3 MOTS

En 3 mots, je peux résumer tout ce que j’ai appris à-propos de la la vie:

Plusieurs se réveillent ce matin avec le moral à terre. Full novembre out there, et pluvieux de surcroit ce matin pour ajouter au drame, pour la moitié du monde.

Mais la joie pour des millions d’autres, quoi que peu parmi nos ami(e)s.

Et toujours la guerre, les bombes et la misère pour plusieurs autres aussi ailleurs sur la terre ne l’oublions pas. Quand on se compare, c’est gênant de chiâler. Et ça relativise.

Pourtant, comme on dit, c’est la vie. Ou une facette de celle-ci. Celle qui se passe et qui passe dans et par nos écrans, notamment celle au Sud d’ici. Nuage sombre au-dessus de nos têtes.

Nous aimons – nous – répéter que l’important dans la vie vient de l’intérieur, qu’on doit vivre le moment présent, ou un jour à la fois pour ceux qui voient plus loin, ou encore qu’on doit apprécier nos privilèges. Car nous sommes des privilégié(e)s ne l’oublions pas. Encore ce matin.

Mais tout à coup, le plus gros show médiatique du monde tourne du mauvais bord et ça sent la fin du monde. On imagine le pire, la catastrophe à venir, l’apocalypse. On se fait des accroires très très noirs, plus sombres que l’ombre.

Mais comme on dit, qui vivra verra.

Oh bien sûr, ça aurait formidable qu’une femme – noire de surcroit – prenne les commandes en bas de chez-nous. Que des mesures plus sociales soient mises en place. Que l’optimisme ait le dessus sur le pessimisme.

Mais qu’est-ce qui nous empêche ce matin de continuer à vouloir créer un monde meilleur ? Notre babounage et notre défaitisme pré-programmé for sure.

Car rien encore, jusqu’à maintenant, n’a changé et so far so good non ?

Rien n’a vraiment changé depuis hier. Du moins, pas encore. Que le vent qui semble avoir tourné. Alors attention à ce que nous projetons, attention à ce que nous craignons car on pourrait bien le faire se réaliser. La pensée crée comme on dit.

Ce matin, moment opportun pour aller en dedans, respirer tranquillement, peser sur la clutch de nos peurs, anyway l’Halloween est passé et on a déjà changé l’heure.

Et ce matin, rien n’a changé, qu’un gros titre et quelques points de pourcentage et notre prétendue paix prend le bord. Pas forte forte cette paix. Rouge ou bleu, que deux couleurs qu’on ne doit pas automatiquement laisser tout nous faire voir en noir. Que deux couleurs d’une certaine réalité, d’une certaine dualité, d’une dualité certaine. Comme le blanc – toutes les couleurs – et le noir – leur absence – qui ne sont même pas des couleurs anyway.

Occasion en or pour revenir à soi car rien n’a – encore – changé depuis hier. La pièce de monnaie n’a peut-être pas tombé du côté qu’on aurait aimé, la peur a peut-être gagné mais il ne s’est encore rien passé de concret en ce sens. Wo les moteurs et stand-by pour la panique et le pire à venir. Qui vivra verra.

Alors on continue de vivre notre vinaigrette, on se brasse la salade, on respire et on verra bien comment le fric show va se déployer.

3 fois 3 mots car tout est toujours neuf.

C’est la vie.

La vie continue.

Que sera sera.

La vie continue.

Et ce matin, plus que jamais:

Puissions-nous trouver
la Sérénité d’accepter les choses que l’on ne peut changer,
le Courage de changer les choses que l’on peut,
et la Sagesse d’en connaître la Différence.

Aho !

Et pour rire un peu

3 réflexions au sujet de « 3 MOTS »

  1. Avatar de RaviRavi

    même feeling qu’il y a 8 ans; je me suis réveillé en regardant les nouvelles; même mal de vendre, manque d’air, puis ok la vie continue…. il y a tellement de peur dans l’air, ouf… de + en + j’ai besoin d’être loin des nouvelles. aho

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