin de soi – ou de cette idée de soi – en cette époque et en ce lieu. Pour possiblement revenir ailleurs, sous d’autre cieux, sous d’autres formes. Ou pas.
Chaque jour qui passe constitue une pratique, une leçon au sujet de comment apprendre à mourir en paix. Car là que nous nous dirigerons inévitablement, là vers où nous nous dirigeons assurément.
L’idée n’est pas d’amasser, de ramasser, de collectionner toutes sortes de bébelles belles pis pas belles car tout nous sera retiré à la fin du show. La vie n’est pas une addition mais une grande soustraction.
Enjoy while it lasts mais ne nous attachons pas trop aux choses et aux gens de notre entourage car la séparation d’entre nous et ces choses et ces gens est imminente. Elle arrive à grands pas, elle s’approche à chaque jour qui passe. Un peu plus à chaque jour.
Comme l’image du prisonnier qui scratche ses jours sur le mur de sa cellule, ici bas, c’est la vie qui nous laisse ses marques sur le corps et sur l’âme en attendant le grand sommeil, ou la nouvelle aventure, c’est selon nos croyances. Ou nos expériences si on a déjà vécu un passage de mort imminente.
Chaque jour qui nous est offert n’est qu’une petite plage horaire dans le grand sablier de la vie qui coule.
On ne connait pas la suite alors profitons full/ement, vivons totalement, brûlons la chandelle par les deux bouts, mangeons dans notre plusbelle vaisselle et mettons nos plus beaux habits, partageons l’entièreté de qui nous sommes, arrêtons-nous un peu et recueillons-nous pour enfin retrouver la maison.

et ma plus de circonstance, évidemment 😉

merci pour ton hymne Coming hum avec ta chronique ce matin.. oui je vis cela, de regarder devant, sans savoir combien de jours terrestres il me reste avant mon grand passage….. mon regard devient + pointu sur ma vie, (la vie humaine)….. le sens, le but, l’après, mes proches… le comment rendre ma vie davantage pleine de sens; un peu comme la navette spatiale, qui doit s’enligner dans la trajectoire requise pour réussir sa rentrée dans «l’extérieur d’influence de l’attraction terrestre» et voler allègrement vers sa destination.
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