
Parfois, quand on regarde le monde dans lequel on vit vous et moi, on se demande: Comment aider ? Que faire pour faire ma part ?
Et on se rend compte qu’on n’a que nos quelques petits mots pour agir. Car les mots sont aussi des actions. Actions passives, actions invisibles parfois même, mais actions quand même.
Parfois, quand on a de la difficulté à accepter le sort du monde tel qu’il est, tel qu’on le perçoit du moins, on voudrait devenir une sorte de Dieu Tout Puissant pour arranger les choses, pour adoucir le sort des plus démuni(e)s, les enfants en particulier. On voudrait pouvoir régler le sort du monde comme on s’imagine qu’il devrait l’être.
Et d’autres fois on regarde les choses aller en sachant fort bien qu’on peut faire très peu face au Grand Tout. Rien d’autre que d’ajouter notre petite goutte d’humanité. Tenter de comprendre que tout est parfait tel que c’est c’est. Car on a beau vouloir affirmer que Tout est parfait et ainsi soit-il, le monde est parfois questionnant en terme de sens. Tant de guerres, de violence, de dualité, d’égoïsme, d’injustice dans ce bas monde. Injustice apparente du moins car il parait aussi qu’au-delà de la justice humaine, il y aurait une justice divine. Gardons la foi, faisons du mieux que l’on peut avec les moyens du bord, éclairons notre petit bout d’existence et qui vivra verra.
Parfois, on voudrait être fort(e)s, être un roc, pour prendre le poids du monde sur nos épaules. Un peu prétentieux quand même non ? Car nous ne sommes qu’un brin d’herbe parmi d’autres. Mais peut-être qu’au fond être doux, c’est être fort(e) ? Tant qu’on garde son coeur tout vert.

Bonne journée mes ptits lapons, et ptits Samis. (1)
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… la seule manière de rendre le monde meilleur est de s’attacher à être bon en soi et autour de soi.
– Sylvain Tesson
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Ce monde est un état d’esprit avant d’être un lieu.
Le monde n’est pas ce qu’il semble être.
Ce n’est pas un endroit où les choses peuvent nous arriver contre notre volonté.
C’est un état d’esprit fondamentalement dédié à la croyance qu’il y a quelque chose de mauvais en nous, et avec l’expérience d’être séparé et différent de toutes les façons.
« Voir c’est croire » est notre devise, alors que c’est tout le contraire qui est vrai.
Il n’est pas possible de changer ce que nous sommes véritablement.
Mais il est possible de croire ce que nous choisissons et d’expérimenter les effets de ces croyances.
– Tom Carpenter
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Peut-être que la vraie fin heureuse consiste à tomber amoureux des choses les plus simples de la vie.
C’est savourer cette première gorgée de café le matin, ou se perdre dans l’odeur du pain fraîchement cuit.
C’est conduire sur des routes familières avec les fenêtres baissées, laisser l’air vous décoiffer pendant que votre chanson préférée remplit la voiture.
C’est s’attarder sur un après-midi tranquille, lire les pages d’un livre que vous avez repoussé depuis trop longtemps, laisser chaque mot vous envelopper comme un vieil ami.
Ces moments – ceux qui semblent si ordinaires – recèlent une sorte de magie qui comble les fissures dont nous oublions parfois l’existence.
Et peut-être, juste peut-être, c’est trouver un peu de joie dans les petites choses que nous tenons souvent pour acquises.
Comme le rire qui surgit de nulle part, partagé avec un inconnu dans l’allée d’une épicerie.
Ou le confort d’une nuit douillette à la maison, emmitouflé dans une couverture, en regardant une émission que vous avez vue cent fois mais qui vous fait toujours sourire.
Ce sont ces petites choses qui nous ramènent à la vie, qui nous rappellent à quel point nous sommes bénis, non pas parce que tout est parfait, mais parce que nous trouvons de la beauté dans ce que nous avons déjà.
– Writer’s Blossoms via Le Monde Littéraire
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Il est naturel de s’inquiéter de la situation actuelle de ce monde, mais plus on s’inquiète, plus il devient impossible de réfléchir.
L’inquiétude et la réflexion sont des pôles opposés.
Si l’on garde l’esprit silencieux, alors peu à peu des idées commenceront à surgir sur ce qui vaut la peine d’être fait.
Un esprit paisible s’occupe spontanément de la bonne manière.
Alors l’être intérieur devient à la fois le chemin et la lumière sur le chemin.
Je ne vous donnerai aucun conseil sur ce que vous devriez faire.
Mon conseil est de devenir absolument paisible.
Une fois que cela est arrivé, votre propre être commencera à vous dire quoi faire.
Ce sera toujours juste ; il n’y aura pas d’alternative possible et vous n’aurez aucun doute ou appréhension.
Mon conseil est de vivre par la perspicacité, pas par les pensées.
Si vous ne pouvez pas, pour des raisons de santé, rester assis pendant une longue période en méditant, faites-le allongé.
La question n’est pas de savoir s’asseoir ou s’allonger.
La vraie question est l’état de votre esprit.
Votre voyage concerne fondamentalement l’esprit, pas le corps.
Voyons quand je peux vous être utile en étant proche.
Ressentez toujours mon amour pour vous.
Transmettez mes respectueux souvenirs à tous ceux et celles qui sont là.
Osho – Lettres d’amour à la vie # 12
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(1) 🙂


Que de douceur dans ces petits moments tout simples.
Tout en beauté contrastant toute ces souffrances.
Quel privilège nous avons.
Merci.
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